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Ce blog se propose de faire découvrir quelques films muets
moins connus depuis les débuts du cinéma jusqu'en 1930 environ (à ce jour plus de 1'000 films, serials et shorts ...) ainsi que quelques films sonores. Le but était de lister 1'000 films incluant un descriptif ainsi qu'un commentaire écrit sans prétention. C'est chose faite depuis la fin janvier 2022 !

Déclencheur de ce blog, le premier message daté du 09.06.2010 :
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jeudi 19 juillet 2012

Married? - George Terwilliger - 1926


Owen Moore ...
Dennis Shawn
Constance Bennett ...
Marcia Livingston
Evangeline Russell ...
Kate Pinto
Julia Hurley ...
Madame Du Pont
Nick Thompson ...
Joe Pinto
Antrim Short ...
Chuck English

60 minutes

A la frontière canadienne, dans une exploitation forestière que Dennis Shawn (Moore) possède et dirige. Des accidents à répétition sont préoccupants. Il semble que des gens peu scrupuleux souhaitent mettre la main sur l'exploitation, ainsi que sur Bois Blanc, l'exploitation voisine appartenant à Madame DuPont (Hurley), une dame de plus de 90 ans. La pression se fait sentir et Dennis met à la porte Joe Pinto, un employé à la solde des hommes d'affaires qui souhaitent rafler les terrains de la région. Peu après il surprend des hommes complotant contre lui et va trouver Madame DuPont, qui souhaiterait qu'il épouse la seule héritière de son domaine de Bois Blanc, Marcia Livingston (Bennett) qui est justement sur le point d'épouser sans passion un homme intéressé par sa fortune. Elle établit un contrat stipulant que l'exploitation reviendra à Marcia pour autant qu'elle passe 3 mois mariée sous le même toit que Dennis. 
Marcia, une jeune fille dont les journées se passent dans l'ennui, refuse fermement. Toutefois sous la pression elle finit par accepter en pensant pouvoir se débarrasser facilement de Dennis par la suite. Le mariage s'effectue par téléphone.

Dennis rejoint Marcia à New York mais celle-ci fait tout ce qu'elle peut pour l'éviter sous les quolibets et les paris de tous ses amis mondains ce qui force Dennis à prendre les grands moyens en enlevant Marcia pour l'emmener au Nord mais Kate (Russell) une indienne très amoureuse de "Denneeze" veille ...


Les premières images vous font penser au début du monde. La caméra se déplace sur un fond de paysages montagneux intacts. On découvre ensuite le monde du travail des hommes travaillant dans la scierie. L'histoire est simple et bien montée, il y a de l'action, de la romance et de l'humour, tout ce qu'il faut pour passer un bon moment agréable.
Constance Bennett incarne la jeune fille blasée et trop gâtée qui s'ennuie avec beaucoup de conviction. En face d'elle Owen Moore fait de gros efforts pour se montrer sympathique mais essuie de nombreux refus de collaborer de la part de cette jeune fille hautaine et snob.
Ce film a du inspirer de nombreux films d'action et d'aventures, la scène où Owen Moore est ligoté sur un tronc et sur le point d'être découpé en morceaux est particulièrement pleine de suspens !

On a peine à mesurer le temps passé depuis 1926, surtout face aux progrès techniques incroyables réalisés depuis cette époque. Dans le fond l''être humain ne change finalement pas tant que ça même si les mentalités ont quelque peu évolué. Le mariage par téléphone est surprenant, on se demande si vraiment cela était possible à cette époque et ce que les gens ont du en penser ?



mardi 17 juillet 2012

Smiling Through - Sidney Franklin - 1922


Norma Talmadge ...
Kathleen / Moonyeen
Wyndham Standing ...
John Carteret
Harrison Ford ...
Kenneth Wayne / Jeremiah Wayne
Alec B. Francis ...
Dr. Owen
Glenn Hunter ...
Willie Ainsley
Grace Griswold ...
Ellen
Miriam Battista ...
Little Mary, Moonyeen's Sister
Gene Lockhart ...
Village Rector (as Eugene Lockhart)


96 minutes

En Grande Bretagne, au début du 20e siècle. John Carteret (Standing) est venu chercher, en compagnie de son vieil ami le docteur (Francis), une petite fille prénommée Kathleen qui ressemble beaucoup à une certaine Moonyeen, le grand amour de sa vie. Il voue une haine sans borne à la famille Wayne qu'il juge responsable de son malheur survenu de nombreuses années auparavant.

Quelques années ont passé, Kathleen (Talmadge) est maintenant une belle jeune fille très courtisée au village. Dans le journal local, on peut lire qu'un certain Kenneth Wayne (Ford) revient s'installer définitivement en Grande Bretagne après avoir passé son enfance aux États-Unis. Cette nouvelle met John en colère. Plus tard, au cours d'une soirée dansante, un jeune homme récite le passage d'un livre qu'il compte bien déclamer à Kathleen mais celle-ci ne le prend pas au sérieux tout en s'intéressant à un nouvel arrivant avec lequel elle danse. Les deux jeunes gens font connaissance et semblent se plaire. John est très fâché de découvrir que le jeune homme en question est le fameux Kenneth Wayne de retour au bercail. Il lui interdit de revenir se présenter devant lui mais les deux amoureux continuent à se voir en cachette, avec la complicité du docteur.
Kenneth annonce son départ car la guerre est déclarée. Kathleen arrive tout juste à se rentre à la gare pour lui dire au revoir ...



