Bienvenue !

BIENVENUE ET MERCI POUR VOTRE VISITE !
Ce blog se propose de faire découvrir quelques films muets
moins connus depuis les débuts du cinéma jusqu'en 1930 environ (à ce jour plus de 1'000 films, serials et shorts ...) ainsi que quelques films sonores. Le but était de lister 1'000 films incluant un descriptif ainsi qu'un commentaire écrit sans prétention. C'est chose faite depuis la fin janvier 2022 !

Déclencheur de ce blog, le premier message daté du 09.06.2010 :
Lazybones


Retrouvez-nous sur FB, ou suivez le flux RSS de ce blog en cliquant sur les icônes à votre droite ! Follow us on FB or get the feed!


Rechercher dans ce blog

Archives du blog

samedi 9 juin 2012

Fighting Legion (The) - Harry Joe Brown - 1930




Ken Maynard ...
Dave Hayes

Tarzan ...
Tarzan, Ken's Horse

Dorothy Dwan ...
Molly Williams

Harry Todd ...
'Dad' Williams

Frank Rice ...
'Cloudy' Jones

Ernie Adams ...
Jack Bowie (as Ernest Adams)

Stanley Blystone ...
Burl Edwards

J.C. Fowler ...
John Blake (as Jack Fowler)

Robert Walker ...
Ranger Tom Dawson (as Bob Walker)

Les Bates ...
'Red' Hook

Slim Whitaker ...
Fred Hook (as Charles Whittaker)

Bill Nestell ...
Ed Hook (as Bill Nestelle)


74 minutes


Dave Hayes (Ken Maynard) et Cloudy Jones (Frank Rice) fuient un ranger. Dans la course poursuite vers le Mexique, son cheval ayant chuté, le ranger reste étendu face dans l'eau. Dave revient sur ses pas et sauve l'homme nommé Tom Dawson qui s'est blessé dans l'accident. Lorsqu'il reprend conscience il s'étonne que les deux hommes l'aient tiré d'affaire puis finalement s'éclipse discrètement en laissant un mot expliquant qu'il indiquera avoir perdu leur trace dans son rapport.  Lors de son départ Tarzan réveille Dave et des coups de feu ne tardent pas à se faire entendre, quelqu'un vient de tirer sur Tom. Les deux amis le rejoignent juste à temps pour qu'il leur tende son étoile de ranger et son portefeuille en leur disant que le coup provient sûrement d'une bande de Bowden sur la piste desquels il se trouvait aussi. Les deux amis se rendent donc à Bowden au bar où les frères Hook ne tardent pas à apparaitre en chantant puis déclenchent une bagarre. Au cours de celle-ci Dave perd l'insigne de ranger et bien sûr il est pris pour Tom Dawson. Maintenant devenu responsable de l'ordre à Bowden, les citoyens de la ville reprennent espoir dans la justice. Mais il se trouve que Jack Bowie, l'assassin de Tom fait son apparition et démasque Dave. Aussitôt la pendaison est agendée mais Dave réussit à s'enfuir. Rejoint par Cloudy les deux hommes se cachent dans une hacienda désaffectée. Bientôt un groupe d'hommes les rejoint pour une réunion secrète et les deux hommes se décident à sortir de l'antre dans lequel ils sont cachés ...



Un film muet très amusant et plutôt axé sur le comique des situations. Le début est prometteur et on s'attend à un bon film mais après l'action du début le scénario s'enlise un peu pour finir par une très belle bagarre. La scène dans le saloon une nuit d'orage où tout le monde fait peur à ce pauvre Jack Bowie vaut son pesant de cacahuètes. Les trois frères Hook sont hilarants, ils prêtent à confusion dès le départ et se montrent terribles. Ken Maynard est tout mignon et rit beaucoup tandis que son compère Frank Rice ouvre de grands yeux ronds. Quant à l’héroïne on la voit finalement très peu ! Tarzan est magnifique comme toujours.
The Fighting Legion c'est bien sûr le corps des Rangers que Dave finira par rejoindre. Un film muet tardif.
Un bon moment sympathique assuré.

vendredi 8 juin 2012

Rush Hour (The) - E. Mason Hopper - 1928



Marie Prevost ...
Margie Dolan
Harrison Ford ...
Dan Morley
Seena Owen ...
Yvonne Dorée
David Butler ...
William Finch
Ward Crane ...
Dunrock
Arthur Hoyt ...
Professor Jones


60 minutes

Dans une pension de famille. Margie (Prevost) ouvre les yeux à la troisième sonnerie de son réveil et se prépare à partir travailler. Dans la chambre d'en face Dan (Ford) donne un dernier coup de cirage aux chaussures de Margie qu'il aide à les enfiler en vitesse. Les deux jeunes gens quittent la maison en trombe pour monter dans le tram qui leur file sous le nez mais qu'ils finissent par rattraper.
Ironie du sort, Margie ne rêve que de voyager et travaille dans une agence de voyages et Dan est clerc dans un drugstore ce qui lui permet d'obtenir de nombreux échantillons gratuits qu'il offre à Margie. Le soir Dan lui montre son carnet d'épargne, bientôt il pourra l'épouser et s'acheter son propre petit drugstore. Margie qui rêvait d'une sortie en amoureux se retrouve avec un échantillon de parfum et pique la mouche. Alors envoyée par son patron sur le Maurevania, un paquebot en partance pour le vieux continent, elle décide de s'y cacher dans une cabine. Un vieux professeur découvre deux pieds dépassant de dessous son lit et appelle un steward qui, pour faire payer son billet à la passagère clandestine, la nomme femme de ménage.
Pendant ce temps, deux escrocs Yvonne (Owen) et Dunrock (Crane) ont repéré une proie qui leur parait facile, William Finch (Butler), un homme riche ayant fait fortune en Oklahoma, mais il se trouve que celui-ci ne s'intéresse pas aux femmes mariées. Les deux voleurs introduisent alors Margie comme la dame de compagnie d'Yvonne et Bill est aussitôt charmé. Arrivés en France tout ce petit monde se rend sur la Riviera pendant que Dan, ayant reçu un mot de Margie lui indiquant son départ pour la France, fait sa valise et se lance à sa recherche.
Un soir alors que la fête bat son plein au Bohemia, Dunrock fait croire que Margie touche une commission sur un faux investissement et Bill se montre prêt à payer pour lui faire plaisir. Mais Margie regrette Dan et Dunrock lui fait du gringue ...


