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Ce blog se propose de faire découvrir quelques films muets
moins connus depuis les débuts du cinéma jusqu'en 1930 environ (à ce jour plus de 1'000 films, serials et shorts ...) ainsi que quelques films sonores. Le but était de lister 1'000 films incluant un descriptif ainsi qu'un commentaire écrit sans prétention. C'est chose faite depuis la fin janvier 2022 !

Déclencheur de ce blog, le premier message daté du 09.06.2010 :
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vendredi 9 novembre 2012

Paint and Powder - Hunt Stromberg - 1925


Elaine Hammerstein ...
Mary Dolan
Theodore von Eltz ...
Jimmy Evarts
Stuart Holmes ...
Phillip Andrews
John St. Polis ...
Mark Kelsey (as John Sainpolis)
Russell Simpson ...
Riley
Charles Murray ...
Cabman
Derelys Perdue ...
Mazie Hull
Pat Hartigan ...
Steve McCardle
Ernest Belcher ...
Dancing Master
Mrs. Charles Craig ...
Mrs. Evarts

54 minutes


Mary Dolan (Hammerstein) chante dans un obscur cabaret appelé Dago Mike où elle obtient un certain succès. Son ami d'enfance, Jimmy (von Eltz) est serveur et la couve des yeux. Un soir un producteur important, Mark Kelsey (St Polis) fait son apparition et Mary tente de se faire remarquer sans succès. Alors qu'il quitte la salle, un pickpocket lui fait les poches et lui vole son portefeuille que Jimmy dérobe en passant. Il convainc Mary de s'acheter une belle toilette plus susceptible d’intéresser Kelsey mais celui-ci se montre moins intéressé que Phlippe Andrews, son associé sans scrupule. Pendant ce temps la police enquête et Jimmy finit par se rendre puis emprisonné. Mary va trouver Kelsey et l'implore d'être indulgent pour son fiancé. Kelsey ému fait son possible mais Jimmy a déjà signé des aveux. Touché par le désarroi de la jeune femme, Kelsey propose alors à Mary de danser dans une revue qu'il est en train de monter.
Mary finit par accepter et obtient un succès grandissant. Un soir Jimmy libéré pour bonne conduite fait son apparition et Mary tombe dans ses bras. 
Plus tard Andrews propose à Mary de participer à l'une de ses soirées. Pour une fois Mary décide d'accepter alors que Jimmy l'attendait. A table les convives boivent plus que de raison et les jeunes filles invitées sont de plus en plus déshabillées. Mary finit par se sentir mal et des compagnes l'emmènent prendre un bain puis la mettent dans un grand lit, seule à la merci d'Andrews mais Jimmy s'inquiète et se rend chez lui accompagné par Kelsey, prévenu par la femme de chambre de Mary et mû par le soupçon lui aussi. Jimmy est outré de découvrir que Mary semble avoir couché avec un autre et lui écrit une lettre d'adieu ...


La version que l'on trouve chez Oldies est loin d'être bonne mais voilà, on finit par crocher malgré tout à l'action qui se déroule sous nos yeux. Elaine Hammerstein est une très jolie femme qui capte facilement l'attention, de même Jimmy/von Eltz qui montre un charme naturellement sympathique.
La grosse surprise vient de la fin, inattendue et abrupte. Sans dévoiler le scénario on peut quand même dire que l'on se trouve devant un film qui ne joue pas avec les faux semblants et donc, un peu à la façon d'un film de William S. Hart, on se retrouve face à la dureté d'un destin qui a en quelque sorte décidé du sort de chacun sans vouloir faire plaisir aux spectateurs. Alors bien sûr on ne peut qu'être touché par la fin plutôt douloureuse pour nos deux amoureux.

Ce film est l'occasion de voir aussi Russell Simpson encore assez jeune et portant une moustache.


mercredi 7 novembre 2012

Transcontinental Limited - Nat Ross - 1926



Johnnie Walker ...
Johnnie Lane
Eugenia Gilbert ...
Mary Reynolds
Alec B. Francis ...
Jerry Reynolds
Edith Yorke ...
Sara Reynolds
Bruce Gordon ...
Joe Slavin
Edward Gillace ...
Slim
George Ovey ...
Pudge
Eric Mayne ...
Doctor
James Hamel ...
Bob Harrison


environ 50 minutes

Depuis environ 20 ans Jerry Reynolds est conducteur de locomotive sur un tronçon particulièrement délicat du Colorado très pentu. Malheureusement Jerry souffre d'une déficience oculaire qui l'oblige de compter sur son bras droit, Joe Slavin jusqu'à son départ à la retraite qui lui permettra de toucher sa pension. Joe le couvre dans l'espoir d'épouser sa fille Mary, une opératrice à la petite gare intermédiaire qui correspond toujours avec son ami Johnnie, l'ancien réceptionniste de l'hôtel local parti combattre en France.
Celui-ci est justement sur le chemin du retour avec ses amis Pudge et Slim ainsi que Bob Harrison, qui se trouve être le fils du propriétaire de la ligne de chemin de fer.
Les quatre amis sont bien tristes de se quitter après les émotions partagées dans les tranchées. Johnnie arrive juste au moment où Joe Slavin fait sa déclaration à Mary sans succès. Très dépité Joe jure la perte de Jerry mais celui-ci envoie sa lettre de démission sans plus attendre. Entre temps sa femme Sara qui est très malade doit impérativement être opérée et il a patiemment économisé sou par sou pour la sauver.
Le chirurgien est arrivé mais c'est un homme sans cœur qui exige 300 dollars supplémentaires pour couvrir ses frais de déplacements. Joe propose ses services mais Johnnie a déjà pris les devants en demandant à son ancien employeur de lui accorder une avance. Comme celui-ci refuse Pudge et Slim qui viennent d'arriver en ville font leur apparition et décident d'aider leur ami en ayant recours à leurs talents d'habiles pickpockets. Durant la nuit ils surprennent un cambrioleur braquant le coffre de la petite gare et se saisissent de l'argent dérobé par le bandit qui n'est autre que Joe tentant de discréditer Johnnie. L'opération de Sara est un succès mais Johnnie comprend que sa fiancée va être dans de beaux draps lors de l'audit qui aura lieu le lendemain. Pudge et Slim n'ont que quelques heures pour arranger les choses ...