Une histoire très romantique qui a pour thèmes l'amour, la haine et le sens de la vie. On nous explique que le héros ne peut ressentir l'amour que lui porte son amour défunte car il érige un mur de haine autour de lui.
Un film plein de sagesse plutôt bien monté avec de beaux décors et de beaux costumes, avec une explication en flash back qui survient vers la moitié finale du film lorsque John décide enfin de raconter la raison de cette haine envers les Wayne à sa nièce Kathleen.

Les décors de la scène de mariage entre Moonyeen et John sont juste superbement romantiques. Des fleurs partout, dans le jardin, dans les pièces et aussi sur la calèche et les chevaux blancs qui attendent les jeunes mariés devant la porte d'entrée.

L'histoire est contée sans temps mort et débute dans un grenier où le vieil homme ressasse ses souvenirs, une vieille robe, une partition de musique intitulée Smiling Through qu'il avait offert à Moonyeen le jour de leur mariage qu'il sort d'une malle. Alors qu'il quitte la pièce deux fantômes de femmes arrivent en traversant les murs et regrettent à voie haute cette haine qui empoisonne littéralement la vie de John et qui l'empêche de percevoir l'amour que lui porte Moonyeen. Tout le sens de ce film est là, le reste des images sert à nous le faire comprendre. Quelque part on peut aussi se demander si la haine ne maintient pas aussi en vie puisque le moment venu et sa haine retombée comme un soufflé, John meurt et se retrouve enfin auprès de sa bien aimée.

Norma Talmadge sait très bien faire passer ses sentiments à l'aide d'expressions très soignées et plutôt appuyées. Son regard dans la scène où elle regarde Harrison Ford juste avant d'être interrompue alors  qu'il va la demander en mariage est juste parfait d'intensité. Harrison Ford n'apparait jamais comme une forte personnalité mais plutôt comme un garçon gentil, sans plus. Là il a la chance de pouvoir exploiter un côté sombre avec ce rôle de Jerry Wayne, fou d'amour et ivre. La moustache lui donne une apparence beaucoup plus virile.
Wyndham Standing et Alec B. Francis se chamaillent passablement et ces moments sont sympathiques. Alec B. Francis est un acteur toujours plaisant à regarder. Gene Lockhart dont c'est le premier rôle se montre sautillant très joyeusement dans la scène de la danse où il se retrouve tout à coup sans partenaire semble-t-il.
Ce film présentent quelques similitudes avec The Enchanted Cottage de John S. Robertson, tourné deux ans plus tard en 1924 avec Richard Barthelmess et May McAvoy. Ce film m'avait marqué par la poésie qui s'en dégageait, davantage qu'il ne s'en dégage de ce film. 
A mes yeux la note de 7.8 donnée à ce jour sur IMDB est donc passablement exagérée.







dimanche 15 juillet 2012

White Outlaw (The) - Robert J. Horner - 1929



Art Acord ...
Johnny 'The White Outlaw' Douglas
Vivian Bay ...
Janice Holbrook (as Vivian May)
Bill Patton ...
Ted Williams
Dick Nores ...
Chet Wagner
Lew Meehan ...
Jed Isbell
Betty Carter ...
Mary Holbrook
Al Hoxie ...
Sheriff Ralston
Howard Davies ...
Colonel Holbrook
Walter Maly ...
Deputy Bud Mason
Slim Mathews ...
Joe Walton

60 minutes

Johnny (Acord) fait équipe avec Jed (Meehan), un bandit sans scrupule. Après leurs larcins les deux amis se séparent pour se retrouver dans leur cachette lorsqu'ils sont poursuivis de trop près. En attendant, Jed en a profité pour attaquer une diligence près de la cabane et passe en revue le sac dérobé ce que n’apprécie pas Johnny qui l'y rejoint car le shérif et ses hommes vont forcément resserrer le filet des recherches. Par hasard Johnny trouve une lettre qui lui est adressée et dans laquelle un révérend lui annonce que sa mère est au plus mal. Johnny, connu sous le nom de "White Outlaw"  (Bandit blanc) parce qu'il porte un foulard blanc qui lui masque le visage lors des attaques et aussi parce qu'il est franc, en profite pour quitter Jed définitivement. Alors qu'il quitte la cabane un shérif (Hal Hoxie) et sa bande fait son apparition et le prend en chasse. Johnny échappe mais les hommes mettent la main sur Jed qui accuse Johnny de tous les maux et leur propose de les mener à lui.
Il les mène donc à la cabane de l'enfance de Johnny où celui-ci ne tarde pas à arriver ignorant que sa mère a depuis longtemps déménagé. Il échappe à nouveau miraculeusement à la "posse" et part pour le Texas où il change de vie et travaille pour le ranch des Holbrook où il se lie d'amitié avec le contremaître Ted (Patton). Ted est amoureux de Janice (Bay) qu'il souhaite épouser mais celle-ci s'apprête à épouser l'affreux Chet Wagner (Nores) un homme fortuné qui tire les ficelles de la ville et tient le tripot clandestin où le père Holbrook a de nombreuses reconnaissances de dettes. Janice compte ainsi effacer l'ardoise de son père qui est sur le point de perdre tout ce qu'il possède y compris le ranch dans lequel elle vit avec sa petite soeur Mary (Carter).
Mary a tout entendu et prévient Johnny et Ted qui se rendent en ville. Ted en vient au poings avec Chet qui tende de voler un baiser à Janice. Assommé, il git à terre lorsque son ami Johnny prend le relai et flanque une bonne raclée à Chet. Ted est désespéré lorsque Janice lui demande de respecter son choix d'aider son père. Il braque la diligence et dérobe l'argent de Chet qui s'y trouvait. Tout le monde pense bien sûr au fameux bandit "White" qui a été annoncé dans les parages ...