Une bien charmante comédie enlevée et pleine d'humour léger. Marie Prevost (qui venait de tout juste de divorcer de Kenneth Harlan et mourra moins de 10 ans plus tard de malnutrition et d'alcoolisme) s'y montre vive et pleine d'entrain, Harrison Ford semble très amoureux, Seena Owen joue la femme sophistiquée (elle était la première femme de George Walsh). Harrison Ford dont la carrière semblait sans nuage jusque là  ne tournera plus grand'chose et le parlant achèvera sa carrière. J'ai toujours eu un faible pour David Butler qui se montre toujours d'une extrême gentillesse et délicieusement léger. C'est l'un de ses derniers films en tant qu'acteur.

Certaines scènes sont franchement très drôles grâce aux talents comiques de Marie Prevost/Margie qui est de plus très séduisante : elle attrape le mal de mer et ses mimiques vous donnent presque mal au coeur aussi, ou bien elle commande au hasard un plat au restaurant et se retrouve devant des escargots. Bill/David Butler décide alors de tenter l'aventure et goûte un escargot que visiblement il ne peut avaler ...
Le départ est intéressant par l'évocation de la vie des travailleurs de l'époque et les aléas des transports publics dans ces années là ! Une scène très représentative montre les deux amoureux traversant la foule compacte qui prend le ferry matinal. Une scène étonnante : le faux duel entre les deux femmes organisé par des clients éméchés dans le restaurant ...
C'est un film sympathique idéal pour passer un bon moment sans se prendre la tête.

mercredi 6 juin 2012

Fig Leaves - Howard Hawks - 1926


George O'Brien ...
Adam Smith
Olive Borden ...
Eve Smith
Phyllis Haver ...
Alice Atkins
George Beranger ...
Josef André (as André de Beranger)
William Austin ...
André's assistant
Heinie Conklin ...
Eddie McSwiggen
Eulalie Jensen ...
Madame Griswald

70 minutes
Titre français : Sa majesté la femme


Au temps de la Préhistoire, la vie d'un jeune couple, Adam (O'Brien) et Eve (Borden) expérimentent une organisation journalière qui ressemble fort à celle que l'on connait de nos jours. Adam vêtu d'une peau de bête a de la peine à se réveiller malgré son réveil qui fonctionne au sable et à la noix de coco et Eve lui prépare son petit déjeuner. Le distributeur du journal lance la feuille de chou imprimée sur pierre, Adam lit en déjeunant et Eve s'ennuie. Adam manque rater les transports en commun (un tricératops apprivoisé qui tire un char bondé d'utilisateurs, les hommes assis, les femmes debout). Après son départ, Eve entreprend ensuite de faire le ménage.
Alors qu'un serpent monte voir Eve et commence à lui parler, on bascule dans le temps présent avec une voisine nommée Alice (Haver) à la langue de serpent venue tenter Eve en lui faisant miroiter des achats de vêtements pendant qu'Eve croque à pleine dents dans une pomme... Plus tard alors qu'Adam, maintenant plombier travaille avec son aide Eddie (Conklin) Eve manque se faire écraser dans la rue par une voiture. Grâce à cet accident elle devient la muse de Joseph André (Beranger) un grand créateur de mode; mais Adam ne veut pas d'une femme qui travaille et la voisine sème le trouble en donnant des conseils à Eve qui ne visent qu'à tirer profit de la situation  ...



C'est mignon tout plein, le film débute avec une ébauche de femme caricaturée par Eve devant sa garde robe qui se demande bien ce qu'elle va pouvoir se mettre sur le dos en hésitant longuement devant une feuille de vigne (ou de figue pour rester dans le thème) ... Ensuite on reprend les mêmes fonctionnements dans une époque plus moderne, les stéréotypes sont tous utilisés et réutilisés. La partie centrale du film est tournée chez le couturier Joseph André et on a alors droit à un nombre exagéré de plans montrant Olive Borden dans divers accoutrements, ou plutôt créations pour être précise. George O'Brien incarne un homme développant tous les schémas liés à la condition l'homme marié. La voisine excelle dans l'art de manipuler tout le monde et le grand couturier se montre sophistiqué et très efféminé dans ce rôle de grand artiste bourré de tics. Quant à l'employé Eddie, c'est l'incarnation du vieux célibataire qui sait mieux que tout le monde comment traiter une femme !
Ceci dit le film est certainement très intéressant pour quiconque s'intéresse à la mode, les toilettes sont très belles et très classes.
Ce film plutôt sympathique ne restera pas dans les annales.



