Bienvenue !

BIENVENUE ET MERCI POUR VOTRE VISITE !
Ce blog se propose de faire découvrir quelques films muets
moins connus depuis les débuts du cinéma jusqu'en 1930 environ (à ce jour plus de 1'000 films, serials et shorts ...) ainsi que quelques films sonores. Le but était de lister 1'000 films incluant un descriptif ainsi qu'un commentaire écrit sans prétention. C'est chose faite depuis la fin janvier 2022 !

Déclencheur de ce blog, le premier message daté du 09.06.2010 :
Lazybones


Retrouvez-nous sur FB, ou suivez le flux RSS de ce blog en cliquant sur les icônes à votre droite ! Follow us on FB or get the feed!


Rechercher dans ce blog

Archives du blog

mardi 12 novembre 2013

The Lady of the Lake - James A. Fitzpatrick - 1928



45 minutes environ
d'après le poème de Sir Walter Scott

La fille de Douglas, Helen, cherche son père Douglas, le rival du roi Jacques V, qui  se cache dans les Highlands. Elle rencontre un étranger nommé James FitzJames qu'elle emmène auprès des siens. Il est alors fait prisonnier par les hommes du clan de Roderick Dhu un fervent partisan de Douglas. Voyant que FitzJames est en danger d'être tué, Helen le libère et l'emmène en barque au loin. FitzJames lui remet alors pour la remercier une bague qui devrait lui donner la protection du Roi.
Roderick aimerait obtenir la main de Helen mais celle-ci est amoureuse de Graeme, un jeune chef des Highlands. 
De son côté FitzJames rencontre Roderick qui lui offre l'hospitalité pour une nuit dans son camps malgré leur rivalité ...

Le dialogue est tiré du poème de Sir Walter Scott ce qui aurait pu donner un souffle différent à cette histoire traitée de façon assez ennuyeuse. Malgré l'anglais moderne naissant (Early Modern English) on arrive à suivre ce film assez court.
Les paysages sont assez jolis et les costumes paraissent authentiques, pour le reste on se demande si c'est la mise en scène qui est mauvaise ou les acteurs ? Percy Marmont se montre maigrichon et pincé, Roderick alias Lawson Butt aurait mérité un peu plus de place, Graeme n'inspire pas spécialement de l'intérêt non plus. Seule Benita Hume, qui a un petit air d'Olivia de Haviland, semble plutôt à l'aise.

On trouve ce film chez Oldies, édité par Alpha Home Entertainment avec la qualité habituelle à cette édition, c'est-à-dire plutôt faible.


Plus de détails sur ce poème sur Wikipedia.


Pour terminer un portait de cet acteur peu connu, Lawson Butt (il porte une grosse barbe dans le film !)

Percy Marmont ...
James FitzJames
Benita Hume ...
The Lady of the Lake
Lawson Butt ...
Roderick Dhu
James Carew ...
Lord Moray
Haddon Mason ...
Malcolm Graeme
Hedda Bartlett ...
Margaret
Leo Dryden ...
Allan Bayne
Sara Francis ...
Blanche of Devon
James Douglas ...
Douglas

vendredi 8 novembre 2013

A Stolen Life - Curtis Bernhardt - 1946




Bette Davis ...
Kate Bosworth / Patricia Bosworth
Glenn Ford ...
Bill Emerson
Dane Clark ...
Karnock
Walter Brennan ...
Eben Folger
Charles Ruggles ...
Freddie Linley (as Charlie Ruggles)
Bruce Bennett ...
Jack R. Talbot
Peggy Knudsen ...
Diedre
Esther Dale ...
Mrs. Johnson
Clara Blandick ...
Martha
Joan Winfield ...
Lucy

