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Ce blog se propose de faire découvrir quelques films muets
moins connus depuis les débuts du cinéma jusqu'en 1930 environ (à ce jour plus de 1'000 films, serials et shorts ...) ainsi que quelques films sonores. Le but était de lister 1'000 films incluant un descriptif ainsi qu'un commentaire écrit sans prétention. C'est chose faite depuis la fin janvier 2022 !

Déclencheur de ce blog, le premier message daté du 09.06.2010 :
Lazybones


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mercredi 19 décembre 2012

The Sign of the Claw - B. Reeves Eason - 1926



Peter the Great
Edward Hearn ...
Robert Conway
Ethel Shannon ...
Mildred Bryson
Joseph Bennett ...
Jimmie Bryson (as Joe Bennett)
Lee Shumway ...
Al Stokes
Carmencita Johnson ...
Baby


55 minutes

Bob Conway (Hearn) est un policier sur les traces de dangereux voleurs qui s'enfuient par les toits. Son chien Peter le seconde mais Bob se fait assommer par l'un des malfaiteurs tandis que Peter réussit à arracher une manche à l'un des hommes.
Bob retrouve Mildred (Shannon) sa fiancée qui vit avec son frère Jimmie (Bennett). Le jeune homme travaille à la banque et il se trouve qu'il est justement l'homme à la manche arrachée. Peter ne tarde pas à retrouver la veste compromettante et Bob surveille la banque de près sachant que les malfaiteurs menés par Stokes (Shumway) ne vont pas tarder à opérer un audacieux larcin à nouveau.
Les bandits ne savent pas que les coffres sont protégés par un champ électromagnétique et Bob les surprend sur le fait, malheureusement un complice embusqué l'assomme ...



Après les chevaux stars de cinéma, les chiens. Bien sûr on connait Rintintin mais qui connait Peter the Great ? Il faut avouer que ce berger allemand éduqué par la police de Berlin est particulièrement beau et intelligent. Et même si cela parait ridicule, je dirais que son regard est presque humain. 
Le destin de ce chien est bien triste car il est mort la même année d'une balle tirée par un autre dresseur de chien probablement saoul pendant une dispute avec son maître. Pauvre Peter, il ne méritait certainement pas une telle fin.
Le film que l'on trouve chez Grapevine possède une image incroyablement nette et bien préservée, à part quelques images manquantes et une petite attaque de nitrates vers la fin.
La musique accompagne de façon moderne ce film partiellement teinté. On se laisse prendre par l'action qui s'enchaîne sans temps morts.

sur le même disque on a la chance de voir un des 51 films comiques tournés dans la série des Buster Brown (Short, 2 bobines),
Look Out Buster, 1927 - 14 Minutes
Avec Arthur Trimble dans le rôle de Buster Brown le blondinet au costume de marin accompagné de Tige son chien fidèle (avec un cercle autour d'un oeil !) joué par Pete the Dog. 

Dans cet épisode Buster conduit son camion pompier sans égards pour les passants, il va se retrouver avec son fidèle Tige sur les hautes poutres métalliques d'une construction après être tombé amoureux d'une petite fille, pour tomber finalement tout court de haut. Mais tout est bien qui finit bien ... Très drôle et très bien monté !



lundi 17 décembre 2012

Wild Beauty - Gordon MacRae - 1927


Rex the Wonder Horse ...
Thunderhoof, a horse (as Rex)
Valerie ...
Valerie - a horse
Hugh Allan ...
Bill Moran (as Hugh Allen)
June Marlowe ...
Helen Cunningham
Scott Seaton ...
Col. Cunningham
Hayes Robinson ...
Washington - stableman
William Bailey ...
Jim ' Bull' Kennedy
Jack Pratt ...
Davis


65 minutes

Pendant la première guerre mondiale. Bill Moran (Allan) est blessé durant la prise d'un château. Alors qu'il rampe pour se mettre à l'abri il découvre une jument prise sous les décombres. Grâce à elle il réussit à se tirer d'affaire et l'emmène à Mills en California à la fin du conflit.
Non loin de son ranch vit un fier étalon sauvage, Thunderhoof (Rex) qui veille sur un large troupeau. Il repère très vite Valerie la jument ramenée de France. De son côté Bill est épris de Helen Cunningham (Marlowe) la fille du Colonel qui possède Charger, un cheval très rapide. 
Justement une course va être organisée mais Kennedy (Bailey) compte bien la remporter et en profiter pour mettre la main sur la fortune des Cunnningham ainsi que sur Helen.
Il parie donc une énorme somme lorsqu'il se rend compte que son propre cheval ne fait pas le poids face à Valerie ou Charger. Il décide donc de capturer Thunderhoof mais le cheval réussit à s'enfuir.
Peu après Charger se bat contre Thunderoof qui est jaloux de l'attention que semble lui porter Valerie. Blessé, Charger ne peut plus participer à la course et Bill décide alors lui aussi de capturer l'étalon sauvage. Durant l'opération Helen chute de cheval et manque se faire piétiner par le troupeau de chevaux et Kennedy s'empare de Thunderhoof  ...