Les transports en commun de l'époque ...




lundi 4 juin 2012

Where East is East - Tod Browning - 1929



Lon Chaney ...
Tiger Haynes

Lupe Velez ...
Toyo Haynes

Estelle Taylor ...
Mme. de Sylva

Lloyd Hughes ...
Bobby Bailey

Louis Stern ...
Padré

Mrs. Wong Wing ...
Ming


65 minutes

En Asie (Il est écrit au Laos à la frontière du Siam). Tiger Hayes (Chaney) capture des tigres qu'il vend à des cirques. A son retour à Vientiane sa fille Toyo (Velez) se réjouit de son retour car elle a une grande nouvelle à lui apprendre : elle est amoureuse de Bobby (Hugues) le fils d'un propriétaire de cirque pour lequel Tiger a souvent travaillé. Mais Tiger est loin de se montrer enthousiasme, il craint un triste destin pour sa fille qui représente tout pour lui. Un jour Bobby défend Toyo contre un tigre échappé de sa cage et Tiger comprend qu'il peut lui faire confiance. Tout le monde nage dans le bonheur mais Bobby va partir pour un long voyage en compagnie de Tiger pour ramener les tigres à Singapore d'où ils seront expédiés par bateau.
Sur le bateau les emmenant Bobby fait la connaissance d'une femme manipulatrice et envoutante, Madame de Sylva (Taylor). Sous le charme, Bobby devient fou et se surprend à embrasser la belle dont les yeux le fascinent. Il lui raconte qu'il va épouser Toyo et la belle eurasienne le considère déjà comme sa proie. Tiger reconnait une femme diabolique en la personne de Madame de Sylva qui n'est autre que son ex-femme et la mère de Toyo qu'elle a abandonnée encore bébé. Il s'interpose et fait descendre Bobby de force du bateau. Plus tard, les tigres livrés, Bobby décide de ne pas poursuivre son périple et revient à Vientiane en compagnie de Tiger. Toyo les accueille un peu changée, elle porte des habits occidentaux et se réjouit de leur faire la surprise de sa mère venue soit disant dès l'annonce de son mariage. Celle-ci n'a de cesse que de s'imposer à Bobby qui devient fou et déchiré. Il finit par décider de s'enfuir avec Madame de Sylva ...



On commence directement par assister à la capture d'un tigre par un Lon Chaney au regard féroce comme le magnifique félin sur lequel il va lancer son filet. Sa fille jouée par Lupe Velez est adorable : elle l'attend mutine et charmante pour lui présenter le beau Lloyd Hugues. Tout semble se passer pour le mieux jusqu'au moment où les yeux du jeune homme croisent ceux de la belle et fascinante Estelle Taylor. Il faut avouer que le maquillage est extrêmement bien fait et on comprend le trouble du beau Lloyd devant cette femme à la bouche pulpeuse et aux yeux captivants. 
Lon Chaney dont le visage est couvert de cicatrices n'est pas dupe, il comprend immédiatement où son ex veut en venir et se montre très compréhensif envers le jeune homme. Celui-ci se montre déchiré et la scène où il voit des Madame Sylva partout est parlante. Désespéré, il ne lui reste qu'une seule issue et suivra la diabolique femme.

Estelle Taylor prend une place monumentale dans ce film, en aucun cas elle ne se montre intimidée par Lon Chaney qui prend sa part à l'écran. Les deux font une paire époustouflante. 
Lupe Velez est charmante dans le rôle de la jolie et innocente Toyo qui fait face au séduisant Lloyd Hugues. Évidemment leurs rôles sont plus lisses mais ils forment un très beau couple eux aussi.
Un très très bon moment que ce film délassant dont le thème est finalement une mère très belle qui teste sans scrupule et sans fin son pouvoir de séduction sur les hommes et l'amour d'un père prêt à tout pour sauver le bonheur de sa fille.
Estelle Taylor a été mariée à Jack Dempsey et était très amie avec Lupe Velez. Elle serait la dernière d'ailleurs à l'avoir vue en 1944, avant que Lupe ne se suicide en décembre. Les deux femmes ont 14 ans de différence et seul le cinéma peut nous faire croire qu'Estelle pourrait être la mère de Lupe !








dimanche 3 juin 2012

Evangeline - Edwin Carewe - 1929



Dolores del Rio ...
Evangeline

Roland Drew ...
Gabriel

Alec B. Francis ...
Father Felician

Donald Reed ...
Baptiste

Paul McAllister ...
Benedict Bellefontaine

James A. Marcus ...
Basil

George F. Marion ...
René La Blanc (as George Marion Sr.)

Bobby Mack ...
Michael

Louis Payne ...
Governor-General

Lee Shumway ...
Col. Winslow


87 minutes
D'après le poème de Henry Wadsworth Longfellow "Evangeline"

En Acadie, Evangeline est la fille d'un riche fermier. Baptiste le fils du notaire lui déclare son amour mais Evangeline lui annonce être amoureuse de Gabriel, le fils du forgeron qui s'en revient par la mer. Les villageois ne tardent pas à fêter les fiançailles des deux tourtereaux mais les anglais et les français entrent en guerre. Les acadiens ayant envoyé une délégation auprès du gouverneur général pour demander à ne pas devoir entrer en conflit contre les français, le gouverneur envoie ses troupes se saisir des biens et de déporter les habitants du petit village de Grand-Pré. Manu militari leurs maisons sont brûlées et les familles embarquées. Parmi elles de nombreuses personnes sont séparées de ceux qu'ils aiment et c'est le drame, Evangeline est séparée de son bien aimé Gabriel. Les années passent et Evangeline ne renonce pas à le retrouver ...