Ce film ravira tous les amateurs de train à vapeur ! Les dialogues sont amusants et le duo composé de Edward Gillace et George Ovey est tout bonnement excellent : du coup on ne peut s'empêcher de craquer pour ces deux sympathiques escrocs aux grands coeurs. La paire Alec B. Francis et Edith Yorke est touchante dans ce rôle de couple vieillissant qui démontre encore beaucoup de tendresse l'un pour l'autre.
Johnnie Walker et Eugenia Gilbert sont tous deux charmants, Bruce Gordon se montre tout d'abord très sympathique avant de dévoiler son vrai visage et le docteur incarné par Eric Mayne incarne à merveille un homme imbu de lui même très intéressé et vaniteux !
Un bon moment assuré avec ce film que l'on trouve chez Grapevine avec une image plutôt bonne.

lundi 5 novembre 2012

Daughters Who Pay - George Terwilliger - 1925

Bela Lugosi

Marguerite De La Motte ...
Sonia Borisoff / Margaret Smith
John Bowers ...
Dick Foster
J. Barney Sherry ...
Henry Foster
Bela Lugosi ...
Serge Romonsky
Marie Schaefer ...
Aunt Mary (as Marie Shaffer)
Joseph Striker ...
Larry Smith


environ 60 minutes

Le prologue nous indique que dans le temps les fils se chargeaient de soutenir la famille, de nos jours les temps ont changé et les filles ont souvent ce devoir.
Maragaret Smith (De la Motte) passe tous ses dimanches à aider au ménage son frère Larry (Stricker) mais un jour celui-ci a l'air catastrophé et finit par avouer à sa soeur qu'il a emprunté $10'000 dans les caisses de son patron et qu'il ne va tarder à être soupçonné car un audit est sur le point de débuter.
Margaret lui promet de tout arranger et de prendre contact avec Henry Foster (Sherry) son patron.
Mais Henry Foster a d'autres chats à fouetter. Son fils Dick (Bowers) semble s'être amouraché d'une danseuse de cabaret russe très connue sous le nom de Sonia et qui lui parait plutôt du genre aventurière. Il reçoit Miss Smith et refuse d'entrer en matière. Alors qu'elle quitte la maison, elle fait part de ses soucis à Sonia qui a rendez-vous avec Foster et qu'elle croise devant la maison. Lorsque celui-ci essaie d'amadouer la danseuse en lui proposant une grosse somme pour qu'elle quitte son fils, Sonia propose plutôt, à la grande surprise de Foster, qu'il se montre magnanime avec la pauvre Miss Smith.

De retour chez elle Sonia a fort à faire, prise entre Romonsky (Lugosi) un comploteur russe chargé de déstabiliser le pays et Dick très amoureux. Romonsky soupçonne Dick d'être un espion car les services secrets américains font de raffles et renvoie bon nombre de ses compatriotes. 
Sonia fait comprendre à Dick qu'elle aime Romonsky et Dick fait la connaissance de Miss Smith qu'il croit reconnaître ...

C'est un peu tiré par les cheveux et peut-être que l'histoire est dans le fond mal exploitée. Le fait de rajouter de l'espionnage n'arrange pas les choses et les rend encore moins crédibles.
Pourtant le début était prometteur, avec une Miss Smith très intrigante avec ses grosses lunettes et son air sérieux. Mais on se doute finalement de la fin assez vite ce qui fait perdre de l'intérêt même si on passe toutefois un moment agréable, grâce au charme de Marguerite De La Motte qui parait presque méconnaissable dans le rôle de Miss Smith. John Bowers est finalement peu visible (avec une moustache qui ne lui va pas à mon avis) car son père, joué par le très classe J. Barney Sherry a un rôle presque plus important. 
Bela Lugosi nous gratifie d'un aperçu de son futur Dracula : à un moment du film alors que Sonia danse "un nouvel amour en voie de devenir", elle tient une rose entre ses dents et Romonsky l'embrasse sous la contrainte et se retrouve avec un goutte de sang qui coule le long de sa lèvre inférieure...
Un autre attrait du film est qu'il est tourné en hiver. Malheureusement le tournage est plutôt intérieur et les décors peu variés mais on a toutefois l'occasion de voir plusieurs fois de courtes échappées sur les routes enneigées.
Visible à la George Eastman House. L'image est en principe nette mais malheureusement le film est quelque peu endommagé par les nitrates vers la fin. Partiellement teinté.


samedi 3 novembre 2012

Jus' Travelin' - Horace B. Carpenter - 1925



Bob Burns ...
Bob Speed
Dorothy Donald ...
Peggy Rankin
Alfred Hewston ...
Coyote Bill Dwyer (as Tex Hewston)
Lew Meehan ...
Jean Le Roque
Harry O'Connor ...
Dad Jim Rankin
Jack Radke ...
Pedro Sanchez

54 minutes

Bob Speed et Coyote Bill ne font que passer. Un jour dans les montagnes il font la connaissance de Peggy Rankin, une charmante jeune fille qui est dérangée par Jean Le Roque un bandit qui la convoite. Plus tard  ils surprennent la bande du frenchy qui terrorise le père de Peggy qui vient de découvrir que sa mine recèle un riche filon de minerai.
Bob et Coyote vont dès lors mettre tout en œuvre pour venir en aide à Peggy et son père. En ville devant le shérif Bob démontre ses talents au tir et Jean fait déjà moins le malin. Par contre il va contre attaquer en enlevant la jeune fille et la menacer de tuer son père si elle ne cède pas à ses avances. Heureusement Bob va intervenir ...


Ce western que l'on trouve chez Grapevine possède une bonne image, partiellement joliment teintée. L'action est juste un peu ennuyeuse, surtout à cause de Alfred Hewston qui en fait un peu trop et qui n'apporte rien (si ce n'est qu'il est sensé apporter une touche d'humour. Heureusement il disparait une partie du film). Lew Meehan nous gratifie d'une tonne d'expressions toutes plus terribles les unes que les autres et visiblement, il s'en donne à cœur joie dans ce rôle de sale type !
Dorothy Donald est mignonne comme un coeur, Bob Burns n'est peut-être pas très charismatique mais campe un héros de manière assez sympathique, sans plus. Harry Connor est plutôt crédible dans le rôle du père mineur.
Comme certains en font trop, on a tendance à ne pas prendre l'action très au sérieux. Toutefois à un certain moment le héros fait sauter quelques bandits et s'en excuse platement. On bascule alors dans le drame assez brutalement.
J'aimerais bien savoir qui joue le rôle du shérif ?