Évidemment si vous aimez les chevaux vous serez ravis par ce film mené par le magnifique Rex et d'autres acteurs équins tous plus beaux les uns que les autres, Valerie, Charger et les autres.
Du côté des bipèdes Hugh Allan et June Marlowe sont tous deux fort mignons et forment un très joli couple. Bill Bailey incarne le vilain Kennedy et on a droit aux scènes déjà vues mais toujours prenantes comme le troupeau qui s'emballe et la jeune fille qui chute sur sa trajectoire qui se verra sauvée par le héros.
Les images qui nous montrent la première guerre mondiale sont percutantes et une course pleine de suspens survient à la fin de ce sympathique film que l'on trouve chez Grapevine.


samedi 15 décembre 2012

Eyes of Youth - Albert Parker - 1919




Clara Kimball Young ...
Gina Ashling
Gareth Hughes ...
Kenneth Ashling
Pauline Starke ...
Rita Ashling
Sam Sothern ...
Mr. Ashling
Edmund Lowe ...
Peter Judson
Ralph Lewis ...
Robert Goring
Milton Sills ...
Louis Anthony
Vincent Serrano ...
The Yogi
William Courtleigh ...
Paolo Salvo
Norman Selby ...
Dick Brownell
Rudolph Valentino ...
Clarence Morgan (as Rudolfo Valentino)

84 minutes

Le prologue nous explique que depuis la nuit des temps les mages de l'Est nous apportent la sagesse. Justement depuis les Sommets de l'Himalaya un jeune sage est envoyé à l'Ouest. Il entend la prière d'un coeur pur, Gina Ashling (Kimball Young) une jeune femme désireuse d'apporter le bonheur aux autres. Justement Peter Judson (Lowe) un jeune ingénieur qui vient de se voir offrir un poste à l'étranger demande Gina en mariage.  Celle-ci est heureuse d'accepter et Peter lui demande si la pauvreté ne l'effraie pas.
Arrivée à la maison, Le père de Gina (Sothern) lui apprend qu'il est ruiné. Gina propose alors d'accepter de suivre le conseil de Paolo Salvo (Courtleigh) un maestro que sa voix enchante et qui lui prédit un bel avenir comme cantatrice. Son père préférerait la voir épouser Goring (Lewis) un concurrent accompagné de son assistant Louis Anthony (Sills) qui semble épris de Gina.
Arrive alors le sage (Serrano) qui demande un peu de pain. Tout le monde veut chasser l'intrus mais Gina lui offre de se reposer et de manger un peu. Comme elle est désemparée face aux choix à faire dans sa vie, le sage sort alors une boule de cristal qui lui permettra de se projeter dans le futur 3 fois, selon les options judicieusement choisies. 
Gina voit alors la voie du devoir dans laquelle elle s'épuise à s'occuper de tout en plus d'être institutrice, un poste qu'elle va perdre d'ailleurs, tout comme Louis qui préfère du coup courtiser sa soeur Rita (Starke) ....
Elle choisit plus tard de la même manière de voir ce que lui réserve la voie de la carrière dans laquelle elle obtient le succès escompté mais aussi le scandale ...
Pour terminer, la voie de la fortune où elle devient la femme de Goring. Très riche elle se retrouve aussi très seule, son mari fricotant avec une veuve et qui, pour se débarrasser de sa femme, n'hésitera pas à monter de toutes pièces un piège visant à la compromettre avec un homme (Valentino) dans une chambre d'hôtel. Sa réputation finie, elle erre dans la ville. Avant de s'effondrer elle retrouve Peter qui lui avoue l'avoir cherchée partout ...




En 1927 Albert Parker revisitera ce thème qu'il affectionne sans doute particulièrement en tournant The Love of Sunya  avec Gloria Swanson dans le rôle de Gina.
Vincent Serrano marche au ralenti, à cette époque un sage devait forcément marcher de cette façon je suppose ...
Bien sûr vous n'avez pas besoin de boule de cristal pour connaître la voie à suivre, il vous suffit de vous plonger dans votre âme et le chemin vous sera indiqué ! (ce n'est pas moi qui le dit, mais un des intertitres à la fin de ce film qui voit un séduisant Rudolph Valentino dans le rôle peu recommandable de l'imposteur qui piége Gina !). C'est aussi l'occasion de voir Milton Sills encore bien jeune, Pauline Starke, Gareth Hughes, Edmund Lowe du bien beau monde !

On trouve ce film partout (Grapevine, Oldies ..)

jeudi 13 décembre 2012

Raffles - King Baggot - 1925


House Peters ...
Raffles, the Amateur Cracksman
Miss DuPont ...
Gwendolyn Amersteth
Hedda Hopper ...
Mrs. Clarice Vidal
Fred Esmelton ...
Capt. Bedford
Walter Long ...
Crawshay
Winter Hall ...
Lord Amersteth
Kate Lester ...
Lady Amersteth
Freeman Wood ...
Bunny Manners
Roland Bottomley ...
Lord Crowley
Lillian Langdon ...
Mrs. Tilliston
Robert Bolder ...
Mr. Tilliston

54 minutes
D’après le roman publié par by E. W. Hornung.

Un habile cambrioleur sévit dans le beau monde. Sur un transatlantique Raffles (Peters) et son fidèle ami Bunny (Wood) apprennent qu'un bijou d'une valeur inestimable se trouve sur le cou de Madame Tilliston. Observé par Mme Clarice Vidal (Hopper) Raffles s'empare discrètement du collier sans être soupçonné mais à la descente du bateau à Liverpool il remet discrètement le bijou à Monsieur Tilliston avec un mot de mise en garde contre le manque de prudence de sa femme. 

Bunny est un joueur doublé d'un buveur invétéré qui ne rencontre pas le succès escompté auprès de la belle Gwendolyn Amersteth (DuPont) dont il est amoureux, il invite donc Raffles à l'accompagner chez Lord Amersteth afin de placer quelques compliments en sa faveur. Raffles fait la connaissance du Capitaine Bedford, un détective qui se vante de mettre ce fameux cambrioleur sous les verrous incessamment. Raffles parie 100 £ que le capitaine n'y arrivera pas pendant que Lord Amersteth montre son coffre fort réputé inviolable...