109 minutes

Titre français : La voleuse

Kate Bosworth rate le ferry qui devait l'emmener sur une île près de Cape Cod. Comme on lui indique un canot qui va s'y rendre elle insiste auprès de son pilote afin d'être prise comme passagère. Le pilote, Bill Emerson se montre tout d'abord très réticent mais finit par l'accepter devant son insistance.
Durant le trajet tous deux font connaissance et Kate esquisse même le portrait de Bill. A l'arrivée dans l'île Eben Folger les accueille à leur descente de canot. Eben est l'homme avec lequel Bill travaille dans un phare non loin et qui lui adresse des reproches pour avoir pris un passager. Mais Bill est plutôt ravi d'avoir fait la connaissance de la délicate et naturelle Kate. Le lendemain, celle-ci décide de se rendre à la voile au phare. Eben tente de lui en interdire l'accès mais Kate a plus d'un tour dans son sac pour se faire accepter par le vieil homme elle n'hésite pas à faire l'acquisition d'un bateau en bouteille convoité par Eben en échange de quelques heures par jour de pose pour le peindre et il finit par accepter la proposition.
Un jour de brouillard la timide Kate est forcée de rester dans le phare et avoue à Bill avoir trouvé ce prétexte pour le retrouver. Celui-ci est heureux et se confie à elle avant de lui montrer ses endroits préférés qu'il aimerait la voir peindre. Tous deux ont rendez-vous le lendemain pour manger ensemble mais alors que Bill l'attend sur le quai il aperçoit la soeur jumelle de Kate, Patricia, qu'il prend pour Kate et interpelle. Patricia bondit sur l'occasion de se faire passer pour Kate et accepte de manger avec lui avant de l'emmener à la maison où elle se montre amusée et pleine d'assurance. Lorsque Bill lui avoue qu'elle est bien gentille mais que le "glaçage" du gâteau n'est pas suffisant, Patricia contre attaque en l'embrassant devant les yeux de Kate qui revient à la maison faute d'avoir pu trouver Bill. Bill ne prend pas trop au sérieux la situation alors que Kate est profondément blessée.
Le lendemain soir la sophistiquée Patricia se trouve justement à une soirée folklorique où Bill emmène Kate. Elle s'impose sans difficulté au jeune homme qui en oublie la pauvre Kate qui n'a dès lors plus aucune chance d'attirer son attention.
Bill finit par épouser Patricia et tous deux s'en vont vivre à Boston, où vit aussi Kate qui se remet à peindre de plus belle. Le soir du vernissage de son exposition elle fait la connaissance de Karnock, un peintre talentueux sans le sou qui profite du vernissage pour se mettre des canapés sous la dent. Amusée Kate le suit chez lui et finit, devant son talent, par l'inviter dans son atelier afin qu'il lui donne des cours de peinture.
Kate se montre désireuse d'apprendre et Karnock très direct et plutôt rude ne la ménage pas. Il semble s'attacher à sa façon à Kate mais celle-ci est toujours éprise de Bill ...


Je ne résiste pas à parler de ce film, excellent jusque vers la fin qui plombe totalement le film. Kate se montre attachante et on comprend mal que Bill s'intéresse à sa soeur beaucoup plus sophistiquée. Bien sûr il explique son intérêt par le "glaçage" du gateau que Kate n'aurait pas. Difficile de le croire alors qu'il se montre au début du film comme un homme épris d'indépendance et de solitude qui préfère travailler dans cette région éculée plutôt qu'accepter un poste qui lui apporte un salaire trois fois plus important proposé par l'un de ses anciens camarade d'étude.

Toutefois cela ne pose pas trop de problème au spectateur qui suit l'histoire de cette soeur jumelle évincée par sa propre soeur qui lui vole l'homme qu'elle aime avec un immense intérêt. 7
Les choses deviennent palpitantes lors que Patricia meurt durant une tempête en se noyant près du phare qui a permit le rapprochement entre Bill et Kate. Rescapée, Kate qui tient l'alliance de Patricia est prise pour elle. Dans le brouillard dans lequel elle se trouve elle ne dément pas sa nouvelle identité et finit par prendre la place de sa soeur pour découvrir que Patricia trompait Bill avec un certain Talbot et que leur vie de couple battait de l'aile. Au lieu de comprendre alors la futilité de ce couple elle persiste à pleurer l'homme qu'elle aime et tente de se rapprocher, avec toutes les maladresses apportées par sa méconnaissance de sa soeur.
Le spectateur se demande alors avec une certaine inquiétude et avec raison comment va être abordée la fin. Et là malheureusement le film perd tout intérêt en plongeant dans la guimauve.
Le peintre Karnock disparait purement et simplement alors qu'il aurait eu tellement à apporter à Kate pour l'aider à développer ses potentiels. Non celle-ci finit par retrouver Bill et on comprend que ce couple ne rencontrera jamais un bonheur durable puisqu'aucune interaction ne permettra plus à Kate de prendre sa propre vie entre ses mains.
Pourtant le scénario aurait pu tenir en haleine jusqu'au bout. On aurait pu imaginer que Kate peigne le fameux paysage qui plaisait tant à Bill et que celui-ci aurait compris alors la finesse de l'esprit de la jeune femme.  En plus Kate aurait pu s'intéresser à Karnock, grâce à ce rôle déclencheur ce qui aurait fait comprendre à Bill sa grande erreur en épousant sa soeur futile ? Bref, ce n'est pas les idées qui manquent, bref les deux hommes auraient pu valoriser Kate ce qui lui aurait permis de prendre confiance en elle mais malheureusement ce créneau n'était pas au programme.

Bette Davis est magnifique comme toujours. Elle joue trois rôles, la timide, gentille et sensible Kate, Patricia la sophistiquée sûre de son pouvoir sur les hommes et Kate jouant Patricia avec une aisance certaine. Glenn Ford tout mignon parait presque palot face au toujours intense et tendu Dane Clark.
Cerises sur le gâteau, Walter Brennan très naturel dans ce rôle de marin un peu rude, Charles Ruggles dans le rôle du cousin prévenant et sympathique et Bruce Bennett dans celui de l'amant éconduit.