Bon : Just Travelin' ou Jus' Travelin' ok, mais 1925 ou 1927 ?

On trouve Dog Days with Our Gang en bonus avec ce film. 

jeudi 1 novembre 2012

The Stolen Ranch - William Wyler - 1926


Fred Humes ...
'Breezy' Hart
Louise Lorraine ...
Mary Jane
William Bailey ...
Sam Hardy (as William Norton Bailey)
Ralph McCullough ...
Frank Wilcox
Nita Cavalier ...
June Marston
Edward Cecil ...
Silas Marston
Howard Truesdale ...
Tom Marston (as Howard Truesdell)
Slim Whitaker ...
Hank
Jack Kirk ...
Slim

50 minutes

Durant la première guerre mondiale. Breezy (Humes) sauve la vie de son ami Frank Wilcox (McCullough). De retour dans leur patrie, Frank souffre d'un syndrome post traumatique, le seul son d'un obus ou de coups de feu le fait complétement paniquer. Sous la responsabilité de Breezy, tous deux se rendent dans l'Ouest, espérant pouvoir récupérer un ranch que son oncle aurait légué à Frank. 
Les deux amis s'installent dans une petite cabane et Fred se fait embaucher au ranch Wilcox que Sam Hardy (Bailey) prétend posséder. Breezy doit faire ses preuves, visiblement à cheval il ne convient pas et tombe au pieds de l'aide de cuisine, Mary Jane (Lorraine). Hardy refuse de l'embaucher lorsque le cuisinier français fait son apparition et lui rappelle qu'il lui a promis de l'aide à la cuisine. Notre héros va donc aider à l'élaboration des repas tandis que Frank fait la connaissance de June Marston, la fille du ranch voisin et peintre à ses heures perdues. Les deux jeunes gens sympathisent mais un jour un coup de feu tiré rend Frank comme fou. Breezy arrive à la rescousse et ramène le pauvre garçon à la cabane où Mary Jane le surprend en compagnie de June. Bien sûr elle se méprend sur ce qu'elle voit mais Breezy ne tarde pas à revenir au ranch et à rétablir la vérité tout en surprenant le complot mené par Hardy visant à déposséder Frank du ranch ..



Ralph McCullough et Fred Humes ont une certaine ressemblance, du coup on dirait presque deux frères. Tous deux sont plutôt d'un gabarit assez fin et se montrent d'une gentillesse désarmante l'un avec l'autre. A notre époque on n'hésiterait pas à jaser sur cette amitié masculine touchante, mais ce film dégage une vraie innocence qui ravit. D'ailleurs Louise Lorraine et Nita Cavalier se montrent tout à fait adorables elles aussi !
L'action de ce film débute durant la première guerre mondiale. Les épreuves traumatisantes traversées par les deux hommes ont scellé à jamais une amitié sincère et profonde. On s'attache du coup autant à l'un qu'à l'autre des protagonistes et on les suit tous deux avec intérêt. Fred Humes a un sourire très lumineux et un profil qui rappelle celui de George O'Brien par l'expression de ses yeux et son sourire.
Pour une fois le héros travaille à la cuisine, il n'est pas embauché pour ses capacités à dompter un cheval sauvage et les employés du ranch se moquent un peu de lui.
Le cuisiner par contre se rend compte qu'il a affaire à un héros discret qui a mérité une croix de guerre qu'il n’exhibe pas. On voit donc Fred Humes couper des pommes de terre de manière très habile mais on ne le verra pas manier un revolver du tout !
Vous trouverez ce chouette petit film chez Grapevine, accompagnement à l'orgue par David Knudtson.





mardi 30 octobre 2012

Fightin' Jack - Louis Chaudet - 1926



William Bailey ...
Jack Rhodes (as Bill Bailey)
Hazel Deane ...
Betty Bingham
Frona Hale ...
Jack's mother
Jack Byron ...
José Cortez (as John Byron)
Sailor Sharkey ...
Pedro Sánchez
Herma Cordova ...
María Sánchez

52 minutes

Le ranch Rhodes jouxte le ranch occupé par José Cortez (Byron), un bandit qui n'a aucun droit de s'y installer mais qui compte bien s'incruster et le posséder. L'héritière du ranch, Bettty Bingham (Deane) est justement sur le point d'en prendre possession et loge à l’hôtel du coin en attendant. Comme elle décide d'aller peindre sur le bord d'une falaise, l'affreux Cortez envoie son homme de main Pedro (Sharkey) se débarrasser d'elle. Tombée à la mer elle doit son salut à l'arrivée de Jack Rhodes (Bailey) qui n'hésite pas à descendre la chercher. Comme tout ce petit monde se trouve sur les terres du ranch occupé par Cortez, celui-ci dépose plainte auprès du shérif pour trespassing et rajoute, pour faire bonne mesure, le vol de son cheval qu'il cache dans un petit vallon.
Le shérif a donc un mandat d'arrêt et part à la recherche de Jack. Betty tente de le prévenir et surprend Pedro près du pseudo cheval dérobé. Malheureusement elle est découverte et finit par se faire enlever par l'affreux Pedro. Au ranch l'arrivée de cette jeune femme attise la jalousie de Maria (Cordova) déjà l'objet de la rivalité entre Pedro et José. José met la  main sur l'acte de propriété de Betty et jubile en se voyant dès lors officiellement propriétaire du ranch. Évidemment Jack, prévenu par l'un de ses hommes, ne va pas tarder à venir à la rescousse de Betty (que sa maman semble déjà beaucoup apprécier !) ...