J'avoue être un peu déçue. Non pas que les images ne soient pas belles, ni que les acteurs soient mauvais, mais le scénario traine trop en longueur et le tout parait artificiel. Au début on a droit à Evangeline qui chante interminablement ce qui n'apporte rien (on est dans un film muet, je le rappelle). Ses expressions sont certes assez angéliques (je dirais plutôt vides, pour ma part) et surtout trop appuyées (on s'attarde longuement sur ses expressions), on n'en finit pas de voir des gros plans sur le beau visage de Dolores Del Rio dans l'attente du retour de Gabriel, heureuse, optimiste, puis désespérée, déchirée, errant, etc... le tragique dans toute sa splendeur, c'est juste trop ! En fait ce film est assez statique et composé de divers gros plans, il manque de la vie et des êtres de chair et de sang. La dimension humaine est abordée superficiellement car d'un côté on comprend que l'amour d'Evangeline est grand et noble (on nous le rabâche assez par divers plans qui ne laissent aucun doute à ce sujet), mais cet amour est plat car il ne suffit pas d'attendre ou de faire semblant pour le faire vivre (les yeux de cocker ça va un moment).
Le film débute de façon prometteuse pourtant mais le déploiement de l'action est mou et peu enthousiasmant. Un peu comme un pétard qui promet de faire beaucoup de bruit et qui finit dans un chuintement presque inaudible. Bref, on arrive à la fin du film, on se dit qu'il va bien se passer quelque chose, mais non Gabriel est atteint par l'épidémie, Evangeline est là, une femme âgée qui a des mains jeunes et manucurées avec un visage intemporel, face à un Gabriel chevelu et très vieilli ... Le symbole est clair, leur amour éternel leur ouvre les portes du Paradis et de l'éternité ... pas convaincant du tout même si quelques scènes sont touchantes. Ah non, rectification, Donald Reed (un autre acteur mexicain comme son nom ne l'indique pas) est très convaincant et semble tout à fait vivant quant à lui.
Ceci dit c'est un bonheur de voir un film de cette époque aussi bien rénové, l'accompagnement musical est entrecoupé de morceaux de l'époque et tout à fait dans le ton. Partiellement teinté très joliment. La version Milestone / Paradoxe comporte des sous-titres français.

Les pauses sont très appuyées comme on peut le voir ci-dessous (je n'ai pas trouvé de photo de Roland Drew, pas étonnant il a un rôle potiche, d'ailleurs le titre du film c'est "Evangeline" et non pas "Evangeline et Gabriel" !)  :



avec Donald Reed
avec Donald Reed
Avec Alec B Francis et Paul McAllister (mourant)

...voici quand même Mister Roland Drew (qui a l'air sur le point de s'endormir...)

samedi 2 juin 2012

Riders of the Purple Sage (The) - Lynn Reynolds - 1925





Tom Mix ...
Jim Carson aka Jim Lassiter

Beatrice Burnham ...
Milly Erne

Arthur Morrison ...
Frank Erne

Warner Oland ...
Lew Walters aka Judge Dyer

Wilfred Lucas ...
Oldring

Mabel Ballin ...
Jane Withersteen

Charles Le Moyne ...
Richard Tull (as Charles LeMoyne)

Harold Goodwin ...
Bern Venters


56 minutes

D'après un roman de Zane Grey

Une première version de ce livre est tournée en 1918 par Frank Lloyd avec William Farnum, celle-ci sera suivie de la troisième tournée en 1931 par Hamilton McFadden avec George O'Brien puis de la quatrième version tournée en 1941 par James Tinling avec George Montgomery dans le rôle principal. 

La vie est dure dans l'Ouest, Milly Erne (Burnham) soutient son mari comme elle le peut dans leur petite propriété mais cela est loin d'être facile. Son mari (Morrison) décide de la ramener dans l'Est mais Milly et sa fille ont été enlevées par Lew Walters (Oland) un homme malhonnête qui tire sur Frank et le blesse mortellement. Frank fait appel à son beau frère, Jim Carson (Mix) lui faisant promettre avant de succomber à ses blessures de chercher sa femme et sa fille. Commence alors une longue quête pour Jim qui, où qu'il arrive, demande si quelqu'un a vu sa sœur et sa nièce. Après un long périple il finit par arriver à Cottonwood où Walters se fait passer par le Juge Dyer. Milly Erne est morte de chagrin car il a placé sa fille chez Oldring (Lucas) un bandit qui opère dans la région.
Maintenant devenu Lassiter, Jim interrompt la correction que Tull (Le Moyne) aimerait infliger à Bern Venters (Goodwin), l'homme de main de Jane Withersteen (Ballin) afin que Jane lui cède.
Jim s'attache à la jeune femme et sa petite fille adoptive et découvre une bande de mystérieux cavaliers qui opèrent la nuit et dont l'un est masqué ...

La bande à Olring


Cette version m'a paru plus facile à suivre que la version de Hamilton McFadden, pourtant plus belle, plus humaine et plus spectaculaire. Par contre le fait est que l'histoire est contée linéairement et chronologiquement ce qui facilite vraiment la compréhension du film.

Tom Mix se montre solide mais peut-être un peu trop monobloc et ses expressions paraissent difficilement déchiffrables. Il s'humanise lorsqu'il joue à quatre pattes au gros chien poilu avec la petite fille et descend des escaliers, mais globalement reste assez statique. Il s'amuse beaucoup de surprendre les bandits et les forcer à continuer à se battre sous la menace de son revolver ! Comme toujours, il a plus belle prestance à cheval que sur ses deux jambes !
Outre Tom Mix on peut voir Warner Oland qui est encore mince et qui profite de ce film pour changer plusieurs fois d'apparence à chaque changement d'identité. Il se montre cruel comme il se doit, ainsi que Charles Le Moyne. Les Ernes se montrent attachant au début du film. Une bonne surprise qu'Harold Goodwin dans le rôle de Bern Venters : Il démontre une maturité certaine et compose un homme intéressant.
Les paysages sont très beaux, le repère dans la montagne est impressionnant, les acteurs devant grimper le long d'une falaise très escarpée sans assurage semble-t-il.