Une chouette histoire qui donne l'occasion de voir de nombreux acteurs bien connus des amateurs de westerns, muets ou non, comme Hal Hoxie (le frère moins connu de Jack),  Lew Meehan (un acteur qui a joué un nombre incroyable de "méchants"), Bill Patton et Art Acord bien sûr (dont on peut voir très peu de films de nos jours).

J'aime bien la notion de bandit "blanc/white" un adjectif qui ne semble plus très utilisé dans ce sens en anglais de nos jours. Il y a comme un non sens, en effet comment pourrait-on prétendre être blanc, c'est à dire honnête et franc du collier tout en étant à la fois un bandit des grands chemins ? Pourtant c'est compréhensible, surtout à cette époque me semble-t-il. Notre bandit semble être une sorte de Robin des Bois puisqu'il envoie une grande partie de ses larcins à sa maman (qui ne peut les accepter puisqu'elle se doute que c'est de l'argent gagné malhonnêtement). Cette notion d'honnêteté/malhonnêteté n'apparait pas foncièrement mauvaise et même plutôt sympathique d'ailleurs.

Art Acord est un grand gaillard à qui on ne devait pas facilement en conter dans la vie réelle comme dans ses films.  Peut de temps après ce film, en 1930, il a été retrouvé empoisonné à Chihuahua au Mexique. La police a classé l'affaire comme suicide mais de nombreux amis soupçonnent qu'il a été assassiné parce qu'il fricotait avec la femme d'un notable de la ville. Il avait 41 ans.

Bill Patton a presque l'air petit et fluet à ses côtés. Déjà en fin de carrière, il continuera cependant à tourner des petits rôles dans de nombreux films.
A noter qu'un film du même nom a été tourné en 1925 par Clifford Smith avec Jack Hoxie dans le rôle principal.



vendredi 13 juillet 2012

Green Light - Frank Borzage - 1937



Errol Flynn ...
Dr. Newell Paige
Anita Louise ...
Phyllis Dexter
Margaret Lindsay ...
Frances Ogilvie
Cedric Hardwicke ...
Dean Harcourt (as Sir Cedric Hardwicke)
Walter Abel ...
Doctor John Stafford
Henry O'Neill ...
Dr. Endicott
Spring Byington ...
Mrs. Dexter

85 minutes
La lumière verte


Dans un hopital, un jeune chirurgien, le Dr Paige (Flynn) étudie les radios d'une patiente, Madame Dexter (Byington). Une opération est prévue le jour même mais le médecin traitant de Mrs Dexter, le Dr Endicott, annonce avoir un jour de retard car il est retenu à Milwaukee. Cela ne semble pas perturber la patiente, une femme de grande foi qui écoute les sermons d'un prêtre (Harcourt) à la radio. Le Dr Paige est convaincu qu'il faut opérer de toute urgence, et le lendemain, voyant que son confrère n'est toujours pas de retour, il prend la décision d'opérer l'ablation d'une grosse tumeur nécessitant un traitement d'urgence. Durant l'opération le Dr Endicott arrive et prend le relai. Très vite une hémorragie est décelée et la patiente meurt. 
La cheffe infirmière Frances Ogilvie a tout vu, l'erreur provient du Dr Endicott. Celui-ci a beaucoup de soucis d'argent et le Dr Paige prend sur lui le blâme. Le collège des médecins le pousse à donner sa démission, ce qu'il fait. Pendant quelque temps il végète et s'approche dangereusement de la bouteille.
Chacun s'en va chercher des réponses auprès du prêtre Harcourt. D'abord Frances, très éprise du docteur et qui ne comprend pas que Paige s'accuse alors qu'il est innocent, puis Phyllis (Louise) la fille de Madame Dexter revenue de Londres qui accuse Paige d'avoir tué sa mère. Les deux femmes font connaissance. Alors qu'il sonne à la porte de Frances, le Dr Paige fait la connaissance de Phyllis. Frances consciente de la haine de Phyllis pour Paige le présente sous un faux nom.
Paige lui-même finit par rendre visite à Harcourt. Ce faisant il retrouve Phyllis que le prêtre lui suggère d'inviter à manger. Mais Phyllis comprend à qui elle a affaire grâce au magnifique setter Irlandais prénommé Sylvia dont sa mère lui avait parlé. Phyllis s'en va et Paige finit par s'engager auprès d'un ancien collègue, le docteur Stafford (Abel) parti au Montana combattre la rickettsiose, la fièvre pourpre transmise entre autres par les tiques et qui provoque des ravages au printemps...