Difficile de voir en William Bailey un héros traditionnel. Pas très gâté par la nature, ses expressions sont assez quelconques. Pour sauver Betty, pas d'action héroïque : Il attache son lasso au pommeau de sa selle et entreprend la descente de la falaise prudemment alors que la pauvre fille se débat dans l'eau. Ensuite il remonte par la même voie alors qu'il aurait pu passer par une berge non loin ? Ce qui fait que Bill Bailey est peut-être l'un des premiers anti héros du cinéma. Toujours est-il que le méchant de service incarné par Jack Byron prend beaucoup plus de place à l'écran et bien sûr il en fait deux fois trop. L'action va crescendo pour terminer dans la violence et un triple combat mettant face à face les deux femmes qui s'écharpent sans pitié, les deux hommes de main et José et Jack avant l'arrivée du shérif.
L'un des seuls films tournés par Sailor Sharkey, considéré comme l'un des cent boxeurs les plus forts cogneurs.
On trouve ce film chez Grapevine et on peut voir un extrait de la version Pathescope intitulée The Last Commandment sur La chaine d'Unknown Cinema sur Youtube

dimanche 28 octobre 2012

The Tong Man - William Worthington - 1919



Sessue Hayakawa ...
Luk Chen
Helen Jerome Eddy ...
Sen Chee
Marc Roberts ...
Ming Tai
Toyo Fujita ...
Louie Toy
Yutaka Abe ...
Lucero (as Jack Yutaka Abbe)


58 minutes

Le quartier chinois à San Francisco. Une société mafieuse secrète qui se fait appeler Bo Sing Tong tient les commerçants sous sa coupe et exige de grosses sommes d'argent sous la menace. L'un des commerçants, Louie Toy (Fujita) refuse de payer les 15'000 taels exigés par Ming Tai (Roberts). Celui-ci lorgne sur la fille de Louie, la jolie et douce Sen Chee (Eddy) mais elle-même est éprise de Luk Chen (Hayakawa), le redoutable tueur exécuteur à la hachette de la société. Ming Tai surprend Luk sur le balcon de la jeune femme et s'arrange pour qu'il deviennent l'exécuteur de la sanction de mort prononcée à l'encontre de Louie. Déguisé en vendeur d'encens, Luk fait miroiter son opium à Louie pour l'attirer hors de son commerce mais n'a pas le coeur de le tuer lorsqu'il pense à la belle Sen Chee. 
Ming Tai passe alors à l'offensive en prévenant Louie que Luk est un membre de Bo Sing Tong chargé de le tuer et qu'il sait comment se saisir de son opium et se débarrasser du jeune homme si Louie lui promet sa fille. Le vieil homme accepte au grand désespoir de Sen Chee, horrifiée à l'idée de ne plus voir son bien aimé Luk. Celui-ci est maintenant poursuivi par les tueurs de Ming Tai mais trouve un allié en Lucero (Abe) un marin en permission auquel Louie et sa fille ont permis d'échapper à la police quelque temps auparavant ...



Un chouette film noir exotique plein de suspens et d'action. Sessue Hayakawa est séduisant, Helen Jerome Eddy s'en sort étonnamment bien dans le rôle de Sen Chee, son visage et ses regards sont doux, un peu à la manière d'Olivia de Haviland, bref elle ne départ pas franchement dans ce rôle d'orientale. Même Marc Robert finit par avoir des airs de chinois qu'il caricature à coups de petits pas, frottements de mains, sourires obséquieux et grande politesse ...il est bien clair que personne n'est dupe, on ne peut remplacer un natif chinois si facilement, mais toujours est-il que dans le fond on se laisse emporter par les images, l'ambiance étrange et exotique (les décors sont tout à fait dans le ton), les garçons grimpent avec agilité sur les balcons ou en descendent grâce à de longues perches de bambou, on a droit à une course poursuite sur les toits, des revirements et une fin originale.
Je comprends que cela puisse navrer certains de voir une nation stéréotypée, mais ce n'est pas pire que de voir des américains jouer des suisses (c'est franchement amusant !), ou bien ? Ce qui est navrant c'est de se trouver en présence de discrimination raciale ...
J'ai passé un excellent moment !








vendredi 26 octobre 2012

The Better Man Wins - Marcel Perez - 1926



Pete Morrison ...
Bill Harrison
Dorothy Wood ...
Nell Thompson
E.L. Van Sickle ...
Hugh Thompson
Jack Walters ...
Dick Murray
Gene Crosby ...
Grace Parker
Tom Bay ...
Dr. Gale


64 minutes


Devil's Canyon, dans un ranch autrefois prospère où vivent Nell (Woods) et son père. Un jour elle surprend des voleurs qui emmènent le peu de bêtes qu'ils possèdent encore. Alors qu'elle les poursuit, elle est attaquée par les bandits et ne doit son salut qu'à un homme simple qui l'aime et la suit de loin, Bill Harrison (Morrison). Soulagée d'avoir échappé aux bandits elle accepte de sortir avec Bill.
Des citadins en goguette font leur apparition dans une grosse voiture. Grace Parker (Crosby), la jeune femme qui s'y trouve reste coincée sous la voiture. Nell appelle Bill de trois coups de feu, le signal convenu en cas d'urgence et l'envoie chercher le docteur qui prescrit à Grace une immobilisation de 6 semaines pour se remettre de sa jambe cassée. Nell leur propose de s'installer au ranch ce qui plait beaucoup à Dick Murray (Walters) le compagnon de Grace qui a déjà repéré une proie facile en la personne de Nell et lui fait les yeux doux, rendant au passage Bill jaloux. La convalescente de son côté entame un flirt avec Bill qui est complètement tourneboulé par le charme de la jeune femme qui n'hésite pas à l'embrasser.
Bill surprend Nell repoussant les avances de Dick et ne sait plus très bien où il en est. Il chasse l'entreprenant du ranch puis lui-même quitte la maison à la suite de Grace en laissant une mot à Dell désespérée. Son père meurt le même jour de chagrin devant le désarroi de sa fille. 
Le ranch est vendu aux enchères. Non loin Nell pleure son père qui repose auprès de sa mère et du petit Joe. Dick, chassé par Grace qui a jeté son dévolu sur Bill, revient chercher Nell et l'emmène en ville où il lui promet le succès au Metropolitan Cabaret qu'il possède.
Pendant ce temps Bill fait l'expérience de la vie citadine et de ses règles, Grace le sort et essaie de lui inculquer les manières des gens de la ville mais Bill ne supporte pas son col trop serré, il marche sur les pieds des danseurs, bouscule un serveur, flanque son poing dans le visage d'un homme et finit par comprendre son erreur. Il quitte Grace et revient chercher Nell mais celle-ci n'est plus là et le ranch appartient à un inconnu ...