Lieu de tournage : http://the-great-silence.blogspot.ch/2008/08/tom-mix-ropes-them-up-location-alabama.html

La petite nièce devenue grande (MoMa)


mercredi 30 mai 2012

Paid to Love - Howard Hawks - 1927



George O'Brien ...
Crown Prince Michael

Virginia Valli ...
Dolores

J. Farrell MacDonald ...
Peter Roberts

William Powell ...
Prince Eric

Thomas Jefferson ...
King

Hank Mann ...
Servant

Merta Sterling ...
Maid


78 minutes

Dans un petit Royaume endetté au bord de la Méditerranée. Le roi attend un banquier américain en la personne de Peter Roberts. Celui-ci consent à octroyer un prêt mais suggère que le Prince héritier Michael se montre prêt à fonder une famille car il pense que l'image du Royaume en dépend. Mais il se trouve que Michael est plus intéressé par les voitures que par les femmes. Le roi et Peter se rendent donc à Paris dans le but de trouver une jeune femme susceptible de plaire à Michael. A Montmartre dans un café ils font la connaissance de Dolores qui fait mine de poignarder son amant dans le but de donner le grand frisson aux touristes venus s'encanailler. Le roi et Peter la convainque de séduire Michael contre la coquette somme de FF 50'000 si elle s'acquitte de cette tâche.
La voiture de Dolores tombe en panne à San Savona et elle s'évanouit dans une maison en cherchant du secours. Il se trouve que c'est justement l'antre de Michael qui tombe sous le charme. Dolores croit qu'il est un membre de la garde royale et tombe amoureuse elle aussi. 
Le lendemain le roi et son complice mette au point une stratégie visant à faire se rencontrer Dolores et Michael. Malheureusement c'est le prince Eric qui a eu vent de la chose et qui est un affreux coureur de jupons qui s'arrange pour être courtisé par Dolores. 
Plus tard Michael offre une chevalière à Dolores et Eric s'en empare et lui dévoile la vérité ...



 Il est plutôt amusant ce film, impossible de se prendre la tête et les situations sont plutôt cocasses, on se surprend même à sourire plusieurs fois. Le prototype de films qui devait bien plaire à l'époque pour oublier ses soucis ...
Les français sont tous montrés avec des pull à rayures et les scènes de bistrot sont franchement caricaturales mais sympas.
George O'Brien se montre plein de sentiments et semble sincère, la romance lui va bien. Il y a une scène plutôt osée lorsque Dolores se retrouve nue dans le lit de Michael. Hum, on se demande bien pourquoi il a pris la peine de la déshabiller alors qu'elle semble avoir un malaise ? Au réveil elle se lève et se drape langoureusement d'un drap en s'admirant dans le miroir ... Virginia Valli est une très belle femme qui change de nombreuses fois de toilettes et de coupes de cheveux. Tout lui va, ce n'est pas peu dire.  Virginia Valli était l'épouse de Charles Farrell. 
Dans le rôle du coureur de jupons on trouve William Powell tout mielleux (j'ai toujours l'impression qu'il colle un peu, ne me demandez pas pourquoi !)
Pour terminer le passage en revue des protagonistes de ce film je cite encore J. Farrell McDonald dont la carrière monumentale empêche de citer un film. Mettons qu'il a tourné de nombreux westerns dont certains réalisés par John Ford.
C'est l'anniversaire de la naissance de Howard Hawks (30 mai 1896), ce topo lui rend hommage même si ce n'est pas un film très représentatif de sa filmographie.





mardi 29 mai 2012

Sappho - Dimitri Buchowetski - 1921




Pola Negri ...
Sappho

Johannes Riemann ...
Richard de la Croix

Alfred Abel ...
Andreas de la Croix

Albert Steinrück ...
Georg Bertink

Helga Molander ...
Maria Garden, Roichards Braut

Otto Treptow ...
Teddy

Elsa Wagner ...
Richards Mutter

Ellinor Gynt ...
Tänzerin

81 minutes
D'après Alexandre Dumas Père

Dans un train, Richard de la Croix (Riemann) relit une dépêche qu'il tient entre ses mains, son frère Andreas (Abel) vient d'être enfermé dans un asile car il a perdu la tête. Les médecins le demandent d'urgence.
A l'asile on lui explique que son frère est devenu fou par amour pour une femme nommée Sappho (Negri). Connue en ville pour être une vamp notoire qui fait des ravages auprès de ces messieurs, Richard demande à une connaissance de lui montrer cette femme et se méprend sur la personne qui lui est désignée. A l'Odéon une femme l'approche qui n'est autre que Sappho et c'est l'amour instantané. Mais Georg (Steinrück) veille jalousement sur cette femme avec laquelle il vit et qu'il croit posséder et tente d'éloigner les jeunes gens. Peine perdue Sappho demande à Richard de l'emmener bien que sa fiancée Helga (Molander) l'attende auprès de sa mère. Les deux tourtereaux passent quelques jours merveilleux au bord de la mer mais Georg ne tarde pas à découvrir l'endroit où ils se trouvent et raconte à Richard ce qu'il s'est passé entre Sappho et Andreas. Il s'avère qu'Andreas travaillait en tant qu'ingénieur pour lui et qu'au cours d'un repas commun il aurait proposé un arrangement peu honnête à Sappho en lui faisant miroiter l'avancement Andreas contre quelques paiements en nature. Sappho aurait accepté et Andreas les aurait surpris puis aurait tenté de les tuer en dévalant la route d'un col à toute allure alors que Sappho et Georg se bécotaient à l'arrière du véhicule. Devenu fou il aurait été enfermé de suite. Profondément atteint Richard rentre chez lui et retrouve sa mère et sa fiancée Helga qui l'attendent toujours. Un peu par la force des choses, Richard épouse Helga mais le jour du mariage il voit le visage de Sappho à la place de celui de son épouse et retourne en ville un soir de Carnaval. Il la retrouve dans les bras de Teddy mais Andreas qui vient de s'évader de l'asile fait son apparition lui aussi ....