Ce film est la énième version qui tourne autour des oeuvres écrites par E. W. Hornung. Visiblement ses romans fascinaient les foules ! Auparavant on a pu voir John Barrimore en 1917 (déjà la septième version) et on verra parmi les acteurs célèbres qui tourneront dans ce rôle David Niven en 1939 ou même Ronald Colman en 1930.
Toute l'astuce tient à ce que Raffles est un gentleman cambrioleur qui dérobe pour le fun et qui restitue son butin en s'arrangeant pour placer auparavant un pari dont l'enjeu sera versé au foyer du soldat.
House Peters se montre très à l'aise dans ce rôle d'homme qui plait aux femmes mais l'histoire n'est pas menée de façon transcendante.

mardi 11 décembre 2012

The Arizona Kid - Horace B. Carpenter - 1929



Art Acord ...
Bill 'The Arizona Kid' Strong
Carol Lane ...
Mary Grant
Cliff Lyons ...
Red Hank
Lynn Sanderson ...
Bud Jenkins
James Tromp ...
Postmaster Stebbins
Bill Conant ...
Sheriff Morton
Horace B. Carpenter ...
Jake Grant (as H.B. Carpenter)
George K. Hollister ...
Manuel Labor (as George Hollister)
Star the Horse ...
Star, Bill's Horse
Rex the Dog ...
Rex, Bill's Dog

Parfois intitulé par erreur Pursued
Moins de 60 minutes

Thw Arizona Kid (Acord) passe pour un original. Sur la trace de bandits il n'hésite pas à s'habiller de manière voyante et se comporte comme un pied tendre qui ne saurait pas monter à cheval.
Justement les bandits ont kidnappé Jake Grant (H.B. Carpenter en personne) après avoir dévalisé un transport de fonds et The Kid débarque en toute innocence. Pour occuper les hors-la-loi il fait des tricks avec son lasso et fait le show avec son cheval Star.
Quand la fille de Jack, sur les traces de son père fait son apparition, les bandits se montrent très intéressés par elle et The Kid ruse pour la soutirer des mains des affreux jojos emmenés par Red Hank (Lyons).


Les westerns comiques sont toujours un peu déprimants. Là on a un héros qui fait le pitre, il démontre son agilité au lasso sans problème et son cheval Star nous gratifie de quelques tricks. Pourtant c'est un style peu convaincant pour Art Acord dont la carrière va bientôt se terminer abruptement.




dimanche 9 décembre 2012

Love Never Dies - King Vidor - 1921



Lloyd Hughes ...
John Trott
Madge Bellamy ...
Tilly Whaley
Joseph Bennett ...
Joel Eperson
Lillian Leighton ...
Mrs. Cavanaugh
Fred Gamble ...
Sam Cavanaugh (as Fred Gambold)
Julia Brown ...
Dora Boyles
Frank Brownlee ...
Ezekiel Whaley
Winifred Greenwood ...
Jane Holder
Claire McDowell ...
Liz Trott

64 minutes
D'après "The Cottage of Delight" de William Nathaniel Harben

John Trott (Hughes) est un jeune homme auquel sa mère, prostituée (McDowell) fait honte et les gens murmurent sur son passage. Un jour John fait la connaissance de Tilly (Bellamy) une jeune fille qui ignore tout de sa famille et l'épouse. Vivant tous deux dans un joli cottage, le jeune couple nage dans le bonheur. Malheureusement le passé rattrape John car le père de Tilly apprend le terrible secret de John et furieux se rend dans le foyer des deux tourtereaux dans le but de tuer celui qui apporte le déshonneur à la famille. Tilly le supplie de n'en rien faire et le père accepte à condition qu'elle le suive. Tilly n'a pas le temps d'écrire un mot et le cocher transmet le message de façon à ce que John croie qu'elle ne veut plus le voir et qu'il ne doit sous aucun pretexte chercher à la retrouver.
John désespéré décide de quitter la région et emmène sa petite soeur avec lui. 
Une tempête éclate et le train qui les transporte déraille faisant de nombreuses victimes. John déclare que sa soeur et lui sont morts dans l'accident ...



Le film romantico-dramatique dans toute sa splendeur, Deux jeunes gens s'aiment profondément mais sont séparés injustement. Évidemment il est difficile de ne pas compatir devant la douleur d'un jeune homme aussi mignon et aussi convainquant que Lloyd Hughes. Par contre je ne sais pas pourquoi mais j'ai souvent un peu de la peine avec Madge Bellamy. Il y a chez elle un indéfinissable côté superficiel compensé par de grands yeux de poupée qu'elle utilise au mieux pour faire passer des émotions qui ne semblent pas très profondes. Les messieurs ne seront peut-être pas d'accord ?
Il manque quelques bouts essentiels pour la compréhension de ce film et c'est dommage, même si on imagine l'action dans les grandes lignes.  On trouve ce film plutôt bien restauré bien que tronqué chez Oldies par exemple.

Quelques photos supplémentaires

vendredi 7 décembre 2012

Below the Surface - Irving Willat - 1920



Hobart Bosworth ...
Martin Flint
Grace Darmond ...
Edna Gordon
Lloyd Hughes ...
Luther Flint
George Webb ...
James Arnold
Gladys George ...
Alice
J.P. Lockney ...
Dave
Edith Yorke ...
Martha Flint
George Clair ...
Geb Quail

84 minutes

Dans une petite île non loin de Boston, Martin Flint (Bosworth) et son fils Paul (Hughes) sont des plongeurs très respectés dans la région.
Un jour ils apprennent qu'un sous-marin se trouve en détresse à une grande profondeur non loin de chez eux et que 27 hommes sont sur le point de périr. Après que le plongeur en charge soit remonté en piteux état, Martin accepte de tenter de battre tous les records et réussit à descendre jusqu'au bâtiment en détresse sauvant ainsi les hommes sur le point de mourir d'asphyxie. La nouvelle fait les gros titres des journaux ce qui attire l'attention de James Arnold (Webb), un homme sans scrupules, et de sa compagne Edna qui voient là un moyen de s'enrichir facilement.