Alors qu'il croit parler à Kate Bill lui annonce qu'il ne souhaite pas trop s'engager dans leur relation, arguant qu'un homme s'intéresse forcément aussi beaucoup au "frost" ou glaçage du gâteau. Même si l'image est bien choisie, j'ose espérer que certains hommes s'intéressent aussi au gateau sous le glaçage, sachant que si un glaçage en jette plein les yeux il se mange rapidement alors qu'on peut savourer longtemps le gâteau ! ;-)





mercredi 6 novembre 2013

Adam's Rib - Cecil B. DeMille - 1923


Milton Sills ...
Michael Ramsay
Elliott Dexter ...
Prof. Nathan Reade
Theodore Kosloff ...
Jaromir XIII - Deposed King of Morania
Anna Q. Nilsson ...
Mrs. Michael Ramsay
Pauline Garon ...
Mathilda Ramsay
Julia Faye ...
The Mischievous One
Clarence Geldart ...
James Kilkenna
Robert Brower ...
Hugo Kermaier
Forrest Robinson ...
Kramer
Gino Corrado ...
Lt. Braschek
Wedgwood Nowell ...
Minister's Secretary
Clarence Burton ...
Cave Man



102 minutes
Titre français : La rançon d'un trône

Michael Ramsey est un business man très occupé à surveiller le cours du blé qui la rendu très riche. Le jour du XIXe anniversaire de leur mariage, sa femme Marian reçoit la visite de Jaromir, un homme qui lui apporte la romance qui lui manque tant tandis que son mari semble avoir oublié ce jour très important pour elle. Jaromir veut l'épouser et lui prouve son amour. 
Toutefois Michael prend conscience de la date du jour et s'en va retrouver sa femme qu'il trouve dans les bras de Jaromir. Alors qu'il va en venir aux mains, le serviteur de la maison reconnait dans le rival le roi exilé de Moronia, Jaromir XIII, chassé de son pays par la révolution. Avant son départ il promit de revenir au pays si son peuple avait besoin de lui.
De son côté la fille de Marian et Michael, Mathilda, est très éprise d'un paléontologue zoologiste Nathan Reade qu'elle retrouve dans son musée et qu'elle séduit avec aplomb. Lorsqu'elle apprend que sa mère est prête à tout pour s'enfuir avec Jaromir elle décide de l'en empêcher. De son côté Michael à fort à faire pour contrer le Roi qui obtient tous les regards des femmes enamourées au cours d'une soirée organisée par sa femme. 
Mais très vite Marian décide de quitter son mari et sa fille pour s'enfuir avec l'homme qui lui témoigne tant d'intérêt et Michael va jouer son va-tout : négocier le blé de Moronia à perte et faire remonter le roi sur son trône et l'éloigner de sa femme. Le parcours est semé d'embuches pour Michael et Marian qui risquent le tout pour le tout pour époigner leur femme et mère de Jaromir ...


Un film sérieux traité avec un certain humour au début mais qui finit par basculer dans le drame. Mathilda a jeté son dévolu sur le professeur de paleontologie qui en tombe amoureux. Toutefois ses actes ne correspondent pas à ce que le pauvre homme attendait de l'amour. Durant la soirée Mathilda qui tente d'éloigner Jaromir va ainsi cruellement blesser le coeur du pauvre Nathan en préférant danser avec le roi. 

Les décors sont somptueux et les scènes superbement filmées. Ainsi verra-t-on Mathilda s'asseoir sur un vénérable squelette de stegausorus sous les yeux horrifié du conservateur, semant ainsi la pagaille au sein du musée poussiéreux. La soirée organisée par Marian est très joliment rendue : les danseurs sont couverts d'une pluie de pétales (il me semble), ils ouvrent des ombrelles pour se protéger puis allument des lanternes qu'ils tiennent à bout de bras tandis que l'intensité de la lumière baisse.
Pour nous expliquer que le problème de la confiance et de l'amour est récurrent depuis la nuit des temps, Cecil B. DeMille nous invite à le rejoindre au début de l'humanité où les acteurs grimés de façon simiesque et vêtus de peaux de bête reproduisent la scène à la façon de l'époque. Ainsi Elliott Dexter deviendra un fabricant d'arc, Anna Q. Nilsen créera des poteries à base d'osier, et le "serpent" détournant la gentille femme au foyer se montrera sous les traits d'un joueur de flûte.

Bref on passe un bon moment, comme toujours les déboires matrimoniaux vécues par les autres apportent toujours de l'eau au moulin aux vies des couples vivant de nos jours. Bien sûr les temps changent mais dans le fond les problèmes soulevés restent toujours autant d'actualité, ou bien ?