Un film mi urbain mi campagnard. L'action ne s'apparente pas vraiment à un western mais plutôt à un chassé croisé amoureux. Pete Morrison incarne un homme simple et pas très dégrossi qui vit selon des codes qui n'ont rien à voir avec ceux menés en ville par les deux aventuriers peu scrupuleux. Les couples s'échangent ce qui est très surprenant. Grace s'en va avec Bill, et Nell se retrouve avec Dick qui se montre presque gentil et protecteur avec le petit oiseau qu'il a ramené de l'Ouest. On comprend que Grace est fière d’exhiber son nouvel amant en la personne de Bill, mais celui-ci n'entre pas du tout dans le cadre qu'elle avait prévu. Lorsqu'elle repousse son ancien compagnon Dick, elle se retrouve assez vite sans le sou. Du coup elle tente de récupérer son vieil amant qui bien sûr n'en veut plus.
Pendant ce temps la pauvre Nell doit danser de force et se montre d'une grande tristesse...
Le bonheur des deux tourtereaux campagnards trouvera une fin heureuse grâce à la jalousie de Grace qui, fine mouche, utilisera Bill pour se venger de son compagnon d'antan. Bref, tout ce que je peux dire c'est que le final vaut son pesant de cacahuètes, avec un Bill déchainé qui pénètre dans le cabaret sur le cheval qu'il a emprunté à un agent de police et qui sème la pagaille et la désolation pour notre plus grande joie !
Un film original qui doit beaucoup aux protagonistes : Dorothy Woods se montre dans le rôle de la jeune ingénue campagnarde qui refuse ses baisers à Bill, Pete Morrison dans celui du jeune homme maladroit, inexpérimenté et un peu plouc qui reste à distance puis succombe à la femme fatale (démontrant au passage quelques émois et troubles douloureux), Jack Walters, le grand méchant loup dont le visage expressif se déforme ou se montre convaincant avec facilité et Gene Crosby, la femme expérimentée belle et sûre d'elle.
 Un film parabole car au final après avoir connu l'enfer de la ville, nos deux campagnards se retrouveront quasi intacts, fidèles à leurs valeurs et plus forts qu'avant.


Dorothy Woods partage quelques ressemblances avec Mary Pickford, dont la taille, plutôt petite et de jolies boucles.
Pete Morrison était un vrai champion de rodéo sur qui la vie Hollywood n'a jamais vraiment eu beaucoup d'emprise. Ce rôle lui va donc certainement comme un gant. Dommage qu'on ait pas beaucoup d'autres films le mettant en vedette à se mettre sous les yeux !

Les images sont simples et sobres. Les trois croix du petit cimetière familial de Nell indiquent Papa, Maman, Little Joe ... les décors authentiques montrent un certain délabrement et la pauvreté de ces régions rurales reculées où le seul progrès visible semble être l'électricité, au vu des poteaux jalonnant la route menant à la petite communauté.


On trouve ce film atypique chez Grapevine.


mercredi 24 octobre 2012

Dangerous Traffic - Bennett Cohen - 1926





Ralph Bushman ...
Ned Charters (as Francis X. Bushman Jr.)
Jack Perrin ...
Tom Kennedy
Mildred Harris ...
Helen Leonard
Tom London ...
Marc Brandon
Ethan Laidlaw ...
Foxy Jim Stone
Hal Walters ...
Harvey Leonard

54 minutes

En Californie, Ned Charters un jeune reporter (Bushman) est envoyé pour enquêter sur des trafics illégaux opérés sous le couvert d'un promoteur mobilier. Très tôt le matin, il se retrouve devant un garage avec le ferme espoir d'apprendre quelque chose qui lui permette de conserver son travail. 
Sur la route non loin de là, deux voitures se poursuivent sous les coups de feu. Un agent gouvernemental, Tom Kennedy (Perrin) est le poursuivant.
Entre temps arrive alors une voiture conduite par Foxy Jim Stone (Laidlaw) qui se fait passer pour un agent. A l'intérieur, un vrai agent Harvey Leonard (Walters) bâillonné et attaché tente d'attirer l'attention. La soeur de l'agent, Helen, cherche son frère et pénètre à son tour dans le garage. Foxy sort alors un revolver lorsqu'il se sent menacé. La voiture poursuivie entre alors en force dans le garage, un combat s'ensuit pendant que Tom accourt à pieds après que sa voiture ait fait une embardée. Le garagiste et Helen sont enfermés dans un local.
Les bandits s'enfuient ensuite en voiture poursuivi par Tom qui se jette au volant de la voiture d'Helen. Ned saute sur une moto derrière lui suivi par Helen et le garagiste dans une vieille guimbarde.
Les bandits blessent Tom au bras, sa voiture finit par tomber à la mer, Ned saute à l'eau pour tenter de le sauver tandis qu'Harvey, mourant, indique un portail secret à sa soeur avant de succomber à ses blessures  ...


Ce film est une course poursuite permanente. De l'action du début à la fin, on ne s'ennuie pas une seconde. Il ne faut dès lors pas trop se poser de questions, les comment et pourquoi n'apporteront aucune réponse. Le garagiste (qui ressemble à Bernard Siegel ?) disparait soudainement par exemple ...

On retrouve avec plaisir le duo Ralph Bushman et Jack Perrin, déjà vue la même année dans Midnight Faces tourné par le même réalisateur Bennett Cohen.
Edité par Grapevine, l'image est plutôt bonne, la musique standard.

lundi 22 octobre 2012

What Price Glory - Raoul Walsh - 1926



Edmund Lowe ...
1st Sgt. Harry Quirt
Victor McLaglen ...
Capt. Flagg
Dolores del Rio ...
Charmaine de la Cognac
William V. Mong ...
Cognac Pete
Phyllis Haver ...
Shanghai Mabel
Elena Jurado ...
Carmen
Leslie Fenton ...
Lt. Moore
Barry Norton ...
Pvt. Kenneth 'Mother's Boy' Lewisohn
Sammy Cohen ...
Pvt. Lipinsky
Ted McNamara ...
Pvt. Kiper
August Tollaire ...
French Mayor
Mathilde Comont ...
Camille
Patrick Rooney ...
Mulcahy (as Pat Rooney)