Le mélodrame dans toute sa splendeur. Les plans sont parfaitement maîtrisés et cadrés, le décors stylisé est planté, il ne reste plus qu'à se laisser emporter dans cette histoire d'amour passionnée. 
On pénètre avec Richard dans cet asile; accompagné d'un docteur et d'un infirmier il longe les nombreuses cellules dans un couloir immense au sol à gros damiers noirs et blancs ... 
Au début la question subsiste de savoir si Sappho est victime de son destin, mais très vite le doute s'estompe car elle se montre sûre d'elle et très vamp. Toutefois alors au bord de la mer elle prend dans ses bras un enfant qui pleure et se montre alors d'une grande tendresse maternelle ce qui a de quoi troubler le pauvre Richard qui ne se doute pas encore qu'il tient dans ses bras la responsable de la déchéance de son propre frère. Vamp Sappho l'est, mais que peut-elle faire pour contrer cet amour partagé par Richard ? C'est là que réside tout le drame, Richard ne peut se défaire de l'amour qu'il porte à Sappho malgré sa fiancée, malgré son frère devenu fou, malgré tout ? Mad Love, c'est un autre titre de ce film. Mais finalement est-ce que l'amour n'est pas toujours fou en ce sens que la folie est bien l'antagonisme de la raison ?
La seule chose qui retient et qui met mal à l'aise c'est que Sappho ne semble pas honnête puisqu'elle est capable de tromper sans aucun scrupule le pauvre Andreas, et c'est là que le bat blesse, car l'amour fou, oui, mais l'amour manipulateur non car cela pose un problème au spectateur en terme d'adhérence à l'action. Et de plus, en tant que femme, je suis toujours un peu mitigée face aux hommes qui ne semblent pas avoir de jugeote !

Cela dit les acteurs sont excellents et magnifiques : Pola Negri est à la fois démodée et moderne, ça parait ridicule de l'écrire, mais ses mimiques sont très appuyées contrairement à son allure qui est presque de notre temps par intermittences. Johannes Riemann est un très bel homme distingué et séduisant, pas de doute, il a bien l'air de résister de toute ses forces à Sappho mais à l'impossible nul n'est tenu.
Le frère Andreas en la personne d'Alfred Abel est tout bonnement époustouflant : ses expressions et ses yeux exorbités vous restent en tête longtemps après que le film soit terminé. Du grand art pour cet acteur que l'on peut voir dans de nombreux films majeurs, dont le fameux Metropolis. La scène du rêve est particulièrement bien conçue. Dans sa cellule Andreas voit Sappho étendue et ligotée qu'un homme tente de saisir au-dessus d'elle. Il tente de le repousser mais passe à travers les corps et se retrouve seul contre un mur capitonné. Évidemment on se doute de la fin lorsque les événements s'enchainent ...

L'édition Grapevine Video est excellente, la musique d'accompagnement remarquable. On trouve ce film en compagnie de Backstairs, déjà mentionné dans ce blog. Un DVD qui mérite assurément le détour.
Partiellement teinté, image bonne et nette.





dimanche 27 mai 2012

Sadie Thompson - Raoul Walsh - 1928



Lionel Barrymore ...
Alfred Davidson
Blanche Friderici ...
Mrs. Alfred Davidson
Charles Lane ...
Dr. Angus McPhail
Florence Midgley ...
Mrs. Angus McPhail
James A. Marcus ...
Joe Horn, the trader
Sophia Artega ...
Ameena
Will Stanton ...
Quartermaster Bates
Raoul Walsh ...
Sergeant Timothy 'Tim' O'Hara
Gloria Swanson ...
Sadie Thompson


91 minutes
D'après une histoire de W. Somerset Maugham

Un paquebot en provenance de San Francisco arrive à Pago Pago, des soldats américains regardent les passagers descendre. Parmi eux un couple de puritains les Davidson's et un couple plutôt quelconque les McPhail's. Leur attention est par contre très vite focalisée sur une superbe jeune femme habillée de façon voyante, Miss Sadie Thompson. Les hommes la suivent et elle se montre peu craintive, expliquant qu'elle est se rend travailler sur une autre île le lendemain. Malheureusement une épidémie de varicelle force le bateau à rester à quai. 
Sadie s'installe donc dans une arrière salle du petit hôtel local tenu par Joe et sa femme Ameena dans lequel ont déjà établi leurs quartiers les Davidson's et les McPhail's qui voient l'arrivée de Sadie d'un très mauvais oeil. Sadie fait la connaissance du sergent Tim O'Hara, un grand gaillard sympathique.
Très vite elle se trouve dans le collimateur d'Alfred Davidson, un homme d'une grande influence auprès du gouverneur de l'île ce qui ne semble pas l'affecter et ne l'empêche pas d'écouter de la musique bruyante sur son petit phonographe entourée d'une cour composée de nombreux hommes. Davidson ne peut tolérer cette situation et en réfère au gouverneur qui ordonne à Sadie de partir par le premier bateau pour San Francisco.
Celle-ci se montre effondrée et Tim tente de l'aider mais le puritanisme de Davidson est inflexible et il ne cède pas ce qui provoque une tension croissante alors que la pluie tombe sans répit ...