M. Lindsay, A. Louise


Bien que bourré de bonnes intentions, le film ne décolle pas vraiment. Manque de hauteur et manque de profondeur en font un film plat.
Ce n'est peut-être dans le fond pas la faute d'Errol Flynn dont le rôle est de chercher son chemin. Dans ces conditions il pourrait mal jouer que ça n'influencerait pas vraiment sur le sens du film. Il me semble que c'était plutôt le prêtre joué par Cédric Hardwicke qui n'est pas à la hauteur de ce rôle extrêmement central et pivot du film. Son interprétation manque de la vibration de la sincérité que l'on rencontre chez quiconque la possède (son interprétation molle et artificielle lui donne un genre pontifiant pénible). Il n'est visiblement pas convaincu par son rôle de guide spirituel dans lequel il est sensé quelque part voir la lumière, mais on ne peut s'empêcher de penser qu'il ne voit rien et c'est fort dommage. Du coup on se demande bien ce que lui trouvent toutes ces personnes qui viennent le consulter ! On atteint là les limites du cinéma car il ne suffit pas d'avoir des cheveux blancs une soutane et de parler du haut d'une chaire pour incarner avec sincérité un homme de foi.
Franchement, je ne vois pas comment il aurait eu autant d'influences sur tous ces jeunes gens avec aussi peu de force de conviction.

Les autres protagonistes sont plutôt mous et semblent peu préoccupés par le sens de ce film dans lequel trop de sacrifices tue le sacrifice si l'on peut dire. La moindre des choses serait d'avoir l'air convaincu par ces actes sensés être nobles. Le Paradis ne s'atteint pas au vu d'un décompte de bonnes actions ou de sacrifices faits sans conviction et qui perdent ainsi tout leur sens. On apprend ainsi que le Pauvre Dr Endicott sera bien à la traine et que le Dr Paige ira bien de l'avant sur le chemin de l’au-delà mais on ne sait rien de leur passé ni même d'un futur proche. C'est un peu simplet, non ? 
La providence est beaucoup sollicitée dans ce film qui en résumé nous dit que nous faisons tous partie de la grande ronde de l'humanité et que les voies du Seigneur sont impénétrables.
Dur d'être réalisateur je suppose, on comprend que Borzage ait passé son temps à retoucher le scénario durant le tournage qui a dû être frustrant ! 
Un film pas vraiment mauvais mais pas très bon non plus, bref un film tiède et mou comme ses interprètes (enfin, à part le chien qui est magnifique et qui a de très beaux yeux, je dirais presque mystiques !).



mercredi 11 juillet 2012

Last Outlaw (The) - Arthur Rosson - 1927

Gary Cooper, Betty Jewel, Jack Luden, Billy Butts
Titre farnçais : Au service de la loi

env 60 minutes

Dans le wagon à bestiaux d'un train, Buddy Hale (Cooper) s'en revient au bercail après avoir livré du bétail au loin. L’œuf et le café qu'il vient de se préparer disparaissent mystérieusement. Il aperçoit alors une botte qui dépasse de la paille et en la tirant découvre le petit Chick (Butts), un petit garçon qui semble parti de Chicago. Alors que les deux font connaissance, Buddy entend des appels à l'aide et bondit hors du train en marche sur son fidèle cheval Flash. Il réussit à rejoindre une jeune femme en détresse qui n'est autre qu'une certaine Janet Lane qui galope à fond de train pour rejoindre son frère Ward en ville. Celui-ci s'y est rendu avec les éleveurs de la région qui n'en peuvent plus de voir leur bétail systématiquement dérobé.

 Pour une fois les voleurs sont connus, il s'agit du juge Wagner avec la complicité du shérif. Dans le bureau du juge, les éleveurs demandent du soutien à Wagner qui les assure hypocritement de faire tout ce qui est en son pouvoir. Hors de lui, Ward le menace et alors que le shérif dégaine, il lui tire dans la main et les éleveurs se dispersent ensuite.
Buddy retrouve le petit Chick qui a sauté hors du train pour rester en sa compagnie et se propose pour prendre le poste de shérif devenu vacant. Très convaincant avec ses deux revolvers et voyant qu'il n'arrivera pas à s'en débarrasser, le juge finit par accepter la proposition et l'envoie arrêter l'agresseur du shérif, Ward Lane. Pour l'assister, il lui colle deux assistants qui ont pour mission d'abattre Ward.
Buddy retrouve avec plaisir Janet et lui demande si elle connait Ward Lane. Comme elle répond qu'il s'agit de son frère, Ward fait son apparition et sourit en s'approchant de l'homme qui a sauvé sa soeur. Mais il déchante vite en comprenant que Buddy est là pour l'arrêter. Celui-ci promet que le jugement sera équitable mais n'imagine pas que les deux hommes qui l'accompagnent vont s'arranger pour abattre Ward au cours d'une pseudo échappée.
Janet est effondrée lorsqu'il revient portant son frère grièvement blessé et le met à la porte du ranch à la mort de Ward. Petit à petit Buddy comprend qu'il s'est fait gruger ...


Sympathique western avec bien sûr l'un de nos cowboys favoris, le séduisant et encore tout jeune Gary Cooper !
Le début est plutôt accrocheur avec un Buddy qui partagerait son lit avec son cheval Flash si celui-ci ne ronflait pas autant. Lorsque l’œuf au plat et le café disparaissent, il l'accuse purement et simplement de les avoir dérobé, non sans relever que le café est mauvais pour le cheval qui aura bien de la peine à dormir !