116 minutes

Deux marines combattent ensemble en Chine puis aux Philippines. A chaque fois le malin Quirt (Lowe) finasse pour chiper les conquêtes de Flagg (McLaglen). A Shanghai les deux hommes en viennent aux mains pour la belle Shanghai Mabel (Haver) et sont emmenés par les MP. 
On retrouve Flagg maintenant Capitaine dans un petit village français où il prend ses quartiers durant la première guerre mondiale. Il aperçoit Charmaine (del Rio) la fille du tenancier Cognac Pete (Mong) un homme très près de ses sous. Flagg apprécie Charmaine qui lui apporte une trêve très appréciable au sein du remue ménage de tous les jours. Il est assisté des soldats Kiper (McNamara) et Lipinsky (Cohen), deux hommes particulièrement portés sur la bouteille. Dans la troupe se trouve aussi Mother's Boy Lewisohn (Norton) un tout jeune homme qui semble bien malheureux sans sa mère.
Un message parvient à Flagg qui fait alors marche avec sa troupe sur un village duquel lui et un bon nombre de ses hommes reviendront vivants. Flagg reçoit donc une permission et attend un sergent chargé de le relever. L'homme en question fait son apparition et Flagg a la surprise de découvrir son vieux rival de toujours, Quirt. 
Flagg part pour Bar-le-Duc pendant que Quirt flirte avec l'aguicheuse Charmaine ...



Pas d’héroïsme particulier dans ce film mais plutôt des hommes avec des préoccupations d'hommes. Pour certains il ne s'agit que d'alcool et de femmes, d'autres ont l'esprit resté chez eux à des milliers de kilomètres. Chacun est heureux de recevoir le courrier, ce lien tenu avec un monde qu'il leur échappe mais si certains reçoivent des lettres d'amour d'autres n'ont que les yeux pour pleurer leurs femmes qui ne pensent qu'à leurs pensions.
Le fil conducteur est une espèce de rivalité teintée d'une certaine estime entre les deux protagonistes principaux. Du coup la guerre passe presque en second plan et sert de toile de fond, même si le réalisateur prend la peine de nous peindre l'horreur en quelques scènes plutôt impressionnantes. Par exemple l''image nocturne vue de haut de centaines d'hommes marchant en direction du front et éclairés seulement par intermittence par les explosions, ou des scènes montrant les hommes dans les tranchées.
Comme la rivalité prend la plus grande partie du film on a peine à se plonger dans l'action tragique. Du coup on oscille entre drame et comédie. Et on finit par comprendre qu'il s'agit d'une comédie dramatique, d'ailleurs la tragédie et la comédie vont forcément de paire dans la vie.
Ceci dit, c'est donc un film plutôt honnête. On n'essaie pas de nous convaincre du prix de la gloire ou de l'horreur de la guerre par des images de blessés sanguinolents ou se trainant mourants et grimaçants. On nous montre juste des scènes réalistes avant, pendant et après la bataille.
Alors évidemment il faut convaincre le spectateur et celui qui attend un film de guerre traditionnel sera forcément déçu. Notez que rares doivent être ceux qui attendent une comédie de ce film !
Le reproche c'est que dans le fond on n'entame pas un vrai questionnement ce qui fait que le film bien qu'irréprochable en ce qui concerne la manière de filmer ou la description des hommes ou de la guerre ne vous prend pas aux tripes comme certains films qui utilisent la légèreté d'une part puis basculent par la suite dans l'horreur comme ce qu'on peut voir dans "La grande Parade" par exemple. Les personnages sont sympas, sans plus, on est loin de l'attachement qu'on peut ressentir face aux acteurs dans La grande parade, c'est certain.
Les deux heures passent quand même plutôt vite même si on devine facilement la fin de ce film.

La version VHS de Critics Choice Masterpiece Collection est accompagnée au piano par William Perry. L'image n'est pas très bonne mais acceptable.
http://forums.tcm.com/message.jspa?messageID=8046432










samedi 20 octobre 2012

Shootin' Square - 1924



Jack Perrin ...
Dan Dawson
Peggy O'Day ...
Ruth Mason
Bud Osborne ...
Frank Macy
Horace B. Carpenter ...
Dad Mason
Harry Pringle ...
Rev. Washburn


58 minutes

Dan Dawson (Perrin) un cowboy à la recherche de travail poursuit un ours qui fait peur au cheval de Ruth Mason (O'Day) la fille du ranch Lazy X. Après avoir dévalé un talus, Ruth est un peu assommée et Dan s'empresse de la réconforter avant de la remettre sur pieds. Le père de Ruth décide d'engager Dan au grand déplaisir de Frank Macy (Osborne), le contremaitre qui poursuit Ruth de ses assiduités. 
Un jour Dan et Frank en viennent aux mains, Frank est renvoyé du ranch et Dan nommé contremaître à sa place. Dan et Ruth sont sur le point de se marier mais il manque un pasteur. Lorsqu'un révérend fait son apparition la cérémonie est interrompue car le nouvel arrivant est black. 
Entre temps Frank Macy est recherché par la justice, une récompense de 5'000 dollars est offerte pour sa capture. Déguisé en pasteur il tente de prendre la fuite ...

Bud Osborne

Miss O'Day


Une histoire de fous. Le début est assez traditionnel, le contremaître insistant poursuivant Ruth contre sa volonté, l'accident, le nouvel arrivant sympathique, la bagarre, etc. Par contre la suite devient un peu loufoque avec cette histoire de pasteurs multiples et les quiproquos qui s'ensuivent. Jack Perrin est en pleine forme, Peggy O'Day est charmante, Bud Osbone est presque méconnaissable sans sa moustache (même s'il s'en colle une pour se déguiser en pasteur !).
A noter le racisme peu courant envers le pasteur noir, un pasteur qui plus est, du rarement vu dans des films avec Jack Perrin.
Le beau Lightning n'apparait pas dans ce film.