Un film puissant avec des protagonistes convaincants. L'ambiance est tout à fait particulière et les images montrant la pluie qui tombe et qui ponctuent le rythme y sont pour beaucoup certainement. 
Dès le départ, on cerne chaque caractère de manière très subtile grâce aux autographes demandés par un stewart du bateau aux Davidson's qui montrent leur inflexibilité, aux McPhail's qui démontrent de la compassion et à Sadie qui n'attend plus rien de la vie. Par petites touches légères et sous entendues on comprend que Sadie est considérée par les bien pensants de l'époque comme une femme de mauvaise vie. Mauvaise vie peut-être, mais terriblement vivante en comparaison des deux autres couples qui se montrent coincés et compassés (même si les McPhail sont plus compatissants mais ne se mouillent pas !), voire carrément dur, inflexible et presque mauvais et diabolique pour Davidson incarné par un Lionel Barrymore qui nous gratifie d'un nombre d'expressions terribles sur son visage. A l'opposé Sadie apparait un peu vulgaire au départ mais surtout blessée et heureuse de remporter une certaine attention qui l'empêche de se retrouver isolée. Par la suite son visage et son apparence vont se transformer.
Le sergeant O'Hara interprété par Raoul Walsh lui-même tente de lui ouvrir la porte de l'avenir en lui racontant l'histoire de l'un de ses amis qui a épousé une femme ayant le même vécu et qui a refait sa vie à Sydney. Le visage de Sadie s'illumine devant les propositions de Tim, la tendresse exprimée durant ces scènes est palpable, surtout par Raoul Walsh dont les yeux brillent d'une grande douceur. 
Les scènes opposant Lionel Barryomore et Gloria Swanson sont prenantes, entre cet homme tellement sûr de lui et démontrant aucune pitié pour pousser Sadie sur ce qu'il croit être la juste voie de la rédemption et Sadie luttant pour sa survie comme une souris face à un chat cruel et sans pitié. Gloria Swanson se lâche et les scènes sont particulièrement violentes avec des dialogues percutants : Bien sûr l'action va crescendo et  le drame se profile vite.
Quelques scènes sont très osées et sans équivoque possible, telle celle où Tim allume la cigarette de Sadie...

Gloria Swanson est au sommet de sa carrière et Raoul Walsh mène conjointement une carrière d'acteur et de réalisateur. Alors qu'il devait tourner In Old Arizona il perd un œil par accident et le rôle échoue finalement à Warner Baxter après que Buddy Roosevelt se soit cassé la jambe.

La version Kino est comme d'habitude d'excellente qualité et offre de nombreux bonus. On apprendra ainsi que W. Somerset Maugham aurait observé une jeune femme telle que Sadie est dépeinte lors d'un déplacement en bateau qui l'aurait inspiré pour écrire son livre. Un livre et un film courageux pour l'époque !
La musique composée par Joseph Turrin colle parfaitement à l'ambiance. http://www.josephturrin.com/band.html

Il manque quelques minutes de la fin de ce film qui a été considéré pendant longtemps comme perdu. La restauration comprend quelques photos de plateau qui aident à faire la transition.

Plus de détails sur l'édition Kino
http://www.kino.com/video/item.php?film_id=263

A noter plusieurs remakes de ce film : entre autres en 1932 sous le titre de Rain avec Joan Crawford ou en 1953 Miss Sadie Thomspon avec Rita Hayworth.






jeudi 24 mai 2012

County Fair (The) - Maurice Tourneur - 1920



Helen Jerome Eddy ...
Sally Greenway
David Butler ...
Joel Bartlett
Edythe Chapman ...
Aunt Abigail Prue
William V. Mong ...
Solon Hammerhead
Arthur Housman ...
Bruce Hammerhead
John Steppling ...
Otis Tucker
Charles Barton ...
Tim Vail
Wesley Barry ...
Tommy Perkins

50 minutes

A Somerset, une petite communauté très religieuse. Ce dimanche un nouveau pasteur est attendu et les paroissiens se préparent à aller l'écouter. Parmi eux Tante Abigail (Chapman) et Sally (Jerome Eddy) ainsi que leur employé Joel (Butler) et Solon Hammerhead et son fils Bruce, les notables fortunés de la ville peu sympathiques. Tante Abigail est éprise de Otis Tucker mais celui-ci est trop timide pour oser se déclarer.

A la sortie du culte Bruce convainc Sally de monter dans son automobile alors qu'elle se trouve avec Joel et s'arrange pour l'emmener plus loin que prévu; il finit par lui proposer le mariage mais Sally comprend qu'elle aime Joel. Pendant ce temps Bruce père, Solon, fait la cour à la tante Abigail pour la faire chanter et, comme elle lui répond qu'elle ne l'épouserait pas même s'il était le dernier homme du monde, il décide de profiter du rapport de force pour la mettre à la porte de la petite ferme qu'il possède car son emprunt hypothécaire arrive à son terme. Devant cette situation catastrophique Sally décide d'épouser Bruce mais le destin veille car un voleur surpris à la cuisine en train de manger des restes s'avère être un ancien jockey de Saratoga et qu'une foire va avoir lieu le surlendemain. Leur jument Cold Melasses a de bonnes chances de vaincre les concurrents car elle est imbattable à la course. Tim Vail c'est son nom lui évite la mort par incendie bouté par les Hammerhead qui sont prêts à tout pour se débarrasser de ce cheval qui met en péril la chance qu'a leur poulain de remporter la course ....