On trouve le film chez Grapevine video, l'image est bonne.





jeudi 31 octobre 2013

Heimkehr - Joe May - 1928


Lars Hanson ...
Richard
Dita Parlo ...
Anna
Gustav Fröhlich ...
Karl


76 minutes (Grapevine Video)
Titre anglais : Homecoming


En 1917, deux prisonniers de guerre allemands vivent isolés en Siberie où ils officient en tant que passeurs de bac depuis près de deux ans. Aucun moyen de s'évader dans ces vastes plaines et les deux hommes s'acquittent de leur travail avec plus ou moins de fatalisme. Richard ne parle que de Anna, la femme qu'il aime et qui l'attend, à tel point que Karl sait tout de sa personne et de l'appartement qu'elle occupe en Allemagne. Un jour Richard fait traverser un groupe de prisonniers en partance pour les mines de plomb et retrouve une vieille connaissance qui lui avoue avoir été rattrapé alors qu'il s'en retournait chez lui. C'est le choc pour Richard pour qui la vie est insupportable et qui décide de s’enfuir aussi. Karl décide de l'accompagner et les deux hommes s'en vont à travers les grands espace de la Sibérie. Richard ne tarde pas à s'effondrer et Karl le porte quelque temps mais alors qu'il remplit leur gourde d'eau deux militaires emportent Richard inconscient. Karl poursuit seul sa route et finit après des mois de marche par retourner dans son pays où il se rend à l'adresse indiquée par son ami dans l'espoir de l'y retrouver. En fait il fait la connaissance d'Anna qui lui apprend que Richard n'est pas revenu. Comme Karl ne sait o?u dormir elle lui propose de dormir dans une petite pièce attenante. Karl commence à éprouver des sentiments pour Anna mais n'oublie pas son ami Richard, bien qu'aucun signe de vie ne leur soit apporté ...



Un film très lent aux images très belles. L'action est très simple et tient en quelques mots, deux amis sont séparés en des temps difficiles, l'un d'eux retrouve la fiancée de l'autre et s'en éprend. La fiancée de son côté n'est pas indifférente à ce nouvel homme dans sa vie. Tout le scénario repose sur l'amitié entre les deux hommes. Va-t-elle résister à l'amour que tous deux portent à Anna ?
Malgré les images qui rendent magnifiquement la distance parcourue par Karl à pieds et des scènes de rues qui nous transportent dans le temps, on reste un peu sur sa faim car l'amour de Richard ne semble pas aussi profond qu'il ne le pense lui-même. En effet il semble mettre Anna au cœur de ses ennuis, ayant ainsi pour elle renoncé à travailler sur un bateau, ce que visiblement il aurait fait sinon. Du coup la fin apparait plus comme une mise en place logique puisque la rivalité est sans réel fondement.
C'est le premier film de Dita Parlo.





lundi 28 octobre 2013

Godless Men - Reginald Barker - 1920



Russell Simpson ...
'Black' Pawl
Jim Mason ...
'Red' Pawl (as James Mason)
Helene Chadwick ...
Ruth Lytton
John Bowers ...
Dan Darrin
Alec B. Francis ...
Reverend Sam Poor
Bob Kortman ...
Speiss (as Robert Kortman)
Irene Rich ...
Undetermined Role
Lionel Belmore ...
Undetermined Role

72 minutes


Une goélette commandée par Black Pawl un marin dur assisté de son non moins rude fils Red, fait escale près d'une île du Pacifique afin de refaire le plein d'eau. Deux voyageurs, Ruth Lytton et son protecteur le Révérend Sam Poor demandent le passage jusqu'aux Etats Unis. Le second, Dan Darrin se montre très intéressé par la jeune fille mais Red l'envoie s'occuper du chargement.
Il ne reste qu'à convaincre Black qui refuse tout d'abord mais comme le Révérend se montre prêt à passer ses nuits sur une couchette au milieu des hommes il finit par accepter, d'autant plus que la douceur de Ruth qui ne le craint pas le convainc. A bord Dan déclare sa flamme à Ruth qui ne cache pas son penchant pour lui au grand dam de Red qui compte bien emporter non seulement la jeune fille mais aussi le commandement du bateau. Pour ce faire il monte Spiess, un marin brutal et sans pitié contre son père qu'il considère comme un rival.
Le Révérend finit par faire parler Black qui explique qu'il a perdu toute foi en Dieu après que sa femme les ait abandonné, lui et son fils. Durant toutes ses années Black n'a cherché qu'une vengeance qu'il a finit par obtenir en tuant l'homme qui lui a dérobé sa femme et sa petite fille à naitre; depuis son fils est devenu tout aussi haineux et brutal que lui.
Comme son fils qu'il éloigne de la jeune femme, Black défie le Dieu du missionnaire et s'intéresse lui aussi à Ruth vers laquelle il se sent très attiré. De son côté la jeune fille ressent elle aussi une certaine attraction qu'elle ne s'explique pas envers le vieil homme qui se méprend sur ses propres sentiments en se montrant très empressant jusqu'au moment où il découvre un médaillon qui appartenait à sa femme ...