Arnold se présente donc accompagné de sa "soeur" Edna et propose aux Flint de descendre chercher de l'or sur une épave qui git profondément sous l'eau mais, à la grande déception de Paul, Martin refuse en arguant que "pour des hommes il est prêt à prendre des risques mais pas pour de l'or". Arnold alors entame une autre stratégie. Edna fait mine de tomber amoureuse de Paul qui s'éprend éperdument de la jeune femme et promet de faire tout ce qu'elle souhaite si elle l'épouse.
Or pendant ce temps Martin ne perd pas son temps et écrit à une agence de détectives qui lui apprend qu'Edna passe pour la femme d'Arnold et qu'elle vit une vie dissolue. Loin de se démonter lors de la confrontation, Edna assure qu'elle veut refaire sa vie et qu'elle vient de comprendre ce qu'est l'amour grâce à Paul qu'elle épouse au grand désespoir de ses parents et d'Alice, la fille de la voisine qui soupirait pour le jeune homme.
Paul plonge alors pour retrouver l'or du vaisseau mais bien qu'il remonte avec quelques pièces il est sérieusement atteint dans sa santé. De retour chez lui il cherche Edna qui bien sûr n'est plus là et accuse son père de l'avoir chassée avant de s’effondrer inconscient ...



L'action est tout à fait prenante du début à la fin. Bien sûr les images ne s'attardent pas trop au fond de l'eau malgré quelques scènes nécessaires à la compréhension du film où l'on voit un scaphandrier s'enfoncer dans l'eau.
Les images dans le sous marin au début sont très théâtrales mais cette histoire est un peu précurseuse (au féminin, j'ose !) des films catastrophes qui vont suivre sauf que le scénario ne s'attarde pas sur les pires moments et laisse une bonne part des images à la narration et à l'imagination.
Hobart Bosworth se montre en homme droit qui comprend que son fils est trompé par une femme manipulatrice. Il fait de son mieux pour lui ouvrir les yeux mais le jeune homme est sincèrement épris. Le fils se marie donc mais n'aura bien sûr pas le temps de jouir de son nouvel état civil car là bien sûr arrive le drame. Le final est digne du Titanic et la romance ajoute du piment.
L'un des hommes les plus séduisants du cinéma muet, Lloyd Hughes (ici encore bien jeune et encore un peu gringalet) joue le rôle de Paul (pourquoi diable est-ce indiqué Luther sur IMDB ?).
On trouve ce film assez long pour l'époque chez Grapevine Video. L'image est plutôt bonne.


mercredi 5 décembre 2012

The Battling Fool - W.S. Van Dyke - 1924



William Fairbanks ...
Mark Jenkins
Eva Novak ...
Helen Chadwick
Fred J. Butler ...
Hiram Chadwick
Laura Winston ...
Mrs.Chadwick
Mark Fenton ...
Rev. Josiah Jenkins
Catherine Craig ...
Madeline Le Bertin
Jack Byron ...
Clarence Lorraine
Pat Harmon ...
Jerry Sullivan
Edgar Kennedy ...
Dan O'Leary (as Ed Kennedy)



57 minutes environ

A Fairview, Mark Jenkins (Fairbanks) est amoureux de Helen Chadwick mais il se trouve que leurs pères respectifs, le maire pour Helen et le pasteur pour Mark sont extrêmement portés sur ce qu'ils croient être une bonne éducation. Lorsqu'ils découvrent que Mark boxe dans la rue un homme qui pourtant avait émis une remarque désobligeante à l'égard d'Helen, Hiram Chadwick lui interdit désormais de parler à sa fille qu'il préfère voir fiancée à Lorraine, un escroc qui va le ruiner. Comprenant que Chadwick préfère un prétendant fortuné, Mark accepte la proposition du propriétaire du bar local qui se trouve être un ancien boxeur : S'il tient toujours sur ses jambes après trois rounds contre O'Leary, il recevra une prime de 100 dollars.
Helen demande à Lorraine de l'emmener voir le match. Comme le combat est interdit aux femmes, elle se déguise en jeune garçon. Suivant les conseils de l'ex-boxeur, Mark axe sa stratégie sur la course à pieds plutôt que sur l'affrontement direct et finit par tenir les trois rounds. Malheureusement les pères font leur apparition et provoquent une émeute qui voit la foule piétiner Helen.
Le shérif chargé d'arrêter Mark le laisse échapper mais Helen est maintenant gravement handicapée des deux jambes ...