C'est mignon tout plein cette histoire. Helene Jerome Eddy est un adorable petit bout de femme qui est parfaitement assortie à la bonté que démontrent toujours Edythe Chapman et David Butler dans les rôles dans lesquels j'ai pu les voir.
L'histoire est toute simple et commence par un prologue dans lequel on peut lire que cette histoire ravit déjà plusieurs générations et que c'est la première fois qu'elle est tournée. Évidemment la fin est prévisible et on est content pour tout ce petit monde car tout est bien qui finit bien grâce au Seigneur qui prend soin de ses brebis.
On peut voir ce film sur la toile
http://www.encyclopedia.com/video/ezscr_y5l6M-1920-county-fair-helen-jerome.aspx


Titres français (incomplet)

Admirable Crichton (L') Aigle des Mers (L') Ailes Brisées (Les) amant éternel (L') Amour de Jeanne Ney (L') Après la pluie le beau temps Arche de Noé (L') Asphalte Au bout du monde Au Service de la loi Aurore (L') Avalanche (L') Baiser (Le) Barbara fille du désert Bardelys le magnifique Bateau ivre (Le) Belle ténébreuse (La) Bessie à Broadway Bête enchaînée (La) Bon petit diable (Le) Bru (La) C'est la Vie Caravane vers l'ouest Casaque verte (La) Ce n'est qu'un au revoir Cendres de vengeance Chanson païenne Chapeau de New York (Le) Charrette fantôme (La) Chasseurs de baleines (Les) Chasseurs de salut (Les) Club des trois (Le) Coeur de l'humanité (Le) Coeur Fidèle Coeur nous trompe (Le) Coeurs du monde Comte de Monte Cristo (Le) Cottage enchanté (Le) Crainquebille Crépuscule de Gloire Cuirassé Potemkine (Le) Dame de pique (La) Damnés de l'océan (Les) Dans la tourmente Dans la ville endormie Danse Rouge Dernier avertissement (Le) Dernier des Don Farrel (Le) Dernier des Mohicans (Le) Déshérités de la vie (Les) Désordre et Génie Deux orphelines (Les) Diable au Corps (Le) Divine (La) Dix Commandements (Les) Droit au bonheur (Le) Droit d'aimer (Le) Droit d'asile (Le) Empreinte du passé (L') Enchantement Enigme (L') Ensorceleuse (L') Escaliers de service Et puis ça va Eternel problème (L') Etoiles de la gloire (Les) Etudiant de Prague (Le) Eventail de Lady Windermere (L') Expiation Femme au corbeau (La) Fiancées en folie (Les) Figurant (Le) Fils d'Amiral Fils du Sheik (Le) Fleur d'amour (La) Forfaiture Foule (La) Frères Brigands (Les) Grande Parade (La) Heure suprême (L') Homme aux yeux clairs (L') Homme du large (L') Homme que j'ai tué (L') Homme qui rit (L') Huit jours de bonheur Idylle dans la tourmente (UNe) Île du Salut (l') Illusion perdue (L') Indésirable (L') Infidèle (L') Insoumise (L') Instinct qui veille (L') Interférences Intrépide amoureux (L') Jaguar de la Sierra (Le) Jardin du plaisir (Le) Jardinier (Le) Jeune Rajah (Le) Jim le Harponneur Journal d'une fille perdue (Le) Justicier (Le) Lâche (Un) Larmes de clown Lettre écarlate (La) Lien brisé (Le) Loi des montagnes (La) Loulou Lys brisé (Le) Maître à bord (Le) Mariage mouvementé (Un) Mauvaise brebis (La) Mécano de la Général (Le) Monte là-d'ssus Moran du Lady Letty Mystérieux X (Le) Nuits de Chicago (Les) Oiseau noir (L') Opérateur (L') Page folle (Une) Palais de la chaussure Pinkus (Le) Parias de la vie Patrie (Sa) Père Serge (Le) Phalène Blanche (La) Piste de 98 (La) Portes de l'enfer (Les) Quatre Fils (Les) Rail (Le) Rançon d'un trône (La) Rapaces (Les) Rédemption de Rio Jim (La) Repentir (Le) Réprouvé (Le) Réquisitoire Révélation Révoltés (Les) Riche famille (Une) Rictus de Satan (Le) Ris donc paillasse Rose blanche (La) Roue de la Fortune (La) Routes en croix Rue des rêves (La) Rue sans joie (La) Sa majesté la femme Satan Secrétaire particulière (La) Secrets Serment de Rio Jim (Le) Sexes enchaînés Signal de feu (Le) Sirène du Pacifique (La) Soif de vivre (La) Solitude Sorcellerie à travers les âges (La) Sportif par Amour Tais-toi mon coeur Talisman de Grand-mère (le) Tempête Tentatrice (La) Tigresse royale (la) Tombeau des amants (Le) Tricheuse Trois âges (Les) Trois lumières (Les) Veilleur de rail (Le) Vengeance de Jim (La) Vierge mariée (La) Vikings (Les) Visages d'enfants Vive la France! Vive le sport! Voleuse (La) Volonté du mort (La)

Articles les plus consultés

Membres