Helene Chadwick, A.B. Francis, John Bowers, James Mason


La pauvre Ruth est très convoitée, gentiment par Dan, par la force par le père et son fils. On ne saura jamais ce qu'elle a vécu entre le moment où sa mère quitte son mari et le moment où elle embarque pour les Etats-Unis. De même qu'on ne nous explique pas les raisons qui ont poussé la mère à le quitter, même si on sait que c'est pour un autre homme. On comprend assez vite où le film va en venir mais le dénouement qui atteint le sommet lorsque Black poignardé à mort attire son propre fils dans ses bras surprend quand même.
Le père et le fils nous sont présentés de façon claire dés le début. Par contre John Bowers/Dan Darrin n'est pas franchement défini. Qu'importe il est ici charmant mais sert surtout de faire valoir apportant le juste équilibre entre le bien et le mal. Tout le film repose sur les épaules de Russell Simpson et son parcours rédempteur. 
Le tout finit par un crime par amour, j'aime bien l'idée mais est-elle défendable ? En tous cas le Révérend semble très convaincu que Dieu saura comprendre et j'espère qu'il avait raison ! 
Godless Men, les hommes impies étaient un défi pour tout bon missionnaire à cette époque. Le délicat Alec B. Francis s'acquitte de sa tâche avec le savoir faire qu'on lui connait, sans forcer bien sûr car "le coeur finira par parler" comme il le dit si bien.
Bob Kortman est ici encore bien jeune, c'est un plaisir de le voir après l'avoir vu tant de fois dans des rôles de méchants dans de nombreux westerns.

Le film est édité chez Grapevine Video, l'image teintée est remarquablement bonne et le tout est très joliment filmé par Percy Hilburn qui filmera Ben Hur (1925).

Alec B. Francis et Russell Simpson





James Mason


James Mason et Bob Kortman

vendredi 25 octobre 2013

The Headless Horseman - Edward D.Venturini - 1922

 


Will Rogers ...
Ichabod Crane
Lois Meredith ...
Katrina Van Tassel
Ben Hendricks Jr. ...
Abraham Van Brunt ('Brom Bones')
Charles Graham ...
Hans Van Ripper
Mary Foy ...
Dame Martling
Bernard A. Reinold ...
Baltus Van Tassel (as Bernard Reinold)
Downing Clarke ...
Dominie Heckwelder
Jerry Devine ...
Adrian Van Ripper
James Sheridan ...
Jethro Martling (as Sheridan Tansey)
Kay MacCausland ...
Elsa Vanderdonck
Nancy Chase ...
Gretchen


72 minutes
Grapevine Video pour l'édition


D'après une histoire de Washington Irving

Une petite communauté d'origine hollandaise attend son nouveau maitre d'école, Ichabod Crane, un yankee. Certains habitants ont de la peine à accepter qu'il ne soit pas hollandais comme eux.
Dès son arrivée le *schoolteacher" s'interesse de très près à Katrina Van Tassel, la fille du plus riche propriétaire du petit village de Sleepy Hollow mais celle-ci aime Brom, le casse-cou du coin. Jaloux Brom n'aime pas voir Ichabod faire les yeux doux à sa dulcinée, d'autant plus qu'Ichabod est surtout intéressé par la fortune du père Van Tassel.
Très superstitieux les habitants racontent que la région est hantée et les histoires de fantômes foisonnent. Lorsqu'il devient un peu trop envahissant le facétieux Brom fait en sorte de faire croire qu'Ichabod est de mèche avec le diable. Mais alors qu'il était sur le point d'être enduit de goudron et de plumes et jeté hors du village par les habitants outrés Ichabod est sauvé par Van Tassel qui amène la preuve de son innocence par le biais d'un jeune garçon manipulé par Brom le farceur.
Au final Brom devra s'excuser mais trouvera une autre ruse pour éloigner définitivement son rival ...

Une histoire soporifique peu passionnante (c'est presque une lapalissade !). Le scénario est dans le fond très maigre et se résume à trois fois rien. Will Rogers dans la peau d'un type pédant n'est pas très drôle et c'est dommage.
On peut regretter l'absence de développement de fantômes qui auraient pu apporter un peu d'action ou de suspens. 
J'ose croire que l'histoire tournée par Tim Burton en 1999 Sleepy Hollow est plus palpitante !

On trouve ce film chez Grapevine Video, l'image est bonne et la musique est constituée par des extraits musicaux pas mal rabâchés.


mardi 22 octobre 2013

All Night - Paul Powell - 1918



Carmel Myers ...
Elizabeth Lane
Rudolph Valentino ...
Richard Thayer (as Rudolpho di Valentina)
Charles Dorian ...
William Harcourt
Mary Warren ...
Maude Harcourt
William Dyer ...
Bradford
Wadsworth Harris ...
Col. Lane
Jack Hull ...
Butler
Lydia Yeamans Titus ...
Cook

58 minutes
Titre français : Allez vous coucher!