L'interaction entre ce grand gaillard et le petit Billy Butts est bien sûr attendrissante. L'action est constante et Buddy manie très bien les revolvers ce qui lui permet d'accéder au poste de shérif de manière amusante.
Né de parents fortunés (son oncle était le fondateur des pastilles contre la toux Luden) Jack Luden a finalement une bien triste vie. Après être devenu accro à l’héroïne, il prit de plus la mauvaise habitude de faire des chèques en bois. Emprisonné à Saint Quentin, il mourra d'une crise cardiaque après neuf mois, à l'âge de 49 ans en 1951. Dommage.

Betty Jewel a très peu tourné et Billy Butts a eu une jolie carrière cinématographique tant qu'il était enfant.
Nul besoin de vous parler de Gary Cooper que tout le monde aime et apprécie !

 


Si vous voulez vous faire plaisir en visionnant de belles photos de Gary Cooper dans ce film et autres allez faire un tour sur http://garycooperscrapbook.proboards.com

lundi 9 juillet 2012

Are Parents People? - Malcolm St. Clair - 1925



Betty Bronson ...
Lita Hazlitt
Florence Vidor ...
Mrs. Hazlitt
Adolphe Menjou ...
Mr. Hazlitt
George Beranger ...
Maurice Mansfield
Lawrence Gray ...
Dr. Dacer
Mary Beth Milford ...
Aurella Wilton
Emily Fitzroy ...
Margaret
William Courtright ...
Freebody

60 minutes

Chez des gens aisés, sous le regard navré d'un couple de domestiques, Madame (Vidor) et Monsieur Hazlitt font chacun faire leurs bagages sans se parler. Plus tard chacun évite soigneusement l'autre mais les deux se retrouvent face à face à table. Leur fille Lita (Bronson) quitte son pensionnat revient à la maison à l'appel de sa mère car les deux époux souhaitent lui annoncer leur divorce. Lita ne peut choisir entre sa mère et son père qu'elle aime tous deux et pleure beaucoup.
De retour à Eldridge, le pensionnat pour jeunes filles tenu strictement par la directrice (Fitzroy), Lita se procure un livre sur le divorce dans lequel elle lit que les parents oublient souvent leurs dissensions lorsqu'un problème survient concernant leurs enfants. A côté d'elle sa compagne de chambre, Aurella, écrit à un célèbre acteur nommé Maurice Mansfield qu'elle admire et auquel elle demande de faire un bout d'essai. Les deux jeunes filles cachent bien sûr ces activités qui ne sont pas autorisées par la direction. 
Plus tard à la leçon de gymnastique, une jeune fille un peu corpulente perd l'équilibre et bouscule Aurella qui se retrouve alitée aux bons soins du séduisant docteur Dacer (Gray). Celui-ci remonte le moral à Lita qui est toujours aussi perturbée par le divorce maintenant prononcé de ses parents. A la demande d'Aurella, elle cache sa correspondance avec l'acteur dans son tiroir.
Malheureusement l'une des maîtresses trouve les photos et la lettre d'Aurella et cela conduit à l'expulsion de Lita qu'ils croient coupable. Celle-ci qui ignore encore ce fait est ramenée à la maison par le docteur qui ne semble pas indifférent. Les parents sont catastrophés par ce qui arrive à leur fille. Ils croient comprendre que Maurice Mansfield à quelque chose à voir avec Lita et le convoquent ....

L. Gray, F. Vidor, M. St.Clair, B. Bronson, A. Menjou


Il est finalement encore bien d’actualité ce film qui joue la carte de la caricature. Les comportements sont bien décrits. Le couple ne se parle plus. Chaque parole est mal prise. Monsieur est maladroit, Madame parle trop, bref, ils n'en peuvent plus. Chacun tente d'attirer la jeune fille de son côté. Lorsque leur fille Lita semble avoir des problèmes, le couple se retrouve pour faire face.
Beaucoup de scènes sont plutôt amusantes car la manière de présenter les protagonistes est plutôt légère. La directrice du pensionnat jouée par Emily Fitzroy est parfaite, juste coincée et pincée à souhait. Pourtant elle se permet une ombre de sourire lorsque Monsieur Hazlitt casse un vase dans la salle d'attente. Elle demande alors presque gentiment s'il s'agit d'une maladresse ?
La scène de l'acteur imbu de lui-même est excellente. Encore imbibé dans un rôle ou carrément entre deux rôles, George Beranger s'en donne à coeur joie et mime des scènes qui n'en finissent pas sous le regard plutôt ennuyé de Madame Hazlitt.
Adolphe Menjou et Florence Vidor sont toujours distingués, quoi qu'il arrive. Leur tenues sont magnifiques, les vêtements portés par Florence Vidor superbes. Quant à Lawrence Gray il est charmant. On comprend qu'il soit fâché en découvrant que sa réputation va en prendre un coup.
Betty Bronson a tout du charmant petit lutin. Pas étonnant qu'elle ait été choisie juste une année précédente pour tenir le rôle de Peter Pan dans le film du même nom d'Herbert Brenon.
Le final arrive à émouvoir brièvement, après 60 minutes qui passent vite.