Par leur intransigeance deux pères bien sûrs d'eux et profitant de leur prérogatives vont s'interposer entre leurs enfants. Rien de dramatique je vous rassure, juste ce qu'il faut pour tenir en haleine un peu moins d'une heure le spectateur. L'action est sympa à suivre, on ne s'ennuie pas malgré un scénario prévisible et que le réalisateur en rajoute encore à la fin avec un incendie.
On a l'occasion de voir plusieurs matchs de boxe et une jolie course en voiture.
William Fairbanks (Carl Uhlman de son vrai nom) n'a rien à envier à son homonyme Douglas (si ce n'est sa carrière), il est même d'ailleurs largement plus séduisant physiquement. Sa carrière qui a débuté en 1916 sous le nom de Carl Ullman semble s'arrêter brutalement en 1928 après plus de 67 films.
Eva Novak (soeur de Jane) est une charmante petite blonde qui sourit beaucoup dans ce film, elle a beaucoup tourné avec Tom Mix ou avec William S. Hart.
Il me semble que le gars qui combat sous le nom de Terrible Tim Morgan pourrait être Frank Hagney. La version que j'ai vue est malheureusement floue, c'est dommage.





lundi 3 décembre 2012

Manhattan Cowboy - J.P. McGowan - 1928



Bob Custer ...
Jack Steel
Lafe McKee ...
John Steel
Mary Mayberry ...
Alice Duncan
Slim Whitaker ...
Slim Sergeant (as Charles Whittaker)
John Lowell ...
Bud Duncan
Lynn Sanderson ...
Bert Duncan
Mack V. Wright ...
Mack Murdock (as Mac V. Wright)
Cliff Lyons ...
Tex Spaulding
Dorothy Vernon ...
Maggie

54 minutes


Jack Steel est un garçon trop gâté qui semble ne jamais rien prendre au sérieux et se confronter à ses responsabilités. Ce soir là, en compagnie de ses amis de beuverie il dérobe le manteau du chasseur du club où ils ont passé la soirée et provoque des accidents. Poursuivi par la police son père lassé de ses frasques décide de le punir. Toutefois, sous l'influence de sa femme désolée pour son fils, il lui évite la prison mais l'envoie dans le ranch de son ami Bud Duncan, dans l'espoir d'en faire enfin un homme. 
Arrivé au ranch Jack fait la connaissance d'Alice, la fille de Duncan qui justement lui a réservé le comité d'accueil chargé de lui flanquer la trouille. Est attrapé qui croyait prendre car Jack finit par sauver Alice dont les chevaux s'emballent après un coup de feu tiré par Slim Sergeant, un gaillard mauvais joueur qui va finir par se rendre compte qu'Alice lui préfère le pied tendre nouveau venu. Dès lors il ne va pas tarder à se montrer sous un angle bien peu sympathique, en compagnie de ses deux comparses, Tex Spaulding et Mack Murdock ...



Une histoire récurrente, celle du fils que l'on confronte avec la réalité afin qu'il grandisse enfin. De ce côté pas de surprise. L'action est assez bien menée, mais le scenario est hyper conventionnel. Si vous n'avez rien d'autre à faire ou si vous êtes vraiment fatigué, vous passerez quand même un bon moment, sans plus !

On trouve ce film chez Grapevine Video.


samedi 1 décembre 2012

Ranchers and Rascals - Leo Maloney - 1925



Leo D. Maloney ...
Harvey Martin (as Leo Maloney)
Josephine Hill ...
Helen Williams
Whitehorse ...
Rawhide Williams
Eva Thatcher ...
Mother Williams (as Evelyn Thatcher)
Barney Furey ...
Robert Willis
Patricia Darling ...
The stranger
Tom London ...
Larry Simmons
Bud Osborne ...
Yates

 57 minutes

Harvey Martin (Maloney) est célibataire et vit seul avec son chien Bullet dans un ranch. Il se met sur son trente et un afin de retrouver au ranch voisin sa fiancée, Helen Williams (Hill) la fille de Rawhide (Whitehorse) et de sa femme (Thatcher), un vrai sergent major. Harvey a bien de la peine à dompter une mèche de cheveux même si Bullet lui apporte successivement une brosse à habits et une étrille. Après avoir finalement coupé la mèche récalcitrante, il finit par retrouver Helen qu'il va enfin emmener à son ranch mais voilà, les choses, même à la campagne, ne sont pas si simples : sur la route il se trouve justement qu'une jeune femme et son bébé viennent de tomber en panne d'essence et qu'une idée machiavélique germe dans le cerveau de Larry (London), un cowboy auquel Harvey a piqué sa fiancée Helen ! Avec son copain Yates (Osborne) il prétend aller chercher de l'essence et propose à l'étrangère de s'installer en attendant dans sa maison ... qui n'est autre que celle d'Harvey !
Alors qu'Harvey tente de trouver un moment pour embrasser Helen loin du regard suspicieux de sa future belle-mère, les deux hommes font irruption au ranch Williams et susurrent à TRÈS haute voix à l'oreille de Harvey que "SA femme et SON bébé l'attendent chez lui". Mother Williams veut voir de ses propres yeux et tout ce petit monde débarque chez Harvey qui a bien de la peine à expliquer le pourquoi d'un biberon et d'un lange alors qu'il a enfermé les intrus dans sa chambre à coucher ...

rrhhaa, la mèche ...!
.. en dernier ressort : Couic !

Très drôle ! de l'action non stop, Leo/Harvey s'enfonce dans les complications pour notre plus grand plaisir, son chien Bullet ne cesse de provoquer des quiproquos auxquels Harvey tente de donner des explications logiques qui tiennent moyennement la route mais qui finissent par devenir plausibles par la force des choses.
Tom London et Bud Osborne jouent les deux fripouilles inventives, il y a des courses poursuites, les chevaux vont plus vite que les voitures et Bud Osborne court très vite aussi, des échanges de coups de poings et on rit de bon cœur devant les mésaventures du sympathique Harvey !
Whitehorse campe le père d'Helen, né en 1864 il a tourné principalement dans des films avec Leo Maloney.