Le sauvetage

L'engagement au ranch

La rencontre Dan - Frank sous les yeux de Ruth


Le pasteur Frank Macy - Bud Osborne



jeudi 18 octobre 2012

Riders of the Law - Robert N. Bradbury - 1922



Jack Hoxie ...
Jack Meadows
Marin Sais ...
Barbara Layne
Frank Rice ...
Toby Jones
Pat Harmon ...
Deputy Dan Silo (as Pat Harman)
Thomas G. Lingham ...
Sheriff Layne (as Tom Lingham)
Jack P. Pierce ...
Pete Gushard (as Jack Pierce)
Frank Jonasson ...
Ace Brokaw
Sonny Hicks ...
Young boy

60 minutes

A la frontière canadienne. Des contrebandiers font passer de l'alcool par les montagnes et le shérif Layne (Lingham) commence à se douter de la chose malgré une topographie qui rend la chose presque impossible. Il décide donc finalement d'enquêter et ne tarde pas à découvrir une piste qui mène à l'arrestation d'un contrebandier. De retour en ville les complices du prisonnier manigancent pour le faire évader. Le député Dan Silo (Harmon) - un loup dans un vêtement de mouton - mène l'évasion et s'arrange pour faire capturer le shérif qui est donné en pâture aux loups. Pendant que sa fille Barbara est persuadée que son père ne tardera pas à revenir, deux hommes Jack Meadows (Hoxie) et Toby Jones (Rice) sont intrigués par des éclats de lumière et découvrent le shérif griévement blessé. Celui-ci n'a pas le temps de révéler le nom des bandits. Jack découvre une trace de demi fer à cheval laissée par l'une des montures.
Sur le chemin du retour Jack croit sauver une demoiselle en détresse en la personne de Barbara qui était simplement en train d'évaluer le potentiel à la course de son cheval. Elle le traite de tous les noms avant de s'en aller la tête haute.
Après avoir apporté au saloon de Timbaroo la veste à moitié déchiquetée du shérif, les deux hommes s'installent en ville et louent le local du maréchal ferrant pour tenter de découvrir qui se cache derrière le crime ...



Un western sympathique mettant en vedettes Jack Hoxie et Frank Rice. L'humour est omniprésent, et l’intérêt du film tient surtout vers la fin qui devient originale avec un Jack Hoxie très sérieux qui passe les menottes à Marin Sais, la jeune fille jouant le rôle de Barbara, qui le traite de haut durant tout le film de façon plutôt froide !
On passe un bon moment en regardant ce film sympathique.

Un sujet très détaillé de Didier Lodieu sur Western Mood
http://western-mood.blogspot.ch/2012/05/riders-of-law-robert-n-bradbury-1922.html

mardi 16 octobre 2012

No Man's Law - Fred Jackman - 1927




Rex the Wonder Horse ...
Rex, a Wild Horse
Barbara Kent ...
Toby Belcher
James Finlayson ...
Jack Belcher (as Jimmy Finlayson)
Theodore von Eltz ...
Spider O'Day
Oliver Hardy ...
Sharkey Nye


environ 50 minutes

Des intrus pénètrent sur le territoire de Rex the Wonderhorse. Sharkey Nye (Hardy) un mineur recherché par la justice pour avoir assassiné un prospecteur est accompagné de Spider O'Day (von Eltz), un homme pas mauvais bougre. Spider garde soigneusement l'affiche de la récompense de $5'000 dollars qui sera remise à quiconque ramenera Sharkey mort ou vif au shérif du coin. Lorsque Sharkey découvre l'affiche les deux hommes commencent à se méfier l'un de l'autre et enterrent leur revolver sous un rocher chaque soir par mesure de prudence. 
Un peu plus loin vit un prospecteur, Jack Belcher (Finlayson) qui exploite une mine depuis plus de trente ans. Il vit seul avec sa fille Toby (Kent), une adorable jeune fille qui décide d'aller se baigner après le petit déjeuner. Sharkey découvre que la mine semble riche et aperçoit Toby qui se baigne dans le plus simple appareil non loin. Il s'en prend à elle mais Rex l'attaque et le fait fuir. Lorsqu'à son tour Spider vient voir la jeune fille cachée sous les rochers, Rex le pousse à l'eau. 
Plus tard les deux bandits décident de prendre possession de la mine et s'arrangent pour qu'un pan de mur s’effondre sur Belcher qui se retrouve à moitié enseveli les deux jambes cassées. Sa fille survient à la rescousse et n'ayant plus le choix tout ce petit monde se retrouve dans la cabane. Les deux hommes reluquent la jolie Toby qui déclare que Spider n'est pas vilain une fois rasé. Une fois couchés les mauvaises intentions des bandits ressortent : chacun veut la jeune fille et Sharkey s'imagine étranglant Spider. A nouveau les deux hommes cachent leur revolver et Spider assomme son partenaire avant de pénétrer dans le coin réservé à Toby. Celle-ci s'éveille et lui sourit gentiment. Spider démuni voit ses mauvaises intentions fondre comme neige au soleil mais Sharkey n'en démord pas, il veut tout s'accaparer et propose de jouer le tout quitte ou double. Après avoir perdu aux dames et, devenu furieux, il tire sur Spider qu'il blesse méchamment ...


Un film qui regorge d'excellentes choses, le scénario est bien conçu, l'action est constante et même à plusieurs reprise assez poétique, les acteurs tous bons; sans compter que Barbara Kent est absolument adorable dans ce rôle, que Theodore von Eltz est touchant plus d'une fois, Oliver Hardy, la grosse surprise du film est tout à fait convainquant dans le rôle de ce méchant faux borgne qui a l'air renfrogné tout du long, James Finlayson (que l'on peut voir dans de nombreux films de Laurel et Hardy) et ses moustaches légendaires apportent une touche d'humour appréciable sans parler des scènes très sensuelles et emplies d'innocence. Pour couronner le tout on voit le magnifique cheval Rex !
A voir pour toutes ces raisons et plus encore.









dimanche 14 octobre 2012

A Sporting Chance - Henry King - 1919


William Russell


William Russell ...
John Stonehouse
Fritzi Brunette ...
Gilberte Bonheur
George Periolat ...
Edward Craig
J. Farrell MacDonald ...
Luther Ripley aka Kennedy
Lee Hill ...
George Cornhill
Harvey Clark ...
Aaron Witt
Perry Banks ...
Anthony James