F. Vidor avec George Beranger

samedi 7 juillet 2012

Galloping On - Richard Thorpe - 1925




Hal Taliaferro ...
Wally Moore (as Wally Wales)
Jessie Cruzon ...
Helen Jenkins (as Miss Jessie Cruzon)
Louise Lester ...
Mrs. Moore - Wally's Mother
Slim Whitaker ...
Jack Bowers (as Charles Whitaker)
Richard Belfield ...
Banker Brown
Lawrence Underwood ...
Sheriff Jenkins


51 minutes

Wally Moore (Wales) sort de prison après deux ans passés à l'ombre. Sur le quai de la gare de la petite ville qui l'a vu grandir, sa mère (Lester) l'attend. Alors que tous deux se rendent à la maison sous les yeux suspicieux de nombreux citoyens dont ceux de Jack Bowers (Whitaker) l'homme qui a commis le vol dont a été accusé Wally avec la complicité du banquier Brown. Alors qu'ils traversent la petite ville, les chevaux du char de la petite fille du banquier s'emballent. Wally bondit prestement sur un cheval et rattrape la petite fille juste avant que la carriole ne se renverse. Le banquier les rejoint en voiture et promet d'aider Wally si besoin est.
Arrivé à la maison, Wally apprend par sa mère que leur ranch familial a été saisi par la banque qui n'a pas renouvelé l'hypothèque sous prétexte que Wally était en prison. La mère avait contracté une dette pour pouvoir nourrir le bétail qui a été par la suite volé. Les voleurs n'ont jamais été retrouvés par le shérif.

Mrs Moore vit maintenant dans une petite cabane en bordure de ville. Sa seule amie est la fille du shérif, Helen (Cruzon) qui lui fait des visites amicales. Helen est bien contente de retrouver Wally qui de son coté n'est pas indifférent aux charmes de la jeune fille. 
Un jour Helen est importunée par Jack Bowers qui voudrait qu'elle accepte, de force, son invitation à danser avec lui. Helen lui résiste et Wally vient à sa rescousse. Une violente bagarre commence et le shérif met Wally à l'ombre. Sous un fallacieux prétexte le shérif et ses hommes sont éloignés tandis que quelques hommes dévalisent la banque ...


le 5e film de Wally Wales, ou Floyd ou Hal Taliaferro. Un western mi urbain mi rural.
Il est très intéressant de voir les décors de ville de l'époque, les poteaux électriques, les maisons, les premières voitures qui cohabitent avec les chevaux. Tout ceci crée une ambiance très particulière et donne une authenticité indéniable.
Wally Wales est mignon tout plein et se montre touchant dans les scènes où il retrouve sa mère. Le final, plein d'action, est amusant.
Est-ce Wally Wales lui-même qui effectue un triple saut périlleux pour échapper à un agresseur ? Impressionnant !

vendredi 6 juillet 2012

Fangs of Fate - Horace B. Carpenter - 1925



Bill Patton ...
Bob Haynes (as William 'Bill' Patton)
Dorothy Donald ...
Azalia Bolton
Ivor McFadden ...
Dan Dodo Briggs (the sheriff)
Beatrice Allen ...
Azalia's Mother
William Bertram ...
Judge Harcourt
Merrill McCormick ...
'Red Mack' (the renegade)
Karl Silvera ...
Lew Sontag (as Carl Silvera)
 
environ 60 minutes

Des bandits campent non loin d'une petite ville et attendant les ordres de leur chef. Cette région ne connait aucun homme de loi car il ne s'y passe jamais rien. Mais un jour apparait un homme venu demander de l'aide car des bêtes ont été volées et un homme abattu par des hors-la-loi. Sous les yeux d'un bon à rien local Bob Haynes (Patton) le Juge décide de nommer son ami Dodo, un homme d'une certaine corpulence, comme shérif. Peu après un homme s'en prend à lui et insulte Azalia (Donald) la belle du village dont Bob est secrètement amoureux. Bob assène donc une volée de coups au vaurien mal élevé et Dodo espère le nommer adjoint shérif à ses côtés. Contrairement à toute attente, Bob grimace d'un air absent que ce serait le comble. 
Plus tard Bob retrouve la bande des bandits et on apprend qu'il est en fait leur chef. Son intention est de venger l'un de ses amis abattu et ses instructions sont clairs, par de vol et pas de meurtre. Il menace de se mettre du côté de la loi et de pourchasser quiconque enfreindra ses ordres.
Malheureusement l'un de ses hommes ne l'entend pas de cette oreille et monte un coup pour dérober une somme d'argent. Dans l'opération un homme est à nouveau tué et Bob décide d'accepter le poste de shérif adjoint ...

... ce n'est pas tiré de Fangs of Fate ...