Josephine Hill et Whitehorse

Whitehorse et Eva Thatcher

Tom London et Bud Osborne


.... et Bullet (tenant un biberon) !




jeudi 29 novembre 2012

Dressed to Kill - Irving Cummings - 1928


Edmund Lowe ...
Mile-Away Barry
Mary Astor ...
Jeanne
Ben Bard ...
Nick
Bob Perry ...
Ritzy Hogan (as Robert Perry)
Joe Brown ...
Himself
Tom Dugan ...
Silky Levine
John Kelly ...
Biff Simpson
Robert Emmett O'Connor ...
Detective Gilroy (as Robert E. O'Connor)
R.O. Pennell ...
Professor
Ed Brady ...
Singing Walter


70 minutes

Un groupe de gangsters commet des larcins audacieux. Dirigés par Barry (Lowe), les hommes ne sont pas des enfants de coeur et n'hésitent pas à sortir leurs revolvers.
Un jour se présente à la porte de leur antre une jeune femme, Jeanne (Astor), une jeune femme qui veut vendre le produit d'un vol à la tire. Barry montre un certain intérêt en faisant entrer Jeanne dans leur fief au grand déplaisir des hommes qui ne savent comment prendre cette incursion car cette femme ne ressemble pas du tout au genre de femmes auxquelles ils sont habitués.
Petit à petit Barry tombe profondément amoureux de Jeanne et monte un coup dans un magasin de fourrures. Durant le casse, Jeanne révèle aux vendeurs qu'ils sont victimes d'un vol et c'est la débandade. Les hommes veulent la peau de Jeanne et de Barry ...

C'est le film noir dans toute sa splendeur. Le mauvais garçon qui voit le cours de sa vie et les perspectives changer grâce à l'amour et qui est prêt finalement à rentrer dans le droit chemin. Le sacrifice final provoque un flot de remarques moralisatrices qui en gros vous disent de l’honnêteté est payante ...
Les truands ont la gueule de l'emploi, ce qui finalement correspond bien au cahier des charges d'un acteur jouant ce type de rôles !
On peut regretter que les protagonistes n'aient pas eu l'opportunité de développer un peu de profondeur, du coup il est difficile de s'attacher aux personnages...


mardi 27 novembre 2012

A Desert Wooing - Jerome Storm - 1918



Enid Bennett ...
Avice Bereton
Jack Holt ...
Barton Masters
Donald MacDonald ...
Dr. Fortescue Van Fleet
J.P. Lockney ...
'Keno' Clark (as John P. Lockney)
Charles Spere ...
Billy Bereton
Elinor Hancock ...
Mrs. Bereton

58 minutes environ


A New York. Une veuve continue à mener grand train de vie malgré ses moyens qui se sont considérablement réduits à la mort de son mari. Son fils Billy (Spere) et sa fille Avice (Bennett) ne semblent guère s'en préoccuper. Avice est courtisée par le Dr Van Fleet (MacDonald) un homme sans trop de scrupules qui souhaiterait l'épouser mais Avice affirme cyniquement vouloir épouser un homme riche "bien qu'elle l'aime à sa manière".
Un jour le docteur fait la connaissance d'un roi du cuivre arizonien, Barton Masters (Holt) venu avec son vieil ami Keno (Lockney) : Poussé par l'appât d'un gain qui lui parait facile, il manigance pour qu'il fasse la connaissance d'Avice. Malgré les mises en garde de Keno, Barton tombe amoureux et épouse la jeune femme. Le jeune couple ainsi qu'une cour composée de la famille Bereton et du docteur toujours dans la course se rend au ranch Barton. Si Billy se sent enfin vivre, Avice méprise Barton et Van Fleet essaie de s'imposer. Alors que Barton doit s'absenter deux jours il profite de pénétrer dans la chambre d'Avice qui n'est pas disposée à se laisser détourner du droit chemin. L'un de ses cowboys semblant avoir une intuition, Barton revient au ranch et surprend Van Fleet dans la chambre de sa femme ...


Le drame dans toute sa splendeur. La petite citadine qui épouse pour sa fortune le "campagnard" qu'elle méprise, la vie rude et le désert qui lui apprennent à vivre ... bien sûr c'est un thème déjà vu mais il y a toujours quelques scènes intéressantes dans ce genre d'action. Outre le plaisir qu'on a de découvrir Jack Holt et sa célèbre mâchoire d'acier encore bien jeune, on peut voir l'actrice australienne Enid Bennett (femme de Fred Niblo avec lequel elle a eu trois enfants et avec lequel elle vécu jusqu'à sa mort) et Charles Spere, un acteur dont la carrière s'arrête brutalement en 1924 dans un rôle très sympathique. Dans le rôle du peu fréquentable docteur on a Donald MacDonald qui nous gratifie d'une prestation crédible bien que légèrement tirée par les cheveux. Mais bien sûr il a l'excuse d'avoir perdu la tête pour Enid Bennett dont le rôle est par contre moins net : jeune fille gâtée sans scrupule qui bien que reconnaissant avoir un peu honte épouse un homme sans amour tout en laissant entendre qu'elle aime le docteur (oui, d'accord "à sa façon") ... et qui tourne sa veste au final. Je sais, c'est certainement possible mais j'ai toujours de la peine avec ce genre de rôle plutôt tiède qui se réveille au final.
Visiblement Avice cuisine fort mal à voir la tête de Jack Holt/Barton Masters qui se force à manger pour lui faire plaisir !
A relever les chevaux particulièrement beaux (avec du pur sang vu la forme de lévrier du cheval de Jack Holt)
On trouve ce film chez Oldies, l'image, comme souvent, n'est pas formidable et la musique est composée des morceaux qu'on entend habituellement (à force on finit par ne pas faire attention !)