50 minutes

Dans un hôtel. Après s'être concerté avec son chef (Farrell MacDonald), le réceptionniste refuse un client sous prétexte qu'il est trop petit. Puis de même le suivant parce qu'il est marié. Plus tard, survient un jeune homme costaud qui sera accepté et qui s'inscrit sous le nom de John Stonehouse (Russell). Le gérant de l'hôtel l'identifie comme l'un des rois du tungstène. John s'installe dans la chambre 420. Dans la chambre d'en face il aperçoit une jeune femme (Brunette) mais il tire le store et s'installe pour écrire un mot. Très vite on comprend qu'il s'agit d'une lettre expliquant le geste irréparable qu'il s’apprête à commettre, le suicide. Alors qu'il tient déjà le revolver il entend un coup de feu; relevant alors le store il aperçoit la jeune femme qui tire sur un homme qui s'effondre. Il accourt dans la chambre et le gérant ne tarde pas à apparaitre. La jeune femme lui raconte que l'homme abattu est un maitre chanteur venu pour récupérer une somme d'argent prêtée à son père. Elle explique qu'une magnifique émeraude offerte par son fiancé a servi de gage et qu'il tentait de la menacer, il s'agit donc de légitime défense. La police ne tarde pas à faire son apparition et John, chevaleresque et n'ayant rien à perdre, prend le crime sur lui ...


Le cadavre a de la peine à garder les yeux ouverts !
Un film bourré de revirements abracadabrants. Le réalisateur ne cherche pas à nous surprendre car dès le départ on comprend qu'il s'agit d'un coup monté. Tout a été pensé à l'avance, la police, le mort, la jeune femme. Le dindon de la farce est bon joueur, au final John Stonehouse sortira vainqueur. Au final on comprendra le pourquoi de sa tentative avec l'arrivée de Anthony James, qu'il nomme dans son mot d'adieu. La fin est juste un peu facile et c'est dommage parce que le gros de l''action est plutôt accrocheur et qu'on suit avec plaisir les quiproquos pleins d'humour.
Scénario de Jules Furthman.

Fritzi Brunette

Titres français (incomplet)

Admirable Crichton (L') Aigle des Mers (L') Ailes Brisées (Les) Amour de Jeanne Ney (L') Après la pluie le beau temps Arche de Noé (L') Asphalte Au Service de la loi Au bout du monde Aurore (L') Avalanche (L') Baiser (Le) Barbara fille du désert Bardelys le magnifique Bateau ivre (Le) Belle ténébreuse (La) Bessie à Broadway Bon petit diable (Le) Bru (La) Bête enchaînée (La) C'est la Vie Caravane vers l'ouest Casaque verte (La) Ce n'est qu'un au revoir Cendres de vengeance Chanson païenne Chapeau de New York (Le) Charrette fantôme (La) Chasseurs de baleines (Les) Chasseurs de salut (Les) Club des trois (Le) Coeur Fidèle Coeur de l'humanité (Le) Coeur nous trompe (Le) Coeurs du monde Comte de Monte Cristo (Le) Cottage enchanté (Le) Crainquebille Crépuscule de Gloire Cuirassé Potemkine (Le) Dame de pique (La) Damnés de l'océan (Les) Dans la tourmente Dans la ville endormie Danse Rouge Dernier avertissement (Le) Dernier des Don Farrel (Le) Dernier des Mohicans (Le) Deux orphelines (Les) Diable au Corps (Le) Divine (La) Dix Commandements (Les) Droit au bonheur (Le) Droit d'aimer (Le) Droit d'asile (Le) Déshérités de la vie (Les) Désordre et Génie Empreinte du passé (L') Enchantement Enigme (L') Ensorceleuse (L') Escaliers de service Et puis ça va Eternel problème (L') Etoiles de la gloire (Les) Etudiant de Prague (Le) Eventail de Lady Windermere (L') Expiation Femme au corbeau (La) Fiancées en folie (Les) Figurant (Le) Fils d'Amiral Fils du Sheik (Le) Fleur d'amour (La) Forfaiture Foule (La) Frères Brigands (Les) Grande Parade (La) Heure suprême (L') Homme aux yeux clairs (L') Homme du large (L') Homme que j'ai tué (L') Homme qui rit (L') Huit jours de bonheur Idylle dans la tourmente (UNe) Illusion perdue (L') Indésirable (L') Infidèle (L') Insoumise (L') Instinct qui veille (L') Interférences Intrépide amoureux (L') Jaguar de la Sierra (Le) Jardin du plaisir (Le) Jardinier (Le) Jeune Rajah (Le) Jim le Harponneur Journal d'une fille perdue (Le) Justicier (Le) Larmes de clown Lettre écarlate (La) Lien brisé (Le) Loi des montagnes (La) Loulou Lys brisé (Le) Lâche (Un) Mariage mouvementé (Un) Mauvaise brebis (La) Maître à bord (Le) Monte là-d'ssus Moran du Lady Letty Mystérieux X (Le) Mécano de la Général (Le) Nuits de Chicago (Les) Oiseau noir (L') Opérateur (L') Page folle (Une) Palais de la chaussure Pinkus (Le) Parias de la vie Patrie (Sa) Phalène Blanche (La) Piste de 98 (La) Portes de l'enfer (Les) Père Serge (Le) Quatre Fils (Les) Rail (Le) Rançon d'un trône (La) Rapaces (Les) Repentir (Le) Riche famille (Une) Rictus de Satan (Le) Ris donc paillasse Rose blanche (La) Roue de la Fortune (La) Routes en croix Rue des rêves (La) Rue sans joie (La) Rédemption de Rio Jim (La) Réprouvé (Le) Réquisitoire Révoltés (Les) Révélation Sa majesté la femme Satan Secrets Secrétaire particulière (La) Serment de Rio Jim (Le) Sexes enchaînés Signal de feu (Le) Sirène du Pacifique (La) Soif de vivre (La) Solitude Sorcellerie à travers les âges (La) Sportif par Amour Tais-toi mon coeur Talisman de Grand-mère (le) Tempête Tentatrice (La) Tigresse royale (la) Tombeau des amants (Le) Tricheuse Trois lumières (Les) Trois âges (Les) Veilleur de rail (Le) Vengeance de Jim (La) Vierge mariée (La) Vikings (Les) Visages d'enfants Vive la France! Vive le sport! Voleuse (La) Volonté du mort (La) amant éternel (L') Île du Salut (l')

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