Richard Thayer est amoureux de la fille du Colonnel Lane, Elisabeth mais malheureusement il n'a jamais l'occasion de lui faire part de son amour car elle est très courtisée.
De son côté son ami Harcourt cherche à faire des affaires avec un certain Bradford, un roi du cuivre du Montana. Celui-ci est d'accord de lui avancer un million mais lui écrit qu'il désire le voir dans son foyer avant de décider quoique ce soit.  
Entre temps Maude Harcourt, sa femme, décide de donner un coup de pouce à Richard en invitant Elisabeth à manger. Richard devra débarquer comme par hasard à ce moment là.

Mais Harcourt a hypothéqué tous ses biens. Le personnel de maison surprend cette information et décide de se faire payer en avance. Après l'avoir fait Harcourt les vire tous sans exception. Elisabeth obtient de son père la permission de passer la soirée chez les Harcourt mais doit être rentrée à 11h00.
La soirée débute mal, sans le personnel de maison; les quatre jeunes gens sont encore plus empruntés lorsqu'un télégramme annonçant la venue le soir même de Bradford leur parvient.

Harcourt a alors l'idée de faire passer Elisabeth et Richard pour sa femme et lui-même car ils connaissent mieux la maison et sont donc plus aptes à s'y retrouver pour faire le service. Richard va donc chercher Bradford à la gare. Celui-ci est un homme qui se mèle de tout, ainsi demande-t-il pourquoi le couple n'a pas d'enfants et les pousse à aller se coucher. Récalcitrants tous tentent de contrer le despote qui impose sa loi, par la force s'il le faut, sans compter qu'il fait la cour à la femme de service ! Les choses se compliquent encore lorsque le Colonel fait son apparition et demande à voir sa fille ou Madame Harcourt ...



Amusant film bourré de quiproquos, on passe un bon moment sans se prendre la tête. Valentino est très séduisant, Charles Dorian n'est pas en reste. Cet acteur n'a tourné que 27 films, principalement courts avant de poursuivre sa carrière en tant qu'assistant directeur. Il recevra d'ailleurs l'Oscar de Best assistant Director en 1934.
Carmel Myers a une belle carrière cinématographique débutée en 1915. Peu avant ce film, Paul Powel la dirigera dans un court métrage, A Society Sensation avec Valentino déjà.
Entre 1918 et 1934 Mary Waren ne tournera que dans 23 films.

On trouve ce film chez Grapevine avec un court métrage de Charlie Chaplin tourné en 1916, One a.m.
L'image est bonne et l'accompagnement musical assez standard.
















samedi 19 octobre 2013

Moonrise - Frank Borzage - 1948




Dane Clark ...
Danny Hawkins
Gail Russell ...
Gilly Johnson
Ethel Barrymore ...
Grandma
Allyn Joslyn ...
Sheriff Clem Otis
Rex Ingram ...
Mose
Harry Morgan ...
Billy Scripture (as Henry Morgan)
David Street ...
Ken Williams
Selena Royle ...
Aunt Jessie
Harry Carey Jr. ...
Jimmy Biff
Irving Bacon ...
Judd Jenkins
Lloyd Bridges ...
Jerry Sykes

Le fils du pendu
D'après un roman écrit par Theodore Strauss

90 minutes

Daniel Hawkins n'est qu'un bébé lorsque son père est pendu pour avoir tué un homme. Toute sa jeunesse il subit les tracasseries et la cruauté des autres enfants qui ne manquent pas de lui rappeler qu'il est le fils d'un pendu ce qui provoque de violentes bagarres. Devenu adulte Danny est fermé et mal dans sa peau.
Un soir, non loin du bal champêtre où dansent leurs connaissances, il se retrouve face à face avec l'un de ses anciens camarades de classe, Jerry Sykes, le fils du banquier et l'un de ses plus virulents persécuteurs depuis toujours. Jerry sort avec Gilly Johnson, l'institutrice, et interdit à Danny de danser avec elle. Comme la tension monte, les deux jeunes gens en viennent aux mains. Après un échange de coups qui laissent Danny douloureusement pantelant, Jerry l'agresse en lui demandant si son père a eu le temps de lui décrire ses sensations au bout de la corde et Dan voit rouge. De victime il devient agresseur et se rue sur Jerry qu'il met Ko d'un coup de point mais Jerry se relève et se saisit d'une pierre qu'il assène sur le cou de Dan. Celui-ci devenu furieux et incapable de se contrôler s'empare de la pierre et frappe violemment à la tête Jerry qui succombe à ses coups.
Bien qu'il s'agisse de légitime défense Danny cache le corps dans les marais et retourne au bal où il prend la défense de Billy, un jeune sourd et muet un peu simplet qui lui aussi subit les moqueries des autres jeunes gens. Plus tard Danny danse avec Gilly qu'il embrasse de force. Gilly lui annonce avoir accepté la proposition de mariage de Jerry qui a disparu. Plus tard Dan provoque un accident en ramenant un couple d'amis et Gilly en voiture, malgré les mises en garde des jeunes gens inquiets de le voir rouler si vite. Il s'en tire sans une égratignure et revoit Gilly qui finit par succomber aux rudes avances du jeune homme.
La ville est en émoi car Jerry a disparu. Son père fait venir un détective et le shérif est lui aussi sur l'affaire. Le comportement de Dan devient de plus en plus étrange, mal à l'aise il se réfugie auprès de Mose, un homme de couleur qui élève des chiens dans les marais. 
Peu de temps après le corps de Jerry est découvert, ainsi que le canif que Jerry a égaré alors qu'il trainait le corps ...