dimanche 25 novembre 2012

White Tiger - Tob Browning - 1923


Priscilla Dean ...
Sylvia Donovan
Matt Moore ...
Dick Longworth
Raymond Griffith ...
Roy Donovan
Wallace Beery ...
Count Donelli / Hawkes
Alfred Allen ...
Mike Donovan

environ 80 minutes

A Londres, un indic, Hawkes (Griffith) fait arrêter Mike Donovan, le père de deux bambins qui jouent à ses pieds. Dans l'ombre la police attend le signal de l'indic et donne l'assaut. Le père mourra durant l'attaque et les deux enfants séparés croiront chacun que l'autre est mort. Pourtant Sylvia a été sauvée par Hawkes qui l'emmène à Paris. De retour à Londres, sans le savoir le frère et la soeur se rencontrent à nouveau au Musée de Cire. Roy (Griffith) est maintenant l'actionneur des leviers d'un joueur d'échec automatique qui attire beaucoup de chalands et Sylvia (Dean) élevée par Hawkes comme sa fille une voleuse à la tire. Hawkes est toujours à l'affut d'un nouveau coup et voyant que Roy semble sympathiser avec Sylvia il propose de l'emmener lui et l'automate aux Etats Unis. Là il se fait passer pour un comte avec sa fille et Roy devient son secrétaire. 
Bien sûr tout le monde est intrigué et l'automate leur ouvre des portes. Les trois escrocs font la connaissance de Longworth (Moore) qui leur montre les environs et les emmène dans une cabane dans la montagne. Peu de temps après, un soir Roy dérobe des bijoux chez la soeur de Longworth et les escamote habilement grâce à l'automate. Les trois filous s'échappent et filent vers la cabane suivis par Longworth. Petit à petit l'ambiance se détériore, chacun soupçonnant l'autre de vouloir s'accaparer les bijoux en se débarrassant des autres ...



Un film porté par un trio (voire quatuor si on inclut Matt Moore qui a un rôle un peu moindre) d'excellents acteurs.
On ne présente plus Wallace Beery, Pricscilla Dean a un genre de beauté délicate mais se montre assez dure et Raymond Griffith est très expressif (Il avait perdu sa voix quelques années auparavant et peut-être cela explique-t-il cela).
Cette histoire est tout à fait bien construite. Même si Roy considère Sylvia comme sa soeur, jamais il ne va imaginer qu'elle l'est réellement. De même il croit reconnaitre Hawkes et lui demande s'il a connu un homme de ce nom. Bien sûr Hawkes répond que non, et son aplomb cache la fraction de seconde d'inquiétude qui devient dès lors indécelable.
On trouve ce film dans le coffret édité par Bach, Hommage à Tod Browning. La qualité de l'image n'est pas parfaite mais encore assez bien conservée. La musique composée par Liqueur Brune est plutôt bonne (au début c'est clair) mais pas toujours en adéquation dans certaines scènes durant lesquelles j'ai trouvé qu'elle détonnait.
On peut aussi regretter que Bach n'ait pas trouvé la place pour indiquer le nom des acteurs dans la liste des films au dos du coffret (j'ai renoncé à les chercher à l'intérieur donc j'ignore s'ils sont même mentionnés quelque part). Par contre il me semble que Bach a fait des efforts en ce qui concerne les cartons français qui étaient souvent truffés de fautes de français ou d’orthographe.

Silent Films Still Archive

Silent Films Still Archive

vendredi 23 novembre 2012

Pioneer's Gold - Victor Adamson - 1924

Kathryn McGuire

Pete Morrison ...
Jim Hartley
Kathryn McGuire ...
Mary Marsden
Virginia Warwick ...
Marie La Monte
Spottiswoode Aitken ...
Bob Hartley (as Spottswood Aitken)
Louise Emmons ...
Mother La Monte
Madge Lorese Bates ...
Goldie
Merrill McCormick ...
Pascale
Les Bates ...
Jeff Kerr aka The Fox
George King ...
Tsu Tsi

64 minutes

Bob Hartley (Aitken) est le propriétaire vieillissant d'un ranch dans lequel il vit seul aidé d'un serviteur chinois, Tsu Tsi (King). Comme son ranch est convoité par les La Monte qui vivent non loin et en particulier par Pascale (McCormick) qui vient le menacer, Il décide d'écrire à Mary (McGuire) la fille d'une femme qu'il a aimée autrefois et qui est school ma'am, ainsi qu'à son neveu Jim (Morrison) qu'il ne connait pas en leur promettant le ranch et sa fortune s'ils se marient.
En chemin Jim se fait dérober son cheval et on retrouve la sacoche du courrier dérobé pendant l'attaque d'une diligence à ses côtés par le Fox (Bates), un bandit très habile qui s'est emparé de la lettre qui lui était adressée par Bob et compte bien mettre la main sur l'héritage en épousant sa promise.
Jim échappe au shérif et à ses hommes et poursuit le Fox. Celui-ci arrête la diligence sur laquelle se trouve justement Mary. Comme le cocher s'enfuit en le reconnaissant, le Fox se rapproche de Mary et tente de la forcer à l'embrasser. Arrive alors Jim et les deux hommes se battent violemment tandis que les chevaux de la diligence s'emballent, sous les yeux de Marie La Monte (Warwick) une fort jolie femme qui a hérité des mauvais penchant de son père et qui comptait bien dérober l'or que transporte la diligence.
Après que Jim ait assommé le Fox et arrêté la diligence, comme le shérif et ses hommes se rapprochent aidés par le Fox qui se fait passer pour lui, Jim s'enfuit pendant que Marie kidnappe Mary dans le ferme espoir de mettre la main sur le ranch Hartley ...