Encore un chouette petit film sans prétention avec Bill Patton. Dans celui-ci il montre un regard particulièrement déterminé lorsqu'il s'agit de donner des ordres et très vigoureux pour donner une magistrale correction à l'homme qui manque de respect à la belle. L'attrait du film réside en outre dans le fait que Bob a ses démons et qu'il a des visions. Par deux fois il a l'air de se perdre dans des pensées qui ont l'air de le faire souffrir. Dans l'une, alors qu'il regarde une scène pleine de douceur montrant Azalia et sa maman dans les bras l'une de l'autre, il relève que la scène est angélique puis bascule dans une vision d'enfer...
Son cheval, ici nommé Twinkle, est toujours considéré comme un partenaire et jamais Bill ne manque de lui faire une petite tape.
Bill Patton campe un homme torturé et Dorothy Donald est une très jolie femme. Les rôles de support sont bien choisis, le final est sympathique. Le tout fait passer un agréable moment.

jeudi 5 juillet 2012

Cruise of the Jasper B (The) - James W. Horne - 1926



Rod La Rocque ...
Jerry Cleggett
Mildred Harris ...
Agatha Fairhaven
Snitz Edwards ...
Reginald Maltravers
Jack Ackroyd ...
Wiggins
Otto Lederer ...
Auctioneer
James T. Mack ...
Assistant Auctioneer (as James Mack)


60 minutes

En 1725 à bord d'un vaisseau pirate, le Jasper B. L'équipage se bat pour une jeune beauté espagnole et l'un des hommes, Jeremiah Cleggett (La Rocque) roule des mécaniques pour les beaux yeux de la belle et poignarde le capitaine.

Selon la tradition, tous les Cleggett devront se marier à l'âge de 25 ans sur le Jasper B sinon ils perdront leur fortune. C'est ce qui arrive justement à son descendant, Jeremiah Cleggett le 8e (La Rocque),  le jour de son 25e anniversaire. Son valet Wiggins (Ackroyd) le prévient qu'une vente aux enchères a lieu le jour même dans la maison des Cleggett : en effet tous les meubles disparaissent un à un.

Un peu plus loin dans la rue, Agatha Fairhaven (Harris) apprend par un testament qui se colle dans son dos alors qu'elle prend son bain qu'elle hérite de son oncle. Malheureusement, Reginald Maltravers (Edwards) voit d'un très mauvais œil la fortune lui échapper, lui à qui son frère a légué 30 centimes ! Il parvient à détruire le testament mais se rend compte qu'il s'est imprimé dans le dos de la jolie Agatha qu'il poursuit avec une éponge pour effacer toute trace de ce testament qui ne l'arrange pas.

Agatha se réfugie dans la maison de Jerry qui échappe de justesse à une foule de dames très intéressées par le jeune homme qui ne porte qu'un tout petit linge autour de la taille. Tout de suite il comprend qu'Agatha est la femme de sa vie et demande à son valet Wiggins de la faire attendre dans la pièce. Mais Reginald parvient à retrouver Agatha qui s'enferme dans une armoire. Les deux hommes se chamaillent jusqu'à ce que Reginald fasse le mort et s'étende dans une caisse en bois. Peu après Jerry revient, porteur des anciens vêtements de pirate de son aïeul ...


Une histoire complétement disjonctée. On débute avec un Rod La Rocque très déshabillé qui fait de grands gestes et des gros yeux dans une ambiance théâtrale où tout semble exagéré. Le rythme s'accélère, Rod La Rocque est encore plus déshabillé qu'au début, Mildred Harris, une charmante blonde légèrement vêtue, tous les deux se plaisent immédiatement et roucoulent dans les bras l'un de l'autre pendant que le valet Wiggins tente de contrer les attaques de Reginald, joué par l'hilarant Snitz Edwards. 
Les situations cocasses s'enchainent toujours plus vite, on finit joyeusement dans l'absurdité la plus totale. Suite au vol d'une caisse en bois identique à celle contenant Reginald mais cachant une tapisserie précieuse, l'armée entre en scène dans un déferlement d'hommes, de machines, d'armes, d'avions, de bateaux... Je n'en dis pas davantage pour ne pas gâcher la surprise. Un film drôle plein d'imagination et vraiment complétement disjoncté.


mercredi 4 juillet 2012

Last Chance (The) - Horace B. Carpenter - 1926



Bill Patton ...
Bill Dexter (as Wm.'Bill' Patton)
Dorothy Donald ...
Miss Stubbins
Merrill McCormick ...
Black Bart
Harry O'Connor ...
Bill Stubbins (as Harry O'Conner)
Walter Patton ...
Postmaster
Theodore Henderson ...
Sheriff
Walter Blunt ...
Pete Walcom

52 minutes

Dans un patelin bien tranquille et perdu de l'Ouest. Bill Stubbins embarque une passagère, un homme de la Wells Fargo et la paie de la mine proche. Mais en route il se fait attaquer par la bande de Black Bart qui le garde comme otage. Toute la scène est suivie de loin par un mystérieux cowboy habillé d'une veste à carreaux et de wooly chaps qui semble bien être un pied tendre (Patton). A l'entendre son rêve le plus cher serait de devenir un outlaw. Il décide donc de rejoindre la bande de Black Bart où sa maladresse fait se tordre de rire les bandits. Toutefois il obtient une certaine estime de Black Bart en cassant la figure à l'un des hommes. Accepté par la bande il est envoyé comme guetteur au sommet de la montagne où il aperoit une jeune fille en détresse qui n'est autre que la fille de Stubbins venue à la rescousse de son père après que l'homme de la Wells Fargo caché sous le chariot ait donné l'alerte. Notre homme, tout sourire amène la jeune fille au camp mais s'arrange par divers stratagèmes prouvant sa maladresse à l'écarter du vilain Bart ...