L'histoire est extrêmement simple, pourtant elle nous est contée de manière très complexe tout en étant très explicite. Les images explorent le subconscient, ainsi voit-on les jambes des hommes qui accompagnent celles d'un homme mené à l'échafaud, la pendaison est suggérée et on bascule dans une chambre d'enfant dans laquelle un bébé pleure, une ombre de pendu se reflètant sur son lit. L'allusion est claire même s'il ne s'agit que de l'ombre d'une poupée !

Les décors sont plantés : la ville, le marais, la foire, la maison où se réfugie Dan. Les images sont très parlantes et le jeu des images noir et blanc magnifiquement orchestré. Les détails sont extrêmement stylisés et soignés et les symboles précis. Ainsi Jerry est-il vêtu de blanc et Danny de noir, symbole de son exclusion de la bonne société de la petite communauté. Le marais est bien sûr l'image du marasme dans lequel se trouve le pauvre garçon, et en ce sens tout le film se passe de nuit.
Les traumatismes de son enfance enferment Danny dans une espèce de fatalité fortuite. On finit par devenir Danny que l'on comprend partiellement; Mais il semble tellement torturé qu'il devient pour le spectateur presque douloureux à suivre, comme il semble l'être pour ses interlocuteurs dans le film.
Terriblement handicapé par son passé (mais dans le fond c'est l'image de ce père pendu qui le hante) il met mal à l'aise Gilly qu'il aime de façon brusque. A tel point que celle-ci tortille son mouchoir entre ses doigts dans une scène que l'on découvre en gros plan pendant quelques secondes de façon très appuyée.

Danny explore la part d'ombre qui l'habite de façon obsessionnelle. Il ne voit aucune issue. A s'obstiner à vouloir fuir son passé il accélère comme un fou au volant de la voiture, secoue un racoon dans un arbre comme s'il s'agissait de lui-même. Comme le raton laveur il porte un masque aussi.
Pourtant il apparait presque heureux lorsqu'il tient ou regarde avec une certaine tendresse les chiots de Mose. Traqué par la meute il se montre violent avec Daisybelle, la chienne qu'il aime pourtant peu de temps auparavant. De même il manque étrangler Billy le sourd muet qu'il protège pour récupérer son canif. On comprend donc qu'il est capable d'aimer et de détruire de la même manière et bien sûr qu'il en est encore au stade de l'enfance !

C'est un film un peu lent qui sort des sentiers battus. On sent la formidable confiance de Borzage en l'être humain et l'humanité tout court. Les protagonistes évoluant autour du jeune homme torturé, que ce soit Mose ou le shérif, portent à Danny une certaine tendresse et démontrent une grande compréhension. Lui seul se torture et s'enfonce dans ses angoisses alors que les autres le poussent à se rendre afin qu'enfin il puisse renaitre à la vie ... Le spectateur lui-même devient tendu tant l'acteur Dane Clark est lui-même crispé et au bord de la rupture. Borzage réussit le tour de force de nous faire comprendre que ce garçon a besoin d'aide. C'est donc aussi un film intéressant à voir de nos jours puisque les journaux ne manquent pas de nous abreuver d'histoires de ce genre, provoquant au passage une espèce de vindicte populaire sans aucune notion de la personne, de ses actes et du contexte. On est actuellement bien loin de l'humanité démontrée dans ce film et c'est très inquiétant.

Un élément reste toutefois inexpliqué, en effet comment expliquer le changement radical de Gilly qui vient d'accepter la demande en mariage de Jack et qui tourne casaque si facilement ? Le film est donc pour moi davantage lié à un parcours personnel initiatique et non à un film d'amour qui passe dès lors au second plan. Dan est en quête de lumière, ou plutôt se débat dans la nuit (à noter que le titre est très explicite en ce sens). Il va donc renaître et se trouver de nouveaux parents en les personnes du shérif, de Mose et de Gilly. Ceux-ci vont petit à petit le conduire à se rendre et à retrouver son vrai visage comme le dit si bien Gilly.

Et quand même un regret : A la fin de de la scène se passant à la foire, alors que Dan est étendu au sol et que le spectateur devient Dan, le visage des badauds et de Gilly au dessus de lui. J'aurais aimé avoir une petite transition avant de retrouver le jeune homme étendu dans le marais. Il m'a fallu un moment pour passer d'une scène à l'autre.