Pete Morrison

Un excellent film au scénario très original dans lequel brillent tous les protagonistes. Pete Morrison incarne de manière tout à fait naturelle ce garçon simple qu'est Jim Hartley. Il monte magnifiquement à cheval et se montre très convaincant.
Face à lui se trouvent deux jolies femmes qui ont une certaine ressemblance : Kathryn McGuire et Virginia Warwick dans les rôles respectifs de la bonne et mauvaise femme. Toutes deux sont lumineuses aussi.
Les autres protagonistes sont tous excellents, à commencer par Spottiswoode Aitken dans le rôle du vieil homme distingué, George King dans le rôle plus vrai que nature du chinois, et Merrill McCormick dans le rôle de l'affreux Pascale. Louise Emmons (Il me semble avoir lu Louis dans le générique) est une femme un peu masculine qui ressemble à un lutin malfaisant.
L'action n'a pas de temps mort et se suit avec intérêt. Un vrai plaisir, j'espère que l'on retrouvera encore beaucoup de films avec Pete Morrison, les deux que l'on peut voir à ce jour méritent très largement le détour !


Virginia Warwick

George King et Spottiswoode Aitken

Le mariage (Les Bates au centre de face)

Pete Morrison



Merrill McCormick

Titres français (incomplet)

Admirable Crichton (L') Aigle des Mers (L') Ailes Brisées (Les) amant éternel (L') Amour de Jeanne Ney (L') Après la pluie le beau temps Arche de Noé (L') Asphalte Au bout du monde Au Service de la loi Aurore (L') Avalanche (L') Baiser (Le) Barbara fille du désert Bardelys le magnifique Bateau ivre (Le) Belle ténébreuse (La) Bessie à Broadway Bête enchaînée (La) Bon petit diable (Le) Bru (La) C'est la Vie Caravane vers l'ouest Casaque verte (La) Ce n'est qu'un au revoir Cendres de vengeance Chanson païenne Chapeau de New York (Le) Charrette fantôme (La) Chasseurs de baleines (Les) Chasseurs de salut (Les) Club des trois (Le) Coeur de l'humanité (Le) Coeur Fidèle Coeur nous trompe (Le) Coeurs du monde Comte de Monte Cristo (Le) Cottage enchanté (Le) Crainquebille Crépuscule de Gloire Cuirassé Potemkine (Le) Dame de pique (La) Damnés de l'océan (Les) Dans la tourmente Dans la ville endormie Danse Rouge Dernier avertissement (Le) Dernier des Don Farrel (Le) Dernier des Mohicans (Le) Déshérités de la vie (Les) Désordre et Génie Deux orphelines (Les) Diable au Corps (Le) Divine (La) Dix Commandements (Les) Droit au bonheur (Le) Droit d'aimer (Le) Droit d'asile (Le) Empreinte du passé (L') Enchantement Enigme (L') Ensorceleuse (L') Escaliers de service Et puis ça va Eternel problème (L') Etoiles de la gloire (Les) Etudiant de Prague (Le) Eventail de Lady Windermere (L') Expiation Femme au corbeau (La) Fiancées en folie (Les) Figurant (Le) Fils d'Amiral Fils du Sheik (Le) Fleur d'amour (La) Forfaiture Foule (La) Frères Brigands (Les) Grande Parade (La) Heure suprême (L') Homme aux yeux clairs (L') Homme du large (L') Homme que j'ai tué (L') Homme qui rit (L') Huit jours de bonheur Idylle dans la tourmente (UNe) Île du Salut (l') Illusion perdue (L') Indésirable (L') Infidèle (L') Insoumise (L') Instinct qui veille (L') Interférences Intrépide amoureux (L') Jaguar de la Sierra (Le) Jardin du plaisir (Le) Jardinier (Le) Jeune Rajah (Le) Jim le Harponneur Journal d'une fille perdue (Le) Justicier (Le) Lâche (Un) Larmes de clown Lettre écarlate (La) Lien brisé (Le) Loi des montagnes (La) Loulou Lys brisé (Le) Maître à bord (Le) Mariage mouvementé (Un) Mauvaise brebis (La) Mécano de la Général (Le) Monte là-d'ssus Moran du Lady Letty Mystérieux X (Le) Nuits de Chicago (Les) Oiseau noir (L') Opérateur (L') Page folle (Une) Palais de la chaussure Pinkus (Le) Parias de la vie Patrie (Sa) Père Serge (Le) Phalène Blanche (La) Piste de 98 (La) Portes de l'enfer (Les) Quatre Fils (Les) Rail (Le) Rançon d'un trône (La) Rapaces (Les) Rédemption de Rio Jim (La) Repentir (Le) Réprouvé (Le) Réquisitoire Révélation Révoltés (Les) Riche famille (Une) Rictus de Satan (Le) Ris donc paillasse Rose blanche (La) Roue de la Fortune (La) Routes en croix Rue des rêves (La) Rue sans joie (La) Sa majesté la femme Satan Secrétaire particulière (La) Secrets Serment de Rio Jim (Le) Sexes enchaînés Signal de feu (Le) Sirène du Pacifique (La) Soif de vivre (La) Solitude Sorcellerie à travers les âges (La) Sportif par Amour Tais-toi mon coeur Talisman de Grand-mère (le) Tempête Tentatrice (La) Tigresse royale (la) Tombeau des amants (Le) Tricheuse Trois âges (Les) Trois lumières (Les) Veilleur de rail (Le) Vengeance de Jim (La) Vierge mariée (La) Vikings (Les) Visages d'enfants Vive la France! Vive le sport! Voleuse (La) Volonté du mort (La)

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