Bill Patton a un je ne sais quoi d'étonnant. Pendant tout le début du film j'ai hésité en me demandant s'il faisait vraiment semblant d'être maladroit ou s'il était vraiment l'andouille qu'il semblait être. Évidemment je ne voyais pas où le scenario allait nous mener non plus tout en me doutant quand même un peu de la fin. Bref, j'ai pris plaisir à suivre ce film étonnant. De nombreux gros plans cernent les caractères qui vous semblent du coup forcément intéressants. Bill Patton est très attachant, sa personnalité est tout à fait hors normes, on comprend que son talent comique qui bien que spécial soit souvent mentionné. Dans tous ses films il a une caresse particulière pour son cheval, ici nommé Buster. Maigrichon et le visage très émacié, ses yeux très clairs ressortent fortement. Il retrouve une partenaire que l'on peut voir souvent dans les films d'Horace B. Carpenter, la jolie Dorothy Donald. Un film sympathique si vous aimez les westerns muets.

Titres français (incomplet)

Admirable Crichton (L') Aigle des Mers (L') Ailes Brisées (Les) amant éternel (L') Amour de Jeanne Ney (L') Après la pluie le beau temps Arche de Noé (L') Asphalte Au bout du monde Au Service de la loi Aurore (L') Avalanche (L') Baiser (Le) Barbara fille du désert Bardelys le magnifique Bateau ivre (Le) Belle ténébreuse (La) Bessie à Broadway Bête enchaînée (La) Bon petit diable (Le) Bru (La) C'est la Vie Caravane vers l'ouest Casaque verte (La) Ce n'est qu'un au revoir Cendres de vengeance Chanson païenne Chapeau de New York (Le) Charrette fantôme (La) Chasseurs de baleines (Les) Chasseurs de salut (Les) Club des trois (Le) Coeur de l'humanité (Le) Coeur Fidèle Coeur nous trompe (Le) Coeurs du monde Comte de Monte Cristo (Le) Cottage enchanté (Le) Crainquebille Crépuscule de Gloire Cuirassé Potemkine (Le) Dame de pique (La) Damnés de l'océan (Les) Dans la tourmente Dans la ville endormie Danse Rouge Dernier avertissement (Le) Dernier des Don Farrel (Le) Dernier des Mohicans (Le) Déshérités de la vie (Les) Désordre et Génie Deux orphelines (Les) Diable au Corps (Le) Divine (La) Dix Commandements (Les) Droit au bonheur (Le) Droit d'aimer (Le) Droit d'asile (Le) Empreinte du passé (L') Enchantement Enigme (L') Ensorceleuse (L') Escaliers de service Et puis ça va Eternel problème (L') Etoiles de la gloire (Les) Etudiant de Prague (Le) Eventail de Lady Windermere (L') Expiation Femme au corbeau (La) Fiancées en folie (Les) Figurant (Le) Fils d'Amiral Fils du Sheik (Le) Fleur d'amour (La) Forfaiture Foule (La) Frères Brigands (Les) Grande Parade (La) Heure suprême (L') Homme aux yeux clairs (L') Homme du large (L') Homme que j'ai tué (L') Homme qui rit (L') Huit jours de bonheur Idylle dans la tourmente (UNe) Île du Salut (l') Illusion perdue (L') Indésirable (L') Infidèle (L') Insoumise (L') Instinct qui veille (L') Interférences Intrépide amoureux (L') Jaguar de la Sierra (Le) Jardin du plaisir (Le) Jardinier (Le) Jeune Rajah (Le) Jim le Harponneur Journal d'une fille perdue (Le) Justicier (Le) Lâche (Un) Larmes de clown Lettre écarlate (La) Lien brisé (Le) Loi des montagnes (La) Loulou Lys brisé (Le) Maître à bord (Le) Mariage mouvementé (Un) Mauvaise brebis (La) Mécano de la Général (Le) Monte là-d'ssus Moran du Lady Letty Mystérieux X (Le) Nuits de Chicago (Les) Oiseau noir (L') Opérateur (L') Page folle (Une) Palais de la chaussure Pinkus (Le) Parias de la vie Patrie (Sa) Père Serge (Le) Phalène Blanche (La) Piste de 98 (La) Portes de l'enfer (Les) Quatre Fils (Les) Rail (Le) Rançon d'un trône (La) Rapaces (Les) Rédemption de Rio Jim (La) Repentir (Le) Réprouvé (Le) Réquisitoire Révélation Révoltés (Les) Riche famille (Une) Rictus de Satan (Le) Ris donc paillasse Rose blanche (La) Roue de la Fortune (La) Routes en croix Rue des rêves (La) Rue sans joie (La) Sa majesté la femme Satan Secrétaire particulière (La) Secrets Serment de Rio Jim (Le) Sexes enchaînés Signal de feu (Le) Sirène du Pacifique (La) Soif de vivre (La) Solitude Sorcellerie à travers les âges (La) Sportif par Amour Tais-toi mon coeur Talisman de Grand-mère (le) Tempête Tentatrice (La) Tigresse royale (la) Tombeau des amants (Le) Tricheuse Trois âges (Les) Trois lumières (Les) Veilleur de rail (Le) Vengeance de Jim (La) Vierge mariée (La) Vikings (Les) Visages d'enfants Vive la France! Vive le sport! Voleuse (La) Volonté du mort (La)

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