Pour des raisons budgétaires, Dane Clark est engagé alors qu'il est encore peu connu pour remplacer John Garfield initialement sensé être réalisé par William Wellman. Après des méandres financières compliquées le projet échoit à la Républic qui le confie à Frank Borzage.

Ethel Barrymore apparait dans les dernières minutes du film.


Je suis contente de publier mon 600e message avec un film de Borzage puisque c'est un peu grâce - ou à cause - de lui que j'ai posté mon premier message dans ce blog il y a 3 ans,  Lazybones !




Titres français (incomplet)

Admirable Crichton (L') Aigle des Mers (L') Ailes Brisées (Les) amant éternel (L') Amour de Jeanne Ney (L') Après la pluie le beau temps Arche de Noé (L') Asphalte Au bout du monde Au Service de la loi Aurore (L') Avalanche (L') Baiser (Le) Barbara fille du désert Bardelys le magnifique Bateau ivre (Le) Belle ténébreuse (La) Bessie à Broadway Bête enchaînée (La) Bon petit diable (Le) Bru (La) C'est la Vie Caravane vers l'ouest Casaque verte (La) Ce n'est qu'un au revoir Cendres de vengeance Chanson païenne Chapeau de New York (Le) Charrette fantôme (La) Chasseurs de baleines (Les) Chasseurs de salut (Les) Club des trois (Le) Coeur de l'humanité (Le) Coeur Fidèle Coeur nous trompe (Le) Coeurs du monde Comte de Monte Cristo (Le) Cottage enchanté (Le) Crainquebille Crépuscule de Gloire Cuirassé Potemkine (Le) Dame de pique (La) Damnés de l'océan (Les) Dans la tourmente Dans la ville endormie Danse Rouge Dernier avertissement (Le) Dernier des Don Farrel (Le) Dernier des Mohicans (Le) Déshérités de la vie (Les) Désordre et Génie Deux orphelines (Les) Diable au Corps (Le) Divine (La) Dix Commandements (Les) Droit au bonheur (Le) Droit d'aimer (Le) Droit d'asile (Le) Empreinte du passé (L') Enchantement Enigme (L') Ensorceleuse (L') Escaliers de service Et puis ça va Eternel problème (L') Etoiles de la gloire (Les) Etudiant de Prague (Le) Eventail de Lady Windermere (L') Expiation Femme au corbeau (La) Fiancées en folie (Les) Figurant (Le) Fils d'Amiral Fils du Sheik (Le) Fleur d'amour (La) Forfaiture Foule (La) Frères Brigands (Les) Grande Parade (La) Heure suprême (L') Homme aux yeux clairs (L') Homme du large (L') Homme que j'ai tué (L') Homme qui rit (L') Huit jours de bonheur Idylle dans la tourmente (UNe) Île du Salut (l') Illusion perdue (L') Indésirable (L') Infidèle (L') Insoumise (L') Instinct qui veille (L') Interférences Intrépide amoureux (L') Jaguar de la Sierra (Le) Jardin du plaisir (Le) Jardinier (Le) Jeune Rajah (Le) Jim le Harponneur Journal d'une fille perdue (Le) Justicier (Le) Lâche (Un) Larmes de clown Lettre écarlate (La) Lien brisé (Le) Loi des montagnes (La) Loulou Lys brisé (Le) Maître à bord (Le) Mariage mouvementé (Un) Mauvaise brebis (La) Mécano de la Général (Le) Monte là-d'ssus Moran du Lady Letty Mystérieux X (Le) Nuits de Chicago (Les) Oiseau noir (L') Opérateur (L') Page folle (Une) Palais de la chaussure Pinkus (Le) Parias de la vie Patrie (Sa) Père Serge (Le) Phalène Blanche (La) Piste de 98 (La) Portes de l'enfer (Les) Quatre Fils (Les) Rail (Le) Rançon d'un trône (La) Rapaces (Les) Rédemption de Rio Jim (La) Repentir (Le) Réprouvé (Le) Réquisitoire Révélation Révoltés (Les) Riche famille (Une) Rictus de Satan (Le) Ris donc paillasse Rose blanche (La) Roue de la Fortune (La) Routes en croix Rue des rêves (La) Rue sans joie (La) Sa majesté la femme Satan Secrétaire particulière (La) Secrets Serment de Rio Jim (Le) Sexes enchaînés Signal de feu (Le) Sirène du Pacifique (La) Soif de vivre (La) Solitude Sorcellerie à travers les âges (La) Sportif par Amour Tais-toi mon coeur Talisman de Grand-mère (le) Tempête Tentatrice (La) Tigresse royale (la) Tombeau des amants (Le) Tricheuse Trois âges (Les) Trois lumières (Les) Veilleur de rail (Le) Vengeance de Jim (La) Vierge mariée (La) Vikings (Les) Visages d'enfants Vive la France! Vive le sport! Voleuse (La) Volonté du mort (La)

Articles les plus consultés